logo

Plus d'un millier de localités sans électricité en Ukraine après des frappes russes

De nouvelles frappes russes ont touché mardi des infrastructures énergétiques dans plusieurs villes d'Ukraine, dont la capitale Kiev. Plus de 1 100 localités restent privées d'électricité, selon les autorités ukrainiennes. En Allemagne, le chef de l'agence de cybersécurité, Arne Schönbohm, a été démis de ses fonctions. Il est soupçonné d'entretenir des liens avec des entités proches du Kremlin. Le fil du 18 octobre.

  • 1 h 53 : Moscou aura besoin d'au moins deux ans pour rebâtir son armée, selon le ministre estonien de la Défense

La Russie aura probablement besoin de deux à quatre années pour rebâtir ses forces armées au niveau d'avant la guerre qu'elle mène en Ukraine, a estimé mardi le ministre estonien de la Défense, plaidant pour une pression continue sur Moscou.

Lors d'un déplacement à Washington, Hanno Pevkur a prédit un long conflit et a exhorté l'Occident à se tenir aux côtés des Ukrainiens jusqu'à ce qu'ils parviennent à la victoire pour "le monde libre".

  • 23 h 19 : aux États-Unis, les républicains brandissent l'Ukraine comme argument de campagne

Un influent élu républicain a prévenu mardi que son parti ne signerait pas de "chèque en blanc" à l'Ukraine s'il remporte, comme les sondages le prédisent, la majorité des sièges de la Chambre des représentants aux élections américaines de mi-mandat.

L'avertissement, venu de Kevin McCarthy, le chef des républicains à la chambre basse du Congrès, est la première indication des difficultés à venir pour Kiev si le soutien du Congrès au financement de sa défense, jusqu'ici largement consensuel, venait à s'amenuiser.

 "Je pense qu'on va se retrouver en récession et on ne va pas écrire de chèque en blanc à l'Ukraine. Ce n'est pas possible", a déclaré Kevin McCarthy au site d'informations politiques Punchbowl News.

  • 22 h 48 : l'Ukraine accuse la Russie d'avoir "enlevé" deux employés d'une centrale nucléaire

L'opérateur ukrainien Energoatom a accusé la Russie d'avoir "enlevé" deux cadres de la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Europe, qu'elle occupe depuis mars dans le sud de l'Ukraine.

Selon Energoatom, le chef du service informatique Oleg Kostioukov et l'adjoint au directeur de la centrale Oleg Ocheka ont été emmenés par les forces russes lundi "vers une destination inconnue".

L'opérateur ukrainien a appelé sur les réseaux sociaux le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, à "faire tous les efforts" possibles pour obtenir leur libération.

La centrale de Zaporijjia est régulièrement victime de bombardements et de coupures de courant, faisant craindre pour la sécurité de cette installation.

Le personnel est en outre sous pression: Kiev a accusé à plusieurs reprises les forces russes de maltraiter les employés ou de les maintenir en détention. 

  • 21 h 52 : les drones iraniens utilisés par Moscou sont un symbole de sa "faillite militaire et politique", selon Zelensky

Les drones iraniens, utilisés massivement ces derniers jours par Moscou pour frapper des infrastructures énergétiques ukrainiennes, sont un symbole de la "faillite militaire et politique" des troupes russes, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Le fait même que la Russie appelle l'Iran à l'aide est la reconnaissance par le Kremlin de sa faillite militaire et politique", a raillé Volodymyr Zelensky dans son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux.

  • 21 h 03 : l'Iran se dit prêt à parler avec Kiev après les accusations "infondées" sur les drones

L'Iran s'est dit prêt à s'entretenir avec Kiev afin de clarifier les affirmations, jugées "sans fondement", selon lesquelles Téhéran fournit à la Russie des armes et des drones utilisés dans son offensive contre l'Ukraine.

Kiev et ses alliés occidentaux ont accusé la Russie d'utiliser des drones de fabrication iranienne ces dernières semaines pour mener des attaques en Ukraine.

Le Kremlin a affirmé mardi ne pas avoir connaissance de l'utilisation de telles armes par l'armée russe.

Jugeant ces affirmations "sans fondement" et "fondées sur de fausses informations", le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Nasser Kanani a assuré mardi que "l'Iran était prêt à la négociation et à la discussion avec l'Ukraine pour résoudre ces accusations", selon un communiqué.

  • 20 h 43 : Kiev dénonce "l'inaction" du CICR pour les prisonniers ukrainiens aux mains des Russes

Kiev a dénoncé "l'inaction" du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour aider ses soldats prisonniers des Russes auxquels l'organisation internationale n'a pas encore pu rendre visite.

"Malheureusement, à chaque échange, nous constatons que l'inaction du CICR a conduit à ce que nos prisonniers de guerre et otages civils soient quotidiennement torturés par la faim, par des électrocutions", a regretté le chargé des droits humains ukrainien, Dmytro Loubinets, cité dans un communiqué de la présidence.

Selon lui, le CICR ne remplit pas son mandat, qui prévoit la visite de prisonniers militaires et civils dans les zones de conflit.

  • 19 h 56 : l'armée russe s'apprête à évacuer la population de Kherson

L'armée russe s'apprête à évacuer la population de la ville de Kherson, capitale de la région éponyme annexée par la Russie dans le sud ukrainien, face à une contre-offensive de Kiev, a annoncé le commandant des forces russes en Ukraine.

"L'armée russe va assurer avant tout l'évacuation sécurisée de la population" de Kherson où les frappes ukrainiennes visant les infrastructures civiles "créent une menace directe pour la vie des habitants", a déclaré le général Sergueï Sourovikine à la chaîne de télévision publique russe Rossia 24, en soulignant que la situation en ville était "très difficile".

  • 19 h 52 : l'armée russe affirme que la situation est "tendue" pour ses troupes en Ukraine

L'armée russe a affirmé que la situation sur le terrain en Ukraine était "tendue" pour ses troupes face à une contre-offensive ukrainienne, après plusieurs revers marquants dans l'est et le sud.

"La situation dans la zone de l'opération militaire spéciale peut être qualifiée de tendue. L'ennemi n'abandonne pas ses tentatives d'attaques sur les positions des troupes russes", a déclaré à la télévision publique russe Rossia 24 le général Sergueï Sourovikine, en charge des opérations en Ukraine depuis dix jours.

Selon lui, la situation est "très difficile", en particulier à Kherson, capitale de la région éponyme occupée militairement par la Russie depuis le printemps et annexée en septembre dans le sud de l'Ukraine, en raison des frappes ukrainiennes visant "les infrastructures sociales, économiques et industrielles" de la ville.

  • 18 h 48 : deux bombardiers russes interceptés au large de l'Alaska

L'armée de l'air américaine a intercepté lundi deux bombardiers russes Tu-95 près des côtes de l'Alaska, a indiqué le commandement de la sécurité aérienne des États-Unis et du Canada (Norad).

Deux chasseurs "ont intercepté deux bombardiers russes Tu-95 Bear-H entrant dans la zone d'identification de la défense aérienne de l'Alaska le 27 juin", a indiqué Norad dans un communiqué.

Les avions russes "sont restés dans l'espace aérien international et n'ont pas pénétré dans l'espace aérien des États-Unis ou du Canada", a précisé le commandement nord-américain.

La zone d'identification de la défense aérienne (Adiz) est un périmètre dans lequel le trafic aérien est surveillé par l'armée d'un ou plusieurs pays, au-delà de son espace aérien national, pour disposer d'un temps de réaction supplémentaire en cas de manœuvre hostile.

Au moment où les tensions entre les États-Unis et la Russie sont vives en raison des menaces nucléaires de Moscou, l'armée américaine a précisé que l'activité russe dans la zone d'identification américaine n'était "pas considérée comme une menace ni une provocation".

Les interceptions d'appareils russes dans cette zone très proche de l'extrême-orient russe sont relativement fréquentes.

  • 18 h 19 : la Russie ne voit "aucun sens" à garder la même présence diplomatique en Occident 

La Russie ne voit "aucun sens" à garder la même présence diplomatique en Occident, a affirmé le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en annonçant que Moscou allait désormais se concentrer sur l'Asie et l'Afrique.

"Il n'y a aucun sens et aucune envie, naturellement, de garder la même présence dans les pays occidentaux", a déclaré Sergueï Lavrov, lors d'une rencontre avec des jeunes diplômés récemment embauchés par le ministère russe des Affaires étrangères. "Les pays du tiers monde, en Asie comme en Afrique, ont besoin au contraire d'une attention supplémentaire", a-t-il assuré.

  • 17 h 38 : le bilan du crash d'un avion militaire en Russie passe à 15 morts

Quinze personnes ont perdu la vie à la suite du crash d'un avion militaire russe à Ieïsk, une ville du sud-ouest de la Russie, et Vladimir Poutine a présenté ses condoléances aux familles endeuillées.

Les enquêteurs ont dit privilégier la piste d'un "défaut technique" sur l'appareil, un Soukhoï 34, pour expliquer l'accident survenu la veille dans cette cité de 90 000 habitants située en face du port ukrainien de Marioupol, dévasté par les forces russes au début du conflit.

"Une victime est décédée de ses brûlures", a indiqué sur Telegram Anna Minkova, vice-gouverneure de la région russe de Krasnodar, faisant passer le bilan de cette catastrophe à 15 morts.

Elle a précisé que le nombre de blessés s'élevait au total à 43 personnes dont 9 enfants. Parmi cette quarantaine de personnes, 25 se trouvent encore à l'hôpital, dont trois dans un état critique.

Vladimir Poutine "présente ses plus sincères condoléances aux familles qui ont perdu leurs proches dans cette catastrophe", a dit à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

L'accident a eu lieu lundi soir, quand le Soukhoï 34 s'est écrasé pendant un vol d'entraînement en plein milieu de barres d'immeubles.

  • 17 h 33 : des blindés français en route vers la Roumanie pour renforcer le flanc oriental de l'Otan 

Deux premiers convois de véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) sont partis mardi matin du camp militaire de Mourmelon-le-Grand (Marne, dans l'est de la France) en direction de la Roumanie, dans le cadre de l'opération Aigle, qui vise à renforcer dans la durée la défense du flanc oriental de l'Otan.

Des chars Leclerc doivent également rejoindre dans les prochains jours le base militaire de Cincu, au centre du pays, afin de renforcer cette mission sous commandement français, lancée le 28 février 2022 en réaction aux frappes russes en Ukraine.

"La France honore ses engagements au profit de l'Otan et de nos partenaires", a souligné le général de division François Goguenheim, à la tête du poste de commandement Terre Europe-Continentale à Lille.

"Il n'y a pas eu d'opération logistique de cette importance en Europe depuis (l'opération) Daguet", nom donné à la participation française à la coalition internationale formée après l'invasion du Koweit par l'Irak au début des années 1990, a-t-il ajouté.

Une dizaine de convois doit progressivement quitter Mourmelon pour la Roumanie, transportant sur plus de 2 000 kilomètres à travers l'Europe une dizaine de chars Leclerc, ainsi qu'une vingtaine de véhicules blindés.

  • 17 h 30 : l'agence Reuters confirme que l'Iran va livrer des missiles à la Russie

L'Iran s'est engagé à fournir à la Russie des missiles sol-sol et davantage de drones, a appris l'agence Reuters de deux hauts responsables et de deux diplomates iraniens, confirmant ainsi des informations du Washington Post.

L'accord a été conclu le 6 octobre lors d'une visite à Moscou du premier vice-président iranien, Mohammad Mokhber, de deux hauts responsables des Gardiens de la révolution et d'un responsable du Conseil suprême de la sécurité nationale.

"Les Russes ont demandé davantage de drones et des missiles balistiques iraniens dotés d'une précision améliorée, notamment des missiles Fateh et Zolfaghar", a précisé l'un des diplomates iraniens.

  • 17 h 15 : le conflit du Donbass "a déchiré des familles devenues irréconciliables"

Dans son dernier film "Ukraine : chronique d'une guerre annoncée", la réalisatrice française Anne Poiret revient sur les années qui ont précédé l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Huit ans de conflit dans l'est de l'Ukraine entre Ukrainiens et séparatistes pro-russes dont la guerre actuelle n'est que l'acte II. La journaliste, lauréate en 2007 du prix Albert Londres, rappelle dans ce documentaire la "réalité concrète" vécue par les habitants du Donbass avant l'invasion russe du 24 février. 

Plus d'un millier de localités sans électricité en Ukraine après des frappes russes
  • 15 h 53 : la diplomatie ukrainienne propose de rompre les liens avec Téhéran

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, a proposé à son président, Volodymyr Zelensky, de rompre les liens diplomatiques avec l'Iran, accusé de fournir des drones à Moscou pour ses bombardements.

"Compte tenu des nombreuses destructions causées par les drones iraniens à l'infrastructure civile de l'Ukraine, des morts et des blessés causés à notre peuple (...), je soumets à l'examen du président une proposition de rupture des relations diplomatiques avec l'Iran", a déclaré Dmytro Kouleba dans une vidéo postée sur Facebook.

Selon le chef de la diplomatie ukrainienne, Téhéran a fourni des drones iraniens à la Russie "tout en nous disant être contre la guerre et ne soutenir aucune des parties".

Ces derniers jours, Kiev a dénoncé à plusieurs reprises l'utilisation par la Russie de drones de fabrication iranienne – notamment des Shahed 136 kamikazes – pour frapper des infrastructures énergétiques civiles en Ukraine.

  • 15 h 45 : plus de 1 100 localités toujours sans électricité après les frappes russes

Plus de 1 100 localités en Ukraine sont toujours sans électricité, après les frappes russes des dix derniers jours qui ont notamment visé des infrastructures critiques, a annoncé mardi le service ukrainien des Situations d'urgence.

"À l'heure actuelle, 1 162 localités (...) restent privées d'électricité", a déclaré son porte-parole Oleksandre Khorounjy, ajoutant que jusqu'à 4 000 localités ont été concernées par des coupures de courant depuis le 7 octobre.

  • 15 h 15 : Berlin limoge le chef de son agence de cybersécurité pour ses liens présumés avec la Russie

Le chef de l'agence allemande de cybersécurité, Arne Schönbohm, a été démis de ses fonctions avec effet immédiat pour ses liens présumés avec la Russie, a annoncé mardi un porte-parole du ministère de l'Intérieur.

Arne Schönbohm était sur la sellette depuis des révélations de médias faisant état de sa proximité avec une association de conseil en cybersécurité, elle-même soupçonnée de contacts avec des services de renseignement russes.

"Les allégations bien connues et largement discutées dans les médias ont définitivement endommagé la confiance nécessaire du public en la neutralité et l'impartialité" du président de la plus importante autorité de cybersécurité d'Allemagne, a indiqué le ministère de l'Intérieur.

"Cela est d'autant plus vrai dans la situation de crise actuelle concernant la guerre hybride russe", a-t-il ajouté.

Le ministère précise qu'un examen de ces allégations est en cours. "Dans l'attente de la conclusion de cet examen, la présomption d'innocence s'applique naturellement à la personne de Arne Schönbohm", ajoute le ministère.

Ce limogeage intervient à un moment où l'Allemagne est sur le qui-vive face à d'éventuels actes de sabotage de Moscou. Après les fuites dans les gazoducs Nord Stream 1 et 2 construits pour acheminer le gaz russe en Europe, ce pays a subi le 8 octobre dernier un sabotage ferroviaire de grande ampleur, pour lequel certains ont évoqué la piste russe dans le contexte de la guerre en Ukraine.

  • 14 h 33 : À Izioum, la survie des Ukrainiens pendant l'occupation russe

À Izioum, pendant cinq mois, des familles ukrainiennes avec des enfants en bas âge ont survécu à l'occupation russe, aux bombardements, et au manque de nourriture. Reportage de nos envoyés spéciaux Mélina Huet, Catherine Norris-Trent et Raïd Abu-Zaideh.

Plus d'un millier de localités sans électricité en Ukraine après des frappes russes
  • 14 h 15 : l'armée russe dit avoir repris un village dans la région de Kharkiv, une première depuis septembre

L'armée russe a affirmé avoir repris un village dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine, une première depuis qu'elle avait été chassée en septembre de cette zone par une contre-offensive ukrainienne.

"Lors d'opérations offensives, des unités de l'armée russe ont capturé la localité de Gorobivka", proche de la frontière avec la Russie, a déclaré le ministère de la Défense dans son rapport quotidien.

  • 14 h 10 : retour sur la libération de 108 femmes après un échange avec la Russie

Cent huit femmes, en grande partie des militaires, ont été libérées à la faveur d'un nouvel échange de prisonniers avec la Russie, a annoncé hier un conseiller de la présidence ukrainienne.

Plus d'un millier de localités sans électricité en Ukraine après des frappes russes
  • 13 h 03 : l'armée russe confirme des frappes sur des infrastructures énergétiques en Ukraine

L'armée russe a confirmé avoir frappé des infrastructures énergétiques en Ukraine lors d'une nouvelle série de bombardements qui ont provoqué des coupures d'électricité et d'eau dans plusieurs villes du pays dont la capitale Kiev.

"Les forces armées russes ont continué de frapper avec des armes aériennes et maritimes de haute précision et à longue portée le commandement militaire et les systèmes énergétiques d'Ukraine", a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien, assurant que "toutes les cibles [avaient] été touchées".

  • 12 h 39 : le Kremlin affirme que la mobilisation n'est pas achevée "pour le moment"

La mobilisation partielle de centaines de milliers de réservistes pour combattre en Ukraine n'est pas achevée "pour le moment", de nombreuses régions ayant toutefois déjà terminé le processus, a affirmé le Kremlin.

"Pour le moment, il n'y a pas encore de décret présidentiel [qui mettrait un terme à la mobilisation]", a indiqué à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Ces propos interviennent au lendemain de l'annonce par le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, de la fermeture des centres de mobilisation militaires dans la capitale russe, ouverts depuis près d'un mois. Le maire de Moscou avait estimé que la capitale russe avait recruté son quota d'hommes envoyés pour combattre en Ukraine, depuis l'annonce de la mobilisation partielle par le président Vladimir Poutine le 21 septembre.

Dmitri Peskov a affirmé que plusieurs régions avaient terminé le processus de mobilisation, sans toutefois indiquer lesquelles. "Le ministère de la Défense avait fixé des quotas pour chaque région. Certaines disent avoir achevé ce processus", a-t-il déclaré à la presse, promettant également que les autorités russes ne mobiliseraient pas plus que le chiffre annoncé de 300 000 réservistes appelés.

  • 12 h 01 : au moins deux morts dans les frappes russes à Kiev

Au moins deux personnes ont été tuées, mardi, dans les frappes russes qui ont visé des infrastructures essentielles à Kiev et provoqué des coupures d'électricité et d'eau sur une rive de la capitale, a indiqué le parquet ukrainien.

"Les forces armées russes […] ont lancé une attaque de missiles contre une installation d'approvisionnement en énergie sur la rive gauche de la capitale Kiev : selon les informations préliminaires, deux personnes ont été tuées et une blessée", a indiqué le parquet dans un communiqué.

  • 11 h 27 : le Kremlin dit ne pas savoir si son armée utilise des drones iraniens en Ukraine

Le Kremlin a assuré "ne pas avoir d'information" sur l'utilisation par son armée de drones de fabrication iranienne en Ukraine, Kiev accusant Moscou de s'en servir pour frapper des infrastructures d'approvisionnement en électricité et en eau.

"Nous n'avons pas de telles informations", a répondu le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à la question d'un journaliste de savoir si Moscou se servait de drones iraniens en Ukraine. "De la technologie russe est utilisée, avec des noms russes", a-t-il ajouté, tout en renvoyant vers le ministère de la Défense pour toute question complémentaire.

  • 11 h 19 : un tronçon de 50 mètres de Nord Stream 1 manquant après l'une des explosions

Un tronçon d'au moins 50 mètres du gazoduc Nord Stream 1 est manquant à la suite du sabotage présumé fin septembre en mer Baltique, selon de premières images sous-marines révélées mardi. 

Sur une vidéo publiée par le quotidien suédois Expressen, le gazoduc troué est visible pour la première fois, avec des morceaux de métal déchiqueté par une explosion. 

Första bilderna från sprängda gasröret på Östersjöns botten – här inträffade explosionen i Nord Stream 1. Expressen på plats vid södra Östersjön – läs mer och se bilder: https://t.co/dCtdzR00vU. pic.twitter.com/6FipgJijSJ

— Expressen (@Expressen) October 18, 2022

Filmées lundi à environ 80 mètres de profondeur, les images de l'un des quatre sites des fuites révèlent que plus de 50 mètres du gazoduc ont été détruits ou a minima recouverts par les fonds marins à la suite des explosions responsables des dommages, selon Expressen.

"Seule une force extrême peut tordre un métal aussi épais comme nous le voyons", explique le pilote de drone de l'agence norvégienne qui s'est chargé de conduire le drone submersible ayant filmé les images. 

Les deux gazoducs Nord Stream 1 et 2 ont été endommagés par au moins deux explosions dans les eaux de la mer Baltique ayant entraîné quatre fuites. 

  • 10 h 47 : pannes d'électricité à Kiev et d'autres régions après les frappes russes

Kiev et plusieurs autres régions du pays rencontrent des pannes d'électricité et d'eau courante, après les frappes russes ayant visé dans la matinée des infrastructures essentielles pour le deuxième jour consécutif, ont annoncé les autorités locales.

L'opérateur DTEK a rapporté des "interruptions" dans l'approvisionnement en électricité et en eau pour les habitants de la rive gauche de la capitale. "Les ingénieurs déploient tous les efforts nécessaires pour rétablir l'approvisionnement", a-t-il indiqué sur Facebook.

Plus d'un millier de localités sans électricité en Ukraine après des frappes russes

À Dnipro, dans le centre de l'Ukraine, le gouverneur Valentin Reznitchenko a annoncé que deux missiles russes avaient frappé des "infrastructures énergétiques" provoquant "un incendie et de sérieuses destructions". "Plusieurs quartiers de Dnipro […] sont sans électricité", a-t-il ajouté sur Telegram.

Dans la même région, à Pavlograd, les bombardements russes ont provoqué un "arrêt temporaire de l'approvisionnement en eau" et l'arrêt d'une station de pompage locale, a annoncé le conseil municipal sur Telegram. 

Des frappes sur les infrastructures critiques ont aussi été signalées à Jytomyr, dans le nord, où "la ville est privée d'électricité et d'eau". "Les hôpitaux fonctionnent avec une alimentation de secours", a annoncé sur Facebook le maire Serguiï Soukhomline.

Dans sa région, onze localités sont aussi privées d'électricité, a ajouté le gouverneur Vitali Bounetchko.

  • 8 h 31 : des installations électriques touchées par trois frappes à Kiev

Des installations électriques ont été touchées par trois frappes à Kiev, au lendemain d'attaques russes lancées avec des drones dans la capitale ukrainienne, a annoncé la présidence.

"Selon les premiers éléments, trois frappes sur des installations électriques" dans l'est de Kiev, a signalé Kyrylo Tymochenko, un proche conseiller de la présidence ukrainienne, dans un message posté sur un réseau social.

  • 8 h 05 : Mélina Huet, envoyée spéciale à Zaporijjia, revient sur les frappes de drones coordonnées à Kiev et sur la situation dans le territoire qui abrite la centrale nucléaire 

Plus d'un millier de localités sans électricité en Ukraine après des frappes russes
  • 8 h 04 : l'Ukraine accuse la Russie d'avoir "enlevé" deux employés d'une centrale nucléaire

L'opérateur nucléaire ukrainien a accusé mardi la Russie d'avoir "enlevé" deux responsables de la centrale nucléaire de Zaporijjia, située sous contrôle russe dans le sud de l'Ukraine.

Les forces russes ont "enlevé" le directeur informatique de la centrale, Oleg Kostioukov, ainsi que le directeur général adjoint Oleg Ocheka, et elles les ont "conduits vers une destination inconnue", a indiqué l'opérateur Energoatom dans un communiqué sur un réseau social.

  • 5 h 35 : 13 morts dans le crash d'un avion militaire russe à Ieïsk, fin des recherches

Au moins 13 personnes, dont trois enfants, sont mortes après le crash lundi d'un avion militaire sur un immeuble d'habitation dans le sud de la Russie, ont annoncé les agences de presse russes, faisant état de la fin des recherches.

"Les sauveteurs ont terminé la fouille des décombres […]. Au total, 13 personnes sont mortes, dont trois enfants, et 19 personnes ont été blessées", selon le ministère des Situations d'urgence, cité par les agences russes.

Le crash, lundi soir, a provoqué un incendie dans le bâtiment de neuf étages où résident environ 600 habitants. La ville d'Ieïsk, où s'est produit le drame, borde la mer d'Azov située dans la région de Krasnodar, proche de l'Ukraine.

  • 1 h 00 : huit morts en Ukraine, dont quatre à Kiev, après des frappes de drones kamikazes

Au total, sur l'ensemble de la journée de lundi, "l'ennemi a effectué neuf frappes de missiles, 39 frappes aériennes, [a tiré] jusqu'à 30 obus avec des lance-roquettes multiples", a résumé dans la soirée l'état-major de l'armée ukrainienne.

Outre la capitale, les environs de Kharkiv et de Soumy (nord-est), de Donetsk (est), de Dnipropetrovsk (centre-est) ou de Kherson et de Mykolaïv (sud) ont été touchés, a-t-il poursuivi.

  • 0 h 19 : le Canada sanctionne des médias et des acteurs russes

Le Canada a imposé des sanctions à des journalistes et médias russes ainsi qu'à des acteurs jugés "complices de la désinformation" autour de la guerre en Ukraine, a indiqué le ministère des Affaires étrangères.

"La guerre du régime russe repose sur le mensonge et la tromperie", a déclaré Mélanie Joly, la cheffe de la diplomatie canadienne. "Alors que le nombre de violations des droits de la personne commises par la Russie ne cesse d'augmenter, le Canada prend des mesures pour contrer la propagande qui tente de les excuser", a-t-elle ajouté.

Parmi les cibles des nouvelles sanctions figurent la chaîne de télévision Zvezda, propriété du ministère russe de la Défense, et Dmitry Viktorovich Guberniev, un présentateur de télévision. Mais aussi Vladimir Mashkov, acteur star en Russie, qui est un fervent partisan de Vladimir Poutine et de la guerre en Ukraine.

  • 0 h 02 : pour les États-Unis, les livraisons de drones par l'Iran à Moscou sont un viol de l'Accord de Vienne de 2015

Le porte-parole du département d'État américain a estimé que les livraisons de drones à Moscou violaient la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l'ONU qui validait le JCPOA, l'accord conclu entre les grandes puissances et Téhéran pour brider le programme nucléaire iranien, en échange d'une levée des sanctions internationales.

Cet accord signé en 2015 entre Téhéran et les États-Unis, la France, la Grande-Bretagne, la Chine, la Russie et l'Allemagne, est aujourd'hui à l'agonie, après le retrait unilatéral des États-Unis de Donald Trump en 2018 et l'abandon progressif par l'Iran de ses obligations.

Avec AFP et Reuters