À la Une du jeudi 24 novembre : l'affaire Adrien Quatennens qui n'en finit plus d'empoisonner la gauche ; la stratégie russe pour faire plier les civils ukrainiens et la nouvelle promotion des astronautes de l'ESA, l'Agence spatiale européenne, dont faire partie une Française, Sophie Adenot.
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Selon la France Insoumise, Adrien Quatennens, député du Nord, préparait son retour à l'Assemblée nationale pour les prochains jours. Depuis qu'il avait révélé avoir donné une gifle à sa femme, lors d'une dispute conjugale, il s'était retiré de la vie publique, le temps que la justice donne ses conclusions sur cette affaire. Or, les révélations, hier, mercredi 23 novembre, de sa compagne, Céline, ont considérablement compliqué ce retour.
Le "grand déballage" de Mme Quatennens provoque l'embarras de la Nupes, écrit Le Parisien. "Violences physiques et morales répétées durant plusieurs années", selon la plaignante. Des accusations lourdes, aussitôt niées par M. Quatennens, mais qui mettent en péril son retour dans l'hémicycle et même dans la vie politique. À gauche, les socialistes et plusieurs ténors écologistes réclament son départ définitif. Même au sein de La France insoumise, où le cas fait débat, des figures féminines, essentiellement, s'interrogent sur ce supposé retour, selon Libération. Certaines l'estiment "cramé" sur le plan politique. L’une d’elle résume très bien sa position : "Adrien Quatennens n’est plus là depuis longtemps et c’est très bien comme ça."
En Ukraine, l'eau potable et l'électricité deviennent des denrées rares dans plusieurs grandes villes du pays. Le Wall Street Journal revient longuement sur cette nouvelle stratégie russe ; après les échecs militaires, l’armée russe en est réduite à frapper les installations civiles, raconte le journal. Cette stratégie vise à faire craquer la population alors que l’hiver s’installe dans le pays, écrit le New York Times. En visant délibérément les civils, la Russie se comporte en "État voyou", selon La Croix, qui parle, explicitement, de "crimes de guerres". Le journal salue la décision du Parlement européen de qualifier la Russie de "promoteur du terrorisme". "Ça ne changera pas le cours de la guerre, mais ça a le mérite d’appeler un chat, un chat", conclut l’éditorial.
L’agence spatiale européenne a dévoilé hier sa nouvelle promotion de spationautes et, parmi elle, on compte une Française. Il s’agit, seulement, de la seconde femme française à devenir astronaute, 37 ans après Claudie Haigneré, rappelle Le Parisien. Sophie Adenot rejoint le corps de spationautes de l’ESA, l’Agence spatiale européenne. "Un rêve qui se réalise" pour cette pilote d’hélicoptère très expérimentée. Elle suivra, dès l'année prochaine, une longue formation. Mais il lui faudra patienter plusieurs années avant d'espérer rejoindre la Station spatiale internationale. Son prédécesseur, Thomas Pesquet, avait attendu sept ans avant de s'envoler vers l'espace.
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