Le président russe Vladimir Poutine a déclaré lundi que 50 000 soldats russes appelés dans le cadre de sa campagne de mobilisation servaient désormais dans des unités de combat en Ukraine, selon l'agence de presse Interfax. Kiev a annoncé avoir reçu de nouveaux systèmes de défense antiaérienne, de la part des États-Unis, de l'Espagne et de la Norvège. Voici le fil du 7 novembre.
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22 h 43 : la Corée du Nord qualifie d'"infondées" les accusations américaines sur des livraisons d'armes à la Russie
Le ministère nord-coréen de la Défense a qualifié d'"infondées" les accusations américaines selon lesquelles Pyongyang fournissait des munitions d'artillerie à la Russie pour sa guerre en Ukraine, a rapporté l'agence d'État nord-coréenne KCNA.
"Une fois de plus, nous voulons dire clairement qu'il n'y a jamais eu de 'contrats d'armements' avec la Russie et que nous n'en prévoyons pas à l'avenir", a déclaré dans un communiqué un haut responsable du ministère nord-coréen de la Défense nationale, cité par l'agence KCNA.
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21 h 33 : la région de Donetsk, dans l'Est, demeure l'"épicentre" des combats, selon Volodymyr Zelensky
Volodymyr Zelensky a déclaré que la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, demeure l'"épicentre" des combats dans le conflit, avec des centaines de Russes tués chaque jour.
"Des centaines d'entre eux sont tués chaque jour. Le sol devant les positions ukrainiennes est jonché de corps de ces occupants", a affirmé le président ukrainien.
Les villes de Bakhmout et d'Avdiïvka sont les points centraux des combats les plus violents dans la région de Donetsk.
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20 h 57 : le soutien à l'Ukraine restera "inébranlable" après les élections américaines, affirme la Maison Blanche
"Le soutien des États-Unis à l'Ukraine sera infaillible et inébranlable" quel que soit le résultat des élections législatives mardi, a dit la porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre.
Le président américain Joe Biden "est décidé à travailler avec les deux partis", démocrate et républicain, en ce sens, a-t-elle ajouté, alors que les conservateurs espèrent prendre le contrôle d'au moins une des deux chambres du Congrès américain.
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16 h 52 : "Le climat ne saurait être la variable d’ajustement de la guerre", déclare Emmanuel Macron
"Le climat ne saurait être la variable d’ajustement de la guerre lancée par la Russie sur le sol ukrainien", a déclaré le président français, Emmanuel Macron, lundi 7 novembre à Charm el-Cheikh, en Égypte, où sont réunis des chefs d’État et de gouvernement du monde entier pour la 27e Conférence de l'ONU sur le climat. "Nous ne sacrifierons pas nos engagements climatiques sous la menace énergétique de la Russie", a-t-il ajouté.
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16 h 21 : l'Ukraine accuse la Russie de pillages à Kherson
L'Ukraine accuse la Russie de piller des logements vidés de leurs habitants à Kherson et de les occuper avec des soldats en civil en vue de combats urbains que les deux pays pressentent comme l'une des plus importantes batailles depuis le début du conflit déclenché par l'invasion russe en février.
La Russie a ordonné ces derniers jours aux civils de quitter Kherson en prévision d'un assaut ukrainien contre cette ville du sud de l'Ukraine, la seule capitale régionale dont les forces russes ont réussi à s'emparer en plus de huit mois d'offensive. Kherson, qui comptait près de 300 000 habitants avant la guerre, est privée d'eau et d'électricité depuis 48 heures, rapportent les deux camps, qui se rejettent mutuellement la responsabilité de cette situation.
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15 h 31 : Vladimir Poutine affirme que 50 000 mobilisés officient désormais dans des unités de combat en Ukraine
Selon le président Vladimir Poutine, 50 000 soldats russes appelés dans le cadre de sa campagne de mobilisation servent désormais dans des unités de combat en Ukraine, a rapporté l'agence de presse Interfax.
Le président russe a précisé qu'un total de 80 000 soldats mobilisés se trouvaient "dans la zone d'opération militaire spéciale" et que le reste des quelque 320 000 appelés se trouvait dans des camps d'entraînement en Russie.
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15 h 19 : l'État ukrainien prend le contrôle de plusieurs entreprises "d'importance stratégique"
L'État ukrainien va prendre le contrôle de plusieurs entreprises "d'importance stratégique" afin d'aider à l'effort de guerre, dont le producteur d'hydrocarbures Ukrnafta et le constructeur aéronautique Motor Sich, a annoncé le gouvernement.
"La décision a été prise d'exproprier les actifs des entreprises d'importance stratégique pour les faire entrer au sein de la propriété de l'État", a indiqué lors d'une conférence de presse le secrétaire du Conseil de sécurité ukrainien, Oleksiï Danilov.
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11 h 59 : l'Ukraine dit avoir reçu de nouveaux systèmes de défense antiaérienne
L'Ukraine a annoncé lundi avoir reçu de la part des États-Unis, de l'Espagne et de la Norvège de nouveaux systèmes de défense antiaérienne, destinés à contrer les bombardements massifs de la Russie visant les infrastructures critiques.
"Les systèmes de défense aérienne NASAMS et Aspide sont arrivés en Ukraine ! Ces armes renforceront considérablement l'armée ukrainienne et rendront notre ciel plus sûr", a indiqué sur Twitter le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov.
Look who’s here!
NASAMS and Aspide air defence systems arrived in Ukraine!
These weapons will significantly strengthen #UAarmy and will make our skies safer.
We will continue to shoot down the enemy targets attacking us.
Thank you to our partners: Norway, Spain and the US. pic.twitter.com/ozP4eXhgOg
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11 h 04 : Moscou refuse de commenter des informations sur d'éventuels contacts avec Washington
Le Kremlin s'est refusé à tout commentaire sur un article du Wall Street Journal selon lequel les Américains ont eu des contacts avec des responsables russes en vue d'éviter une escalade dans le conflit ukrainien.
Selon le journal, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a eu des entretiens avec des conseillers du président russe Vladimir Poutine sur le scénario redouté d'une attaque nucléaire.
"Nous n'avons rien à dire sur cet article", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes.
"Une fois encore, je répète qu'il y a des informations véridiques mais que la plupart des autres relève de la pure spéculation", a-t-il ajouté.
Le porte-parole a réaffirmé que Moscou, qui a envahi l'Ukraine le 24 février, restait "ouvert" à des pourparlers avec les autorités de Kiev, mais que le refus de ces dernières bloquait les négociations.
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9 h : à Kiev, des coupures de courant programmées pour éviter un un blackout total
Depuis le 10 octobre, le système électrique ukrainien a été lourdement affecté par de multiples frappes russes qui ont visé des sites énergétiques.
Afin d'éviter un blackout total, l'opérateur national Ukrenergo a donc mis en place des coupures d'électricité programmées, dans la capitale comme dans de nombreuses villes et régions d'Ukraine.
Sur le site Internet de l'opérateur, il suffit d'indiquer son adresse et le planning des coupures apparaît pour la semaine, par roulement de quartiers.
Mais les coupures programmées ne suffisent plus à soulager le système électrique. Samedi, l'opérateur Ukrenergo a annoncé des restrictions supplémentaires avec des interruptions d'urgence, non prévues cette fois-ci.
À l'approche de l'hiver, le maire de la capitale, Vitali Klitschko, a dit envisager "le pire" scenario en cas de nouvelles frappes sur les sites énergétiques : "Celui où il n'y aura plus du tout d'électricité, d'eau et de chauffage."
Il a annoncé la préparation de "plus de mille points de chauffage" au cas où. "Nous avons acheté des générateurs électriques, stocké de l'eau et tout ce qui est nécessaire pour que ces points de chauffage puissent accueillir les gens", a-t-il assuré.
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8 h 30 : Kherson sans eau ni électricité après des frappes dont s'accusent Moscou et Kiev
Après deux frappes dont Russes et Ukrainiens se renvoient la responsabilité, la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, toujours occupée par l'armée russe malgré une poussée ukrainienne, était dimanche sans électricité ni eau et le barrage de Kakhovka, dans la même région, a été endommagé.
C'est la première coupure d'électricité et d'eau d'ampleur connue à Kherson, aux mains de l'armée russe depuis le début de son offensive en Ukraine le 24 février.
Kherson est la principale ville ukrainienne prise par les forces russes depuis février. Les troupes ukrainiennes se rapprochent depuis plusieurs semaines.
Depuis le début du conflit, les militaires ukrainiens ont très rarement touché les infrastructures énergétiques civiles dont les Russes se sont emparés, visant plutôt les lignes d'approvisionnement de l'armée russe.
La Russie, pour sa part, a détruit environ 40 % des infrastructures énergétiques ukrainiennes ces dernières semaines à l'aide de missiles et de drones suicides, qui ont entraîné des coupures d'électricité et d'eau dans de nombreux endroits, dont la capitale Kiev.
Avec AFP et Reuters