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L'Ukraine a payé un "prix élevé" pour reprendre Kherson, dit Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a effectué une visite surprise dans la ville de Kherson, reprise aux Russes quelques jours plus tôt après huit mois d'occupation. En réponse à cette venue, Moscou a répété que la ville appartenait à la Russie. Voici le fil du 14 novembre.

  • 3 h 01 : Macron appelle la France et la Chine à "unir" leurs "forces" contre la guerre en Ukraine

Le président français Emmanuel Macron a appelé mardi son homologue chinois Xi Jinping à "unir" leurs "forces" contre la guerre en Ukraine, soulignant que la "stabilité" dans le monde était aussi dans "l'intérêt" de la Chine.

Il convient "d'unir nos forces pour répondre (..) aux crises internationales comme la guerre lancée par la Russie en Ukraine", a lancé le chef de l'État français au début d'un entretien bilatéral en marge du sommet du G20. Il y va de "l'intérêt et de la Chine et de la France, c'est-à-dire une véritable stabilité", a-t-il ajouté.

  • 1 h 50 : le communiqué du G20 montrera que "la plupart" des membres condamnent l'offensive russe en Ukraine, selon Washington

Le G20 va publier un communiqué dans lequel "la plupart" des membres du groupe condamnent fermement l'offensive russe en Ukraine, a indiqué un haut responsable américain mardi à Bali. "

Je pense que vous allez voir que la plupart des membres du G20 vont dire clairement qu'ils condamnent la guerre de la Russie en Ukraine, et qu'ils voient la Russie comme la cause principale des souffrances économiques et humanitaires immenses dans le monde", a-t-il indiqué à des journalistes sous couvert de l'anonymat.

  • 1 h 24 : Londres va construire 5 frégates de guerre supplémentaires face à la "menace" russe

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a annoncé mardi la construction de cinq frégates de guerre supplémentaires "face à la menace russe croissante", selon un communiqué de Downing Street.

Cette annonce faite avant l'ouverture du sommet du G20 à Bali représente un contrat 4,2 milliards de livres (4,7 milliards d'euros) au groupe britannique BAE Systems par la Royal Navy.

  • 23 h 28 : la Russie a détruit "toutes les infrastructures cruciales" à Kherson

La Russie a détruit "toutes les infrastructures cruciales" dans la ville de Kherson reprise aux forces de Moscou la semaine dernière par l'armée ukrainienne, a déclaré lundi soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Avant l'hiver, les occupants russes ont détruit absolument toutes les infrastructures cruciales", a affirmé Volodymyr Zelensky dans son allocution quotidienne, après avoir visité lundi la ville de Kherson. "Absolument toutes les installations importantes de la ville et de la région sont minées", a-t-il ajouté.

"Il n'y a pas d'électricité, pas de communication, pas d'Internet, pas de télévision" à Kherson, a poursuivi le président ukrainien, déclarant que "les occupants ont tout détruit eux-mêmes intentionnellement". "C'est ce que signifie le drapeau russe - la dévastation totale", a ajouté Volodymyr Zelensky, promettant un retour à la vie normale.

  • 20 h 10 : Kiev affirme que la Russie a détruit une centrale électrique clé à Kherson avant son retrait

L'opérateur national ukrainien Ukrenergo a affirmé lundi que la Russie a détruit une centrale électrique clé à Kherson avant le retrait de ses troupes de la ville et de la rive droite du Dniepr la semaine dernière.

"La centrale énergétique qui fournissait l'électricité pour l'ensemble de la rive droite dans la région de Kherson et une partie importante de la région de Mykolaïv est pratiquement détruite", a écrit le président d'Ukrenergo, Volodymyr Koudrytsky, sur Facebook, ajoutant qu'il s'agissait d'une des "conséquences de la peur impuissante des occupants avant leur fuite".

  • 20 h 01 : l'Assemblée générale de l'ONU adopte une résolution stipulant que la Russie devra dédommager l'Ukraine

L'Assemblée générale des Nations unies a adopté lundi une résolution établissant que la Russie devra dédommager les autorités de Kiev pour les victimes et dégâts provoqués par l'invasion de l'Ukraine.

Le texte non contraignant, soutenu par 94 des 193 pays membres, reconnaît que Moscou devra rendre des comptes pour ses violations des lois internationales en Ukraine ou à l'encontre de son voisin et doit assumer "les conséquences légales" de ses actes.

Quatorze pays ont voté contre le texte, dont la Russie, la Chine et l'Iran, et 73 se sont abstenus, dont le Brésil, l'Inde et l'Afrique du Sud.

  • 17 h 42 : de nouvelles sanctions américaines contre les chaînes d'approvisionnement de l'armée russe et des réseaux financiers liés au Kremlin

Les États-Unis ont annoncé lundi une nouvelle salve de sanctions visant à perturber les chaînes d'approvisionnement de l'appareil militaire russe et des réseaux financiers liés au Kremlin, dont des entités en France et en Suisse.

Les sanctions visent notamment la société russe d'électronique Milandr et des sociétés-écrans en Arménie, à Taïwan et en Suisse liées à l'entreprise russe, indiquent des communiqués du département du Trésor américain et du département d'État.

"En réponse à la guerre non provoquée de Moscou contre l'Ukraine, les États-Unis continueront de perturber les chaînes d'approvisionnement de l'armée russe et à imposer des coûts sévères à ceux qui viennent en aide au président Vladimir Poutine, ainsi que tous ceux qui soutiennent la brutalité russe vis-à-vis de son voisin", affirme le secrétaire d'État Antony Blinken, cité dans le communiqué.

  • 17 h 20 : le Canada double son aide militaire à l'Ukraine

Le gouvernement canadien a annoncé lundi qu'il allait doubler l'aide militaire apportée à l'Ukraine, qui passe désormais le seuil du milliard de dollars canadiens (729 millions d'euros).

"Cette aide militaire supplémentaire permettra d'appuyer les Ukrainiens pendant qu'ils poursuivent leur combat courageux contre l'invasion illégale du président Poutine, et ces nouvelles sanctions exerceront une pression supplémentaire sur ceux qui soutiennent ces actes de guerre", a déclaré le Premier ministre canadien Justin Trudeau, dans un communiqué.

Nous restons solidaires des Ukrainiens, et nous allons utiliser tous les outils dont nous disposons pour aider l’Ukraine et exiger des comptes de la Russie. Pour plus de détails concernant ces annonces, cliquez ici : https://t.co/LT7OjmbkQL

— Justin Trudeau (@JustinTrudeau) November 14, 2022
  • 15 h 40 : Varsovie prend le contrôle des actifs de Gazprom dans le tronçon polonais du gazoduc Yamal

Varsovie a placé sous tutelle la participation du groupe russe Gazprom dans la société EuRoPol Gaz qui gère le tronçon polonais du gazoduc Yamal, afin "d'assurer la sécurité des infrastructures critiques" du pays, a annoncé lundi le ministère polonais du Développement dans un communiqué.

Gazprom, qui contrôlait 48 % de cette société, contre 52 % pour l'État polonais, a suspendu complètement, fin avril, les livraisons de gaz à la Pologne dans le cadre du contrat Yamal.

Cette mesure est "nécessaire pour le bon fonctionnement d'EuRoPol Gaz, notamment pour éviter une paralysie décisionnelle de cette entreprise et assurer la sécurité des infrastructures critiques destinées au transport du gaz", précise le ministre du Développement Waldemar Buda dans le communiqué.

  • 15 h 33 : le chef de la CIA veut mettre en garde son homologue russe contre toute attaque nucléaire

Le patron de la CIA, William Burns, rencontrait lundi son homologue russe à Ankara, en Turquie, pour le mettre en garde contre les conséquences d'un recours à l'arme nucléaire que la Russie a menacé d'utiliser en Ukraine, a indiqué la Maison Blanche.

William Burns devait transmettre cet avertissement à son homologue russe Sergueï Narychkine "sur les conséquences de l'emploi d'armes nucléaires par la Russie et les risques d'escalade pour la stabilité stratégique", a indiqué un porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche.

  • 15 h 23 : Joe Biden salue la reprise de Kherson comme une "victoire importante" pour l'Ukraine

Le président américain Joe Biden a salué lundi la reprise de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, comme une "victoire importante" pour Kiev face à la Russie mais estimé que l'évolution de la situation sur le terrain allait "ralentir" pendant l'hiver.

"Je pense qu'on va voir les choses ralentir à cause de l'hiver (...) mais je pense que l'issue (du conflit) reste à voir, outre que je suis confiant dans le fait que la Russie ne va pas occuper" l'Ukraine, a déclaré Joe Biden devant la presse sur l'île indonésienne de Bali, où il doit participer au G20.

  • 15 h 07 : 106 000 réfugiés ukrainiens en France en 2022, selon un rapport parlementaire

La France a accueilli environ 106 000 réfugiés ukrainiens depuis l'invasion russe en février, pour un budget estimé à quelque 600 millions d'euros en 2022, selon un rapport publié lundi par les députés Stella Dupont et Mathieu Lefèvre (Renaissance).

Selon leur rapport, "le nombre de personnes accueillies (majeurs et mineurs) est estimé aux environs de 106 000, soit un contingent proche de l'objectif de 100 000 personnes fixé par le président de la République le 15 mars 2022".

  • 15 h 05 : Berlin nationalise la filiale allemande du Russe Gazprom

L'État allemand a annoncé lundi la nationalisation de la filiale allemande du géant russe Gazprom afin de sauver de la faillite ce fournisseur de gaz qu'il administre déjà depuis avril et qui est surendetté.

Il s'agit de garantir la "sécurité d'approvisionnement en gaz" de Allemagne, indique le ministère allemand de l'Économie dans un communiqué.

Berlin nationalise ainsi pour la deuxième fois en quelques mois un groupe énergétique de premier plan, après avoir déjà sauvé l'Allemand Uniper, asphyxié par les coupures de gaz russe.

  • 14 h 29 : Joe Biden et Xi Jinping d'accord "sur leur opposition" à tout recours à l'arme nucléaire en Ukraine

Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping se sont mis d'accord lundi sur leur "opposition" à tout recours à l'arme nucléaire en Ukraine, a affirmé la Maison Blanche alors que Pékin refuse de condamner l'invasion russe.

"Le président Biden et le président Xi ont réitéré leur accord sur le fait qu'une guerre nucléaire ne devrait jamais être menée et ne peut jamais être gagnée, et ont souligné leur opposition à un recours ou une menace de recours aux armes nucléaires en Ukraine", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

  • 13 h 41 : Sergueï Lavrov "en bonne santé" après des examens avant le G20

Le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, est en bonne santé après avoir subi deux examens médicaux dans un hôpital de Bali, a indiqué un responsable du ministère de la Santé indonésien, après que la Russie a démenti son hospitalisation.

La Russie avait plus tôt, vidéo à l'appui, démenti des informations publiées sur l'hospitalisation du chef de la diplomatie russe à son arrivée au G20 à Bali, en Indonésie.

"C'est du fake du plus haut niveau", avait affirmé sur Telegram la porte-parole du ministre, Maria Zakharova.

  • 13 h 27 : l'Ukraine a payé un "prix élevé" pour reprendre Kherson, dit Zelensky

L'Ukraine a payé "un prix élevé" pour reprendre Kherson aux Russes, a affirmé le président Volodymyr Zelensky, lors d'une visite surprise dans cette ville du sud du pays libérée il y a trois jours.

"Le prix de cette guerre est élevé. Des gens ont été blessés, un grand nombre de personnes sont mortes", a-t-il dit, soulignant "les combats acharnés" pour reprendre Kherson. "Nous allons pas à pas dans tous les territoires temporairement occupés de notre pays. (...) C'est un chemin long et difficile", a-t-il ajouté, cité dans un communiqué de la présidence ukrainienne.

L'Ukraine a payé un "prix élevé" pour reprendre Kherson, dit Volodymyr Zelensky
  • 13 h 19 : l'accord céréalier "essentiel pour la sécurité alimentaire mondiale", dit le chef de l'ONU

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a jugé, avant le sommet du G20, "essentiel pour la sécurité alimentaire mondial" l'accord permettant l'exportation de céréales ukrainiennes, qui expire cette semaine.

"L'initiative en faveur des céréales de la mer Noire et les efforts visant à garantir que les denrées alimentaires et les engrais russes puissent circuler sur les marchés mondiaux, sont essentiels pour la sécurité alimentaire mondiale", a averti M. Guterres lors d'une conférence de presse avant le sommet du G20 sur l'île indonésienne de Bali, appelant à "agir de toute urgence pour éviter la famine et la faim dans un nombre croissant d'endroits dans le monde".

  • 13 h 12 : la Russie revendique la conquête d'une localité de l'est de l'Ukraine

L'armée russe a affirmé avoir pris la ville de Pavlivka, située dans l'est ukrainien, un rare succès revendiqué par Moscou après des semaines de revers et de retraites.

"Le 14 novembre, à l'issue de combats acharnés, les soldats russes ont totalement libéré la localité de Pavlivka, dans la République populaire de Donetsk", a indiqué sans plus de précisions le ministère russe de la Défense dans un bref communiqué, utilisant le nom donné par la Russie à cette région de l'est de l'Ukraine dont Moscou revendique l'annexion.

  • 13 h 05 : au G20, Macron veut que la Chine fasse "pression" sur la Russie

Le président français Emmanuel Macron va insister mardi auprès de son homologue chinois Xi Jinping sur le fait qu'il est aussi dans "l'intérêt" de la Chine de "faire pression" sur la Russie concernant l'Ukraine, a déclaré lundi la présidence française.

Il va lui dire "ton intérêt comme le mien est de faire pression sur la Russie pour qu'elle retourne à la table des négociations et respecte le droit international", a relevé la présidence française.

Le président français doit rencontrer mardi le président chinois en marge du sommet du G20, à Bali en Indonésie. 

  • 12 h 59 : "Il est impossible de tuer l'Ukraine", affirme Zelensky depuis Kherson

"Il est impossible de tuer l'Ukraine", a lancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite surprise dans la ville de Kherson, reprise aux Russes en fin de semaine dernière.

"(La Russie) a montré au monde entier qu'elle peut tuer. Mais nous tous, nos forces armées, notre garde nationale et les services de renseignement ont montré qu'il est impossible de tuer l'Ukraine", s'est félicité Volodymyr Zelensky, cité dans un communiqué de la présidence ukrainienne.

  • 12 h 50 : le chef de l'Otan prévoit des "mois difficiles" pour l'Ukraine 

"Les mois à venir seront difficiles" pour l'Ukraine, a averti le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, alors que le pays célèbre la libération de Kherson, ville-clé du sud du pays reprise aux Russes la semaine dernière.

"Nous ne devons pas commettre l'erreur de sous-estimer la Russie", a déclaré Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse à La Haye. "L'objectif de Poutine est de laisser l'Ukraine froide et sombre cet hiver", a-t-il poursuivi.

  • 12 h 09 : Zelensky chante l'hymne nationale à Kherson, où le drapeau ukrainien est hissé 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a chanté l'hymne national à Kherson, ville libérée du sud de l'Ukraine, où le drapeau bleu et jaune a été hissé devant le bâtiment de l'administration régionale.

Selon une vidéo postée sur Twitter par le chef de cabinet de la présidence ukrainienne, Andriï Iermak, on pouvait voir Volodymyr Zelensky, main sur le cœur, entonner devant des militaires et des habitants les paroles de l'hymne national : "Nos ennemis périront, comme la rosée au soleil, et nous aussi, frères, allons gouverner, dans notre pays."

🇺🇦 pic.twitter.com/f86y0znU9a

— Andriy Yermak (@AndriyYermak) November 14, 2022
  • 11 h 12 : Kherson appartient à la Russie, dit le Kremlin après la visite de Zelensky

Le Kremlin a souligné que la ville ukrainienne de Kherson appartenait à la Russie, réagissant à la venue dans cette cité du sud ukrainien du président Volodymyr Zelensky, quelques jours après la retraite des forces russes.

"Nous ne commenterons pas, vous savez bien que c'est le territoire de la Fédération de Russie", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, alors que les forces russes se sont retirées la semaine passée de cette ville, capitale de la région de Kherson dont Moscou revendique l'annexion.

  • 10 h 53 : Zelensky visite la ville de Kherson reprise aux Russes

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, en tenue de style militaire mais sans porter de casque ni de gilet pare-balles, selon des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, a visité Kherson, ville clé du dud du pays reprise aux Russes la semaine dernière, a indiqué à l'AFP une source au sein de la présidence ukrainienne. 

"Gloire à l'Ukraine !", lui ont crié des habitants depuis le balcon d'un immeuble. "Gloire aux héros !", ont répondu conformément à la tradition le chef de l'État et ceux qui l'accompagnaient.

  • 7 h 10 : les dirigeants des banques centrales française et allemande soulignent le besoin d'unité 

La guerre en Ukraine, l'inflation et la crise énergétique rendent plus que jamais nécessaire d'accélérer le projet d'Union des marchés de capitaux (UMC) de l'Union européenne pour financer ses "transformations verte et numérique", estiment les dirigeants des banques centrales française et allemande dans une tribune commune.

Dans ce texte, publié par Les Échos et Handelsblatt, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, et Joachim Nagel, président de la Banque fédérale d'Allemagne, cherchent à faire preuve d'unité dans un contexte de relations tendues entre Paris et Berlin.

  • 4 h : l'absence de Poutine au G20, symbole d'une "impasse" sur l'Ukraine

Alors que ses troupes mènent une offensive contre l'Ukraine, le président russe a choisi de ne pas prendre de risque et n'ira pas au sommet du G20 qui se tient à partir de mardi à Bali, en Indonésie.

"Lors d'un sommet, il faut avoir des entretiens et se faire photographier. Là, avec qui allait-il parler et se faire prendre en photo ?", s'interroge le politologue russe Alexeï Malachenko, "pas surpris" de cette décision.

Présent ou non, son offensive en Ukraine dominera l'agenda du G20 : vivement dénoncé par les pays occidentaux, le conflit a provoqué ou aggravé plusieurs crises mondiales, notamment économique et climatique.

  • 3 h 16 : activité russe sur la rive gauche du Dniepr

Dans la nuit de dimanche à lundi, le commandement sud de l'armée ukrainienne a affirmé que les forces russes continuaient à "mettre en place une défense sur la rive gauche du Dniepr" et "des lignes de défense supplémentaires à plusieurs niveaux pour tenir les frontières occupées".

Moscou "continue d'infliger des dommages par le feu à nos troupes et aux localités libérées le long de la rive droite du Dniepr en utilisant aviation, artillerie lourde, MLRS (lance-roquettes, ndlr) et mortiers", a-t-il ajouté.

  • 2 h 10 : mettre fin à la guerre en Ukraine, meilleur moyen de redresser l'économie mondiale, pour Washington

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a estimé que mettre fin à la guerre en Ukraine constituait le meilleur moyen de répondre aux difficultés de l'économie mondiale, dans un message apparent à la Russie avant le sommet du G20 en Indonésie.

"Mettre fin à la guerre menée par la Russie constitue un impératif moral et tout simplement la meilleure chose à faire pour l'économie mondiale", a déclaré Janet Yellen à la presse en marge d'une rencontre avec son homologue français Bruno Le Maire, alors que Moscou a appelé le G20, qui rassemble les grandes économies mondiales, à se concentrer sur les questions économiques et financières plutôt que politiques et sécuritaires.

  • 00 h : Zelensky accuse les Russes d'"atrocités" à Kherson

Le président ukrainien a accusé les forces russes d'avoir commis des "atrocités" à Kherson, quelques jours après la reprise de la ville par les Ukrainiens.

"Les corps des tués sont retrouvés : ceux de civils et de militaires. Dans la région de Kherson, l'armée russe a laissé derrière elle les mêmes atrocités que dans d'autres régions de notre pays, où elle a pu entrer", a dit Volodymyr Zelensky, dimanche soir, lors de son allocution quotidienne.

Il a ajouté que 400 "crimes de guerre" russes avaient été documentés, sans préciser s'ils concernaient uniquement la région de Kherson.

Avec AFP et Reuters