La Russie a annoncé suspendre sa participation à l'accord sur l'exportation des céréales ukrainiennes, après une attaque de drones sur sa flotte dans la baie de Sébastopol, en Crimée annexée, qui a endommagé un navire participant à la sécurité des convois chargés d'exporter ces céréales. Voici le fil du 29 octobre.
Ce fil n'est plus actualisé. Pour suivre l'actualité en Ukraine, c'est ici.
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22 h 20 : la Russie et l'Ukraine échangent 50 prisonniers de guerre
La Russie et l'Ukraine ont procédé à l'échange d'environ 50 prisonniers de guerre, rapportent Kiev et Moscou. Les services de renseignement militaire ukrainiens ont annoncé le retour de 52 détenus parmi lesquels des soldats, des marins, des garde-frontières, des membres de la garde nationale et des médecins.
Le ministère russe de la Défense a également déclaré que l'Ukraine avait remis à la Russie plus de 50 prisonniers de guerre après négociations. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que depuis mars dernier, la Russie avait libéré 1 031 prisonniers ukrainiens au total.
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21 h : Washington accuse la Russie de se servir de "l'alimentation comme d'une arme"
La Russie, qui a annoncé suspendre sa participation à l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, se sert de "l'alimentation comme d'une arme", a fustigé la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.
"La Russie essaie encore une fois d'utiliser la guerre qu'elle a initiée comme prétexte pour se servir de l'alimentation comme d'une arme, ce qui affecte directement des pays dans le besoin et les prix des denrées alimentaires à travers le monde, et exacerbe des crises humanitaires déjà graves et l'insécurité alimentaire", a déclaré Adrienne Watson dans un communiqué.
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18 h 21 : la Turquie "n'a pas été officiellement notifiée" par la Russie de son retrait
"La Turquie n'a pas été officiellement notifiée" par la Russie de son retrait de l'accord international sur les exportations de céréales, dont elle est un des garants avec les Nations unies, a indiqué à l'AFP une source sécuritaire.
L'accord signé le 22 juillet à Istanbul, avec la Russie et l'Ukraine et qui a permis d'exporter plus de 9 millions de tonnes de céréales et produits agricoles est supervisé depuis un centre de coordination conjointe (JCC) installé également dans la mégapole turque.
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17 h 58 : l'ONU appelle à préserver l'accord sur les exportations de céréales après l'annonce russe d'une suspension
Les Nations unies ont appelé à tout faire pour préserver l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, après l'annonce par la Russie qu'elle suspendait sa participation en raison de l'attaque de drones ayant visé ses navires en Crimée.
"Il est vital que toutes les parties s'abstiennent de toute action qui mettrait en péril l'accord céréalier de la mer Noire", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, soulignant que cet accord avait un "impact positif" pour l'accès à l'alimentation de millions de personnes à travers le monde.
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17 h 49 : Kiev dénonce un "faux prétexte" et appelle Moscou à "respecter ses obligations"
L'Ukraine a dénoncé le "faux prétexte" de l'attaque en Crimée utilisé par la Russie pour justifier la suspension de l'accord sur les exportations de céréales, appelant à faire pression pour que Moscou "respecte ses obligations".
"Moscou utilise un faux prétexte pour bloquer le couloir céréalier qui assure la sécurité alimentaire de millions de personnes. J'appelle tous les États à exiger de la Russie qu'elle mette fin à ses jeux de la faim et qu'elle s'engage à nouveau à respecter ses obligations", a indiqué sur Twitter le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba.
We have warned of Russia’s plans to ruin the Black Sea Grain Initiative. Now Moscow uses a false pretext to block the grain corridor which ensures food security for millions of people. I call on all states to demand Russia to stop its hunger games and recommit to its obligations.
— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) October 29, 2022-
17 h 43 : Elisabeth Borne "n'accorde aucun crédit" aux accusations russes contre le Royaume-Uni
La Première ministre française, Élisabeth Borne, a indiqué n'accorder "aucun crédit" aux propos de l'armée russe accusant Londres d'être impliqué dans les explosions ayant endommagé en septembre les gazoducs russes Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique.
"Il y a une enquête qui est en cours et, moi, je n'accorde aucun crédit à ce qui a pu être annoncé ce matin", a expliqué la cheffe du gouvernement français lors d'une conférence de presse en marge d'un déplacement à Lisbonne, aux côtés de son homologue portugais Antonio Costa.
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16 h 55 : la Russie suspend sa participation à l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes
La Russie a annoncé suspendre sa participation à l'accord assurant la poursuite des exportations de céréales ukrainiennes, vitales pour l'approvisionnement alimentaire des pays pauvres, après l'attaque de drones ayant visé dans la matinée des navires russes en Crimée.
"Compte tenu de l'acte terroriste réalisé par le régime de Kiev avec la participation d'experts britanniques contre des navires de la flotte de la mer Noire et des navires civils impliqués dans la sécurité des couloirs céréaliers, la Russie suspend sa participation à la mise en œuvre de l'accord sur les exportations des produits agricoles des ports ukrainiens", a annoncé le ministère russe de la Défense sur Telegram.
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16 h 17 : la Russie va soumettre au Conseil de sécurité de l'ONU la question des attaques de Sébastopol et de Nord Stream
La Russie a annoncé son intention de soulever auprès du Conseil de sécurité de l'ONU la question de l'attaque de drones ayant visé la baie de Sébastopol en Crimée annexée et celle des explosions ayant endommagé en septembre les gazoducs Nord Stream en mer Baltique.
"La partie russe entend attirer l'attention de la communauté internationale, notamment par l'intermédiaire du Conseil de sécurité des Nations unies, sur la série d'attaques terroristes perpétrées contre la Russie en mer Noire et en mer Baltique, y compris avec l'implication de la Grande-Bretagne", a indiqué sur Telegram la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
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15 h 02 : la Défense britannique dénonce de "fausses affirmations" russes pour "détourner l'attention"
Le ministère britannique de la Défense a dénoncé les "fausses affirmations" de Moscou pour "détourner l'attention", après que l'armée russe a accusé le Royaume-Uni d'être impliqué dans les explosions sur les gazoducs Nord Stream et une attaque de drones.
"Pour détourner l'attention de sa gestion désastreuse de l'invasion illégale de l'Ukraine, le ministère russe de la Défense a recours à la diffusion de fausses affirmations d'une ampleur épique", a tweeté la Défense britannique. "Cette histoire inventée en dit plus sur les disputes au sein du gouvernement russe que sur l'Occident", a ajouté le ministère britannique.
To detract from their disastrous handling of the illegal invasion of Ukraine, the Russian Ministry of Defence is resorting to peddling false claims of an epic scale
This invented story, says more about arguments going on inside the Russian Government than it does about the west
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13 h 11 : l'armée russe accuse Londres d'être impliqué dans les explosions sur les gazoducs Nord Stream
L'armée russe a accusé samedi Londres d'être impliqué dans les explosions ayant provoqué des fuites en septembre sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe.
"Des représentants d'une unité de la marine britannique ont participé à la planification, à la fourniture et à la mise en œuvre de l'acte terroriste en mer Baltique le 26 septembre afin de porter atteinte aux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.
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13 h 08 : l'armée russe accuse l'Ukraine et la Grande-Bretagne de l'attaque de drones sur sa flotte en Crimée
L'armée russe a imputé samedi à l'Ukraine et à la Grande-Bretagne l'attaque massive de drones ayant visé sa flotte de la mer Noire en Crimée, péninsule annexée par Moscou, qui a provoqué des "dégâts mineurs" sur l'un des navires.
"La préparation de cet acte terroriste et la formation du personnel militaire du 73e centre ukrainien des opérations maritimes spéciales ont été menées par des spécialistes britanniques basés à Otchakov, dans la région de Mykolaïv en Ukraine", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram. Ces navires participaient à la protection des convois chargés d'exporter les céréales ukrainiennes, selon Moscou.
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13 h 06 : les navires attaqués par des drones en Crimée participaient aux exportations de céréales ukrainiennes
Selon Moscou, l'attaque en Crimée a impliqué "neuf véhicules aériens sans pilote et sept drones maritimes autonomes" et a visé des navires qui participent à la sécurité des convois chargés d'exporter les céréales ukrainiennes à la faveur d'un accord conclu sous égide de l'ONU et de la Turquie. Par ailleurs, le ministère russe de la Défense a lui rapporté des "dégâts mineurs" sur le navire dragueur de mines Ivan Goloubets, ainsi que sur le barrage de confinement de la baie.
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12 h 42 : 17 milliards d'euros d'avoirs russes gelés dans l'UE
Quelque 17 milliards d'euros d'avoirs d'oligarques et entités russes ont été gelés dans l'Union européenne suite aux sanctions contre la Russie en réponse à la guerre en Ukraine, a annoncé samedi le commissaire européen à la Justice Didier Reynders.
"Jusqu'ici, les avoirs de 90 personnes ont été gelés, soit plus de 17 milliards d'euros dans sept États membres, dont 2,2 milliards en Allemagne", a-t-il déclaré dans un entretien aux médias du groupe allemand Funke, dont le quotidien Westdeutsche Allgemeine Zeitung.
"S'il s'agit d'argent criminel confisqué par l'UE, il est possible de le transférer à un fonds de compensation pour l'Ukraine", a précisé le commissaire dans l'entretien publié samedi.
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12 h 26 : l'attaque de drones sur la Crimée samedi a été la "plus massive" du conflit
L'attaque de drones ayant visé samedi des installations de la flotte russe de la mer Noire en Crimée, péninsule annexée par Moscou, a été la plus "massive" du conflit en Ukraine, a annoncé le gouverneur prorusse de la ville de Sébastopol.
"Cette nuit a eu lieu l'attaque la plus massive de drones et de véhicules de surface pilotés à distance sur les eaux de la baie de Sébastopol dans l'histoire" du conflit, a déclaré Mikhaïl Razvojaïev, cité par l'agence TASS.
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8 h 46 : la diplomatie russe reproche à Washington d'abaisser le "seuil nucléaire" en Europe
La Russie a déclaré samedi que le déploiement accéléré d'armes nucléaires tactiques américaines B61 modernisées sur des bases de l'Otan en Europe aurait pour conséquence d'abaisser le "seuil nucléaire" et que Moscou devait en tenir compte dans sa planification militaire.
"Nous ne pouvons pas ignorer les projets de modernisation des armes nucléaires, ces bombes classiques qui se trouvent en Europe", a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères russe Alexandre Grouchko à l'agence de presse RIA.
"Les États-Unis sont en train de les moderniser, d'augmenter leur précision et de réduire la puissance de la charge nucléaire, c'est-à-dire qu'ils les transforment en armes de champ de bataille, donc qu'ils abaissent le seuil nucléaire", a estimé Alexandre Grouchko.
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8 h 20 : la marine russe dit avoir repoussé une attaque au drone dans la baie de Sébastopol
La marine russe a repoussé une attaque au drone dans la baie de Sébastopol contre la Flotte russe de la mer Noire, a déclaré le gouverneur de cette ville de la péninsule annexée de Crimée.
"Des navires de la Flotte russe de la mer Noire sont en train de repousser un UAV (véhicule aérien sans pilote) dans la baie de Sébastopol", a affirmé Mikhaïl Razvojaïev. "Aucune installation dans la ville n'a été touchée. La situation est sous contrôle", a-t-il ajouté.
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1 h 04 : l'Onu appelle l'Ukraine et la Russie à prolonger l'accord sur les céréales
Le secrétaire général de l'ONU a appelé vendredi "toutes les parties" à faire "tous les efforts" pour prolonger l'accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, a indiqué son porte-parole, insistant sur la nécessité de lever rapidement les "obstacles" aux exportations russes.
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00 h 11 : le secteur high-tech néerlandais fournit inconsciemment Moscou
Le service de renseignement militaire néerlandais a averti des entreprises que Moscou tente d'obtenir des pièces de haute technologie pour la guerre en Ukraine par le biais de sociétés écrans créées pour échapper aux sanctions occidentales, ont rapporté vendredi des médias locaux.
Avec AFP et Reuters