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L'actu en dessin : en Ukraine, la menace d'une "bombe sale"

Depuis le 23 octobre, Moscou accuse Kiev de vouloir entrer dans la "phase finale" du conflit et de préparer une "bombe sale", soit une bombe radiologique. Accusations que le président ukrainien et ses alliés occidentaux ont démentie. Ils dénoncent une manipulation de la Russie pour préparer une attaque sous faux drapeau et justifier ainsi une nouvelle escalade militaire, alors que la contre-offensive ukrainienne progresse dans le sud du pays.

Vladimir Poutine a accusé à plusieurs reprises, cette semaine, l'Ukraine de préparer l'explosion d'une "bombe sale", des allégations que Kiev et les Occidentaux ont dénoncé comme "absurdes".

Kiev, qui dément toute velléité d'utiliser une telle arme, et ses alliés occidentaux redoutent que de telles accusations ne servent de prétexte pour une escalade du conflit ou l'usage d'armes nucléaires par la Russie, dont les responsables ont menacé à plusieurs reprises en cas de menace importante.

Une bombe radiologique ou "bombe sale" est constituée d'explosifs conventionnels entourés de matériaux radioactifs destinés à être disséminés en poussière au moment de l'explosion.

Jeudi, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a annoncé qu’elle allait visiter "cette semaine" deux sites ukrainiens à la demande de Kiev, selon un communiqué, alors que le président russe Vladimir Poutine accuse l'Ukraine d'effacer les preuves de préparation d'une "bombe sale".

L'Agence a réaffirmé jeudi avoir inspecté un des deux lieux "il y a un mois", soulignant qu'"aucune activité nucléaire non déclarée n'y avait été trouvée". Vladimir Poutine avait réclamé une mission "au plus vite". Selon lui, l'Ukraine veut utiliser une arme radioactive "pour pouvoir dire plus tard que c'était la Russie qui avait effectué une frappe nucléaire".

Ces accusations interviennent alors que, depuis début septembre, l'armée ukrainienne avance progressivement dans la région de Kherson, annexée par Moscou à la fin du même mois, mais que la Russie ne contrôle pas entièrement.

Les gains territoriaux réalisés par les soldats ukrainiens ont ainsi poussé les autorités pro-russes à demander à la population civile de quitter leur domicile et de traverser le fleuve Dnipro vers la rive gauche, plus éloignée de la ligne de front.

Le scénariste et dessinateur canadien André-Philippe Côté s’est fait connaître par la bande dessinée. Après s’être intéressé à la science-fiction et à la recherche graphique, il publie, dans les années 1990, six albums de son héros philosophe Baptiste le Clochard, ainsi que deux albums d’avant-garde, "Castello" et "Victor et Rivière". Dans le courant des années 2000, paraissent également trois albums mettant en scène le docteur Smog, un psy loufoque et attachant. André-Philippe Côté a longtemps été illustrateur pour la revue d’humour Safarir et le quotidien de la Ville de Québec, Le Soleil, où il officie également depuis 1997 comme caricaturiste éditorialiste. Un recueil de ses meilleures caricatures ("De tous les... Côté", éd. La Presse) paraît chaque année depuis cette date et trois grandes expositions lui ont été consacrées.

Cartooning for Peace est un réseau international de dessinateurs engagés à promouvoir, par l’universalité du dessin de presse, la liberté d’expression, les droits de l’Homme et le respect mutuel entre des populations de différentes cultures ou croyances.