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Les chars britanniques Challenger 2 attendus "fin mars" en Ukraine

Le secrétaire d'État à la Défense britannique a annoncé jeudi avoir l'"intention" de faire en sorte que les chars Challenger arrivent "fin mars" en Ukraine. Les États-Unis ont classé le groupe paramilitaire russe Wagner comme une organisation criminelle transnationale. En Ukraine, des frappes russes d'ampleur ont fait au moins 11 morts et 11 blessées alors que la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, était en visite à Odessa. Voici le fil du 26 janvier 2023.

  • 0 h 22 : l'Ukraine demande à l'Open d'Australie d'interdire de stade le père de Djokovic

L'ambassadeur d'Ukraine à Canberra a exigé vendredi des organisateurs de l'Open d'Australie qu'ils retirent l'accréditation du père du tennisman serbe Novak Djokovic, qui a été filmé avec des supporteurs brandissant des drapeaux et symboles pro-russes. "Il devrait se voir retirer son accréditation. C'est à Novak et à son équipe de prendre en main et de régler ceci", a déclaré à l'AFP l'ambassadeur, Vasyl Myroshnychenko.

  • 0 h 09 : possible réintégration de la Russie aux JO-2024: Kiev menace d'un boycott

Kiev a menacé jeudi de boycotter les Jeux olympiques 2024 à Paris si le Comité international olympique (CIO) décidait de permettre aux athlètes russes et biélorusses, bannis de la plupart des compétitions internationales sous leurs bannières depuis l'invasion russe de l'Ukraine, d'y participer.

"Une telle situation est inacceptable pour notre État", a réagi le ministre ukrainien des Sports Vadym Goutzeït. "Notre position reste inchangée : tant que la guerre continue en Ukraine, les athlètes russes et biélorusses ne devraient pas participer aux compétitions internationales", a-t-il dit sur Facebook.

  • 22 h 37 : des élus américains appellent à sanctionner la Chine

Des élus américains appellent l'administration Biden à adopter une position plus ferme contre la Chine accusant des entreprises chinoises de fournir un soutien à la Russie dans sa guerre en Ukraine.

"Nous devons être bien plus robuste" face à la Chine, a déclaré le sénateur démocrate Bob Menendez, qui préside la Commission des affaires étrangères du Sénat, évoquant "des preuves que des entreprises chinoises fournissent de la technologie à double usage dont des semi-conducteurs" nécessaires par exemple pour guider les missiles.

"Il me semble que nous ne devrions pas abandonner le potentiel de sanctions contre la Chine si elle fournit une assistance cruciale et qu'elle ne devrait pas pouvoir se cacher derrière des entreprises", a-t-il affirmé.

  • 20 h 32 : "Il faut être très attentif à ne pas provoquer une nouvelle guerre mondiale", prévient le général Dominique Delort, ancien chef du centre opérationnel interarmées, sur France 24

Les chars britanniques Challenger 2 attendus "fin mars" en Ukraine
  • 19 h 00 : les chars britanniques Challenger 2 attendus fin mars en Ukraine

Devant le Parlement britannique jeudi, le secrétaire d'État à la Défense Alex Chalk a fait savoir que l'"intention" du gouvernement était que les chars britanniques, promis à l'Ukraine dès le 14 janvier, arrivent "fin mars".

Un "important programme d'entraînement" à la fois pour les militaires ukrainiens qui utiliseront ces tanks, mais également pour ceux qui seront chargés de les entretenir, doit commencer le 30 janvier. 

  • 18 h 41 : le Canada va livrer 4 chars Leopard à l'Ukraine

"Ce don, combiné aux contributions des alliés et des partenaires, aidera de manière significative les forces armées de l'Union européenne et partenaires, aidera de manière significative les forces armées de l'Ukraine" dans leur défense contre l'invasion russe.

  • 17 h 11 : le site d'information indépendant Meduza déclaré "indésirable" par la Russie

Meduza, basé en Lettonie, a publié des articles détaillés et critiques sur l'opération militaire russe. Le site est déjà bloqué en Russie mais il est toujours accessible via un VPN.  L'ordonnance du procureur général de Russie indique que les "activités de Meduza constituent une menace pour les fondements de l'ordre constitutionnel et de la sécurité nationale de la Fédération de Russie". 

  • 16 h 46 : le groupe Wagner placé sur la liste noire des organisations criminelles transnationales par les États-Unis

Les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions au groupe paramilitaire russe Wagner pour ses activités en Ukraine au côté de l'armée régulière russe et en Afrique. Le département du Trésor a annoncé avoir placé la société fondée par Evguéni Prigojine, un proche du président Vladimir Poutine, sur la liste noire des "organisations criminelles transnationales" dans le cadre de sanctions visant des dizaines de personnes et d'entités liées au pouvoir russe.

"Le personnel de Wagner se livre de manière régulière à des activités criminelles graves, notamment des exécutions massives, des viols, des enlèvements d'enfants et des violences physiques en République centrafricaine (RCA) et au Mali", souligne le Trésor dans un communiqué.

Les nouvelles sanctions prévoient le gel des avoirs que le groupe paramilitaire pourrait détenir aux États-Unis et interdit aux ressortissants américains de lui fournir des financements, des biens ou des services.

  • 15 h 58 : au moins 11 morts dans les frappes russes 

Au moins 11 personnes ont été tuées et 11 autres blessées dans les nouvelles frappes russes d'ampleur en Ukraine ayant visé notamment des installations énergétiques, annoncent les services de secours ukrainiens.

"Onze personnes ont été blessées et, malheureusement, 11 autres sont décédées", a déclaré à la télévision ukrainienne le porte-parole des secours, Oleksandre Khorounejy, qui a précisé que 11 régions avaient été touchées au total.

  • 13 h18 : Catherine Colonna à Odessa pour "marquer le soutien" et évaluer les besoins

La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, est arrivée à Odessa, grand port ukrainien du sud-ouest du pays sur la mer Noire, pour "marquer le soutien de la France à la souveraineté de l'Ukraine" et discuter de ses besoins pour les mois à venir face à l'invasion russe.

Plusieurs infrastructures énergétiques d'Odessa, dont le centre historique a été inscrit la veille sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco, ont été endommagées jeudi matin quelques heures avant sa venue par des tirs des missiles russes, et la cheffe de la diplomatie française a prévu de se rendre sur l'un des sites pris pour cible.

  • 12 h 47 : le ministère de l'Intérieur recense 65 833 déplacés ukrainiens en France fin 2022 

Plus de 65 000 exilés ukrainiens, hors mineurs, étaient recensés sur le sol français fin 2022, dont 75 % de femmes, selon des données provisoires publiées jeudi par le ministère de l'Intérieur.

La majorité des arrivées en provenance d'Ukraine ont été recensées avant le début du conflit ou dans les premières semaines de l'invasion russe, avec 50 000 protections temporaires accordées jusqu'en avril. 

  • 12 h 23 : l'armée ukrainienne dit avoir abattu 47 des 55 missiles russes tirés aujourd'hui

La défense antiaérienne a "détruit 47 missiles de croisière, dont 20 près de la capitale [Kiev]", a dit le commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valery Zaloujny sur Telegram. Au total, les Russes ont effectué 55 tirs de missiles depuis les airs et la mer, a-t-il ajouté.

  • 11 h 30 : la ministre française des Affaires étrangères en visite à Odessa

La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, est arrivée à Odessa, dans le sud-ouest de l'Ukraine, pour une visite destinée à afficher le soutien de la France à l'Ukraine à l'approche du premier anniversaire de l'invasion du pays par la Russie, a-t-elle annoncé dans un tweet. 

"Merci pour votre visite courageuse", a répondu sur le même canal son homologue ukrainien; Dmytro Kouleba, jugeant "crucial" l'appui français, à l'approche du premier anniversaire de l'invasion de son pays par la Russie.

À Odessa!
Pour marquer le soutien de la France à la souveraineté de l'#Ukraine, aujourd'hui comme hier. pic.twitter.com/gdxaY60o4h

— Catherine Colonna (@MinColonna) January 26, 2023
  • 11 h 05 : la livraison des chars à l'Ukraine sera-t-elle déterminante sur le terrain militaire ? 

Les chars britanniques Challenger 2 attendus "fin mars" en Ukraine
  • 11 h 01 : l'Allemagne compte livrer ses chars Leopard à l'Ukraine "fin mars, début avril"

"Il est prévu que nous ayons la compagnie [de chars] fin mars début avril [en Ukraine]", a déclaré Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, lors d'une visite aux troupes de la Bundeswehr en Saxe-Anhalt (est). La formation de soldats ukrainiens au maniement de blindés légers Marders débutera "d'ici à fin janvier" en Allemagne et la formation sur les Leopard suivra "un peu plus tard", a-t-il ajouté.

  • 10 h 21 : coupures d'électricité à Kiev et dans trois régions 

Des coupures d'électricité "d'urgence" ont été déclenchées ce matin à Kiev et dans trois régions, sur fond d'attaques de missiles russes sur l'Ukraine, a annoncé la compagnie d'électricité privée DTEK. 

"C'est une mesure de prévention qui permettra d'éviter des dommages importants aux infrastructures électriques si les missiles de l'ennemi atteignent leur but", a précisé le groupe sur Telegram. Outre la capitale, les coupures sont en vigueur dans sa région ainsi que celles d'Odessa (sud-ouest) et de Dnipropetrovsk (centre-est), selon DTEK. 

  • 10 h 12 : le Kremlin dénonce "l'engagement direct" des Occidentaux dans le conflit après l'annonce de livraison de chars à Kiev

"À Moscou, nous considérons cela comme un engagement direct dans le conflit et nous voyons que [cet engagement] grandit", a dit à la presse le porte-parole de la présidence russe Dmitri Peskov.

  • 9 h 49 : un mort et deux blessés dans une frappe russe à Kiev

"Nous avons des informations sur un mort et deux blessés [dans le quartier de Holosiïvsky, dans le sud de la ville]", a écrit le maire de la capitale, Vitali Klitschko, sur Telegram. De son côté, l'administration militaire de Kiev a précisé qu'il s'agissait de débris d'un missile abattu. 

  • 9 h 38 : deux sites énergétiques touchés par des frappes russes à proximité d'Odessa

"Deux sites d'infrastructures énergétiques cruciaux de la région d'Odessa ont été endommagés", a déclaré le chef de l'administration militaire du district d'Odessa dans un communiqué. La frappe n'a pas fait de blessés, a-t-il précisé, appelant les habitants de la ville à rester dans les abris. 

  • 9 h 25 : explosion à Kiev, "plus de quinze missiles de croisière russes" abattus

Une explosion a retenti à Kiev ce matin au moment d'une attaque massive de missiles russes sur l'Ukraine pendant laquelle "plus de 15" projectiles tirés sur la capitale ont été abattus, ont annoncé les autorités. 

"Une explosion à Kiev ! Restez dans les abris", a déclaré sur Telegram le maire de la capitale ukrainienne, Vitali Klitschko. De son côté, l'administration militaire de Kiev a fait état sur le même réseau social de "plus de 15missiles de croisière" russes ayant visé cette ville, tout en ajoutant que la totalité d'entre eux avaient été abattus. 

  • 8 h 58 : l'Ukraine visée par "plus de trente missiles" russes

Une attaque de missiles était en cours ce matin contre l'Ukraine, visée par "plus de trente missiles russes", a indiqué le porte-parole de l'armée de l'air ukrainienne à la télévision.

"Six Tu-95 ont décollé de la région [russe] de Mourmansk et lancé des missiles. Nous attendons plus de 30 missiles [au total]", a indiqué Iouri Ignat alors que des médias ont déjà rapporté des explosions dans plusieurs régions et des gouverneurs ont fait état du fonctionnement de la défense antiaérienne. 

  • 7 h 46 : alerte aérienne dans toute l'Ukraine par crainte d'une attaque russe

Deux missiles russes ont été repérés au-dessus de la région de Mykolaïv. 

"Les missiles volent au sein du territoire ukrainien. Au moins deux [se dirigent] vers le nord-ouest à travers la région de Mykolaïv [dans le sud du pays]", a déclaré le gouverneur régional Vitali Kim sur son compte Telegram. 

L'armée ukrainienne a annoncé plus tôt que les défenses anti-aériennes avaient abattu 24 drones tirés par la Russie au cours de la nuit. Quinze de ces drones ont été détruits dans la région de Kiev. Aucun dommage n'a été signalé.

  • 4 h 01 : Zelensky appelle l'ONU à agir face aux "déportations forcées"

Le président de l'Ukraine, Volodymyr Zelensky, a exhorté mercredi un haut représentant des Nations unies à contribuer à trouver une solution contre la déportation forcée en Russie de milliers d'adultes et d'enfants, que Kiev dénonce comme une conséquence grave de la guerre lancée par Moscou il y a onze mois.

"La discussion s'est focalisée avant tout sur nos ressortissants que les occupants ont déportés vers la Russie", a déclaré le président Zelensky à propos de l'entretien qu'il a eu dans la journée avec le Haut-Commissaire de l'ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi. "Ce sont nos adultes, ce sont nos enfants. Un mécanisme est nécessaire pour les protéger et pour les ramener, et pour que tous les responsables de ces déportations rendent des comptes", a-t-il poursuivi dans une allocution vidéo quotidienne. "Je suis certain que les institutions de l'ONU peuvent montrer leur leadership pour résoudre cette question."

D'après un portail officiel ukrainien, intitulé Enfants de la guerre, 459 enfants ont été tués et 916 autres blessés depuis le début de la guerre le 24 février 2022. Il fait par ailleurs état de la déportation de plus de 14 700 enfants. Le département d'État américain évalue le nombre de déportés ukrainiens à plus de 900 000, possiblement 1,6 million de personnes, dont 260 000 enfants.

  • 1 h 46 : un pays européen cherche à envoyer des bombes à sous-munitions à l'Ukraine

Un pays européen a proposé d'envoyer des bombes à sous-munitions à l'Ukraine, assurant que ces armes controversées – dont l'usage par la Russie a été critiqué – pourraient être utiles sur le champ de bataille, a déclaré un responsable mercredi.

Ce responsable d'un pays européen, qui n'a voulu être identifié ni par son nom ni par sa nation d'origine, a affirmé que son gouvernement avait approuvé la livraison et cherchait à obtenir l'accord de l'Allemagne, impliqué dans la production des munitions.

Les bombes à sous-munitions (BASM) sont composées d'un conteneur, tel un obus, regroupant des projectiles explosifs, de taille plus réduite, dites "sous-munitions". Très imprécises, elles frappent une immense proportion de civils.

Leur utilisation et leur transfert sont interdits par la convention d'Oslo de 2008, signée par une grande partie des pays occidentaux. Mais le Kremlin n'a pas signé ce traité, et l'ONU s'est alarmée de l'utilisation par la Russie de ces armes dans des zones peuplées depuis le début de l'invasion de l'Ukraine l'an dernier.

Avec AFP et Reuters