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Ukraine : Zelensky revendique des avancées "puissantes" de son armée dans le Sud

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué mardi soir des avancées "puissantes" de son armée dans le sud de l'Ukraine, évoquant des "dizaines" de localités reprises et remerciant Joe Biden pour le "soutien militaire continu" des États-Unis, déterminante dans cette grande contre-offensive de Kiev. Voici le fil du 4 octobre.

  • 21 h 59 : Zelensky revendique des avancées "puissantes" de son armée dans le Sud

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a revendiqué mardi des avancées "rapides et puissantes" de son armée dans le Sud, faisant état de "dizaines" de localités reprises "cette semaine" aux Russes dans cette région et dans l'Est.

L'armée ukrainienne réalise des avancées "assez rapides et puissantes dans le sud de notre pays", a-t-il déclaré dans son adresse quotidienne publiée sur les réseaux sociaux. "Des dizaines de localités ont été libérées rien que cette semaine" dans les quatre régions annexées en fin de semaine dernière par la Russie, s'est-il félicité.

Ukraine : Zelensky revendique des avancées "puissantes" de son armée dans le Sud
  • 20 h 51 : le chef de l'AIEA va se rendre à Kiev et Moscou

Le directeur général de l'AIEA "se rendra à Kiev puis à Moscou cette semaine" afin de discuter de la mise en place d'une zone de protection autour de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, selon un communiqué publié mardi 4 octobre au soir.

Rafael Grossi va "poursuivre les consultations" pour établir un tel dispositif "dès que possible", a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique, sans préciser quand exactement il est attendu dans les deux pays belligérants.

  • 20 h 20 : une réunion d'urgence de l'Assemblée générale de l'ONU lundi 

Après les annexions de quatre régions d'Ukraine par la Russie, l'Assemblée générale de l'ONU se réunira lundi pour une nouvelle réunion d'urgence sur la situation en Ukraine, a annoncé sa porte-parole. L'Assemblée générale, qui rassemble les 193 États membres de l'ONU, se réunira lundi à partir de 15 h, à la demande de l'Ukraine et de l'Albanie, a précisé Paulina Kubiak.

  • 19 h 28 : les États-Unis effectuent un nouvel envoi massif d'équipements militaires en Ukraine

Joe Biden a annoncé dans un appel téléphonique avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky un nouvel envoi américain d'équipements militaires, pour une valeur totale de 625 millions de dollars, selon un communiqué de la Maison Blanche.

Le président américain "a promis de continuer à soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra pendant qu'elle se défend contre l'agression russe". Cet envoi à l'armée ukrainienne comprend en particulier quatre nouveaux Himars, a précisé de son côté le département d'État.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté remercié Joe Biden pour le "soutien militaire et financier continu" des États-Unis lors de cette conversation téléphonique.

  • 17 h 45 : des cartes de l'armée russe montrent son recul dans la région de Kherson

Une carte militaire montrée mardi par le ministère russe de la Défense lors de son briefing quotidien fait état d'un recul important des forces russes dans le nord la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine.

Cette carte montre que les forces russes ont quitté un grand nombre de localités, dont Doudtchany, sur la rive occidentale du fleuve Dnipro, alors que l'armée ukrainienne mène dans cette région une contre-offensive.

  • 17 h 37 :  la dernière statue publique de Lénine en Finlande déboulonnée

La dernière statue publique de Lénine en Finlande a été déboulonnée dans une ville du sud-est du pays, où les retraits de monuments liés à l'URSS se sont multipliés depuis l'invasion russe de l'Ukraine et la demande d'adhésion à l'Otan. Des dizaines de personnes étaient venues assister à cet évènement dans la ville de Kotka, certaines avec du champagne.

In #Finland, the last remaining public monument to #Lenin was dismantled.

The bust stood in the city of Kotka. pic.twitter.com/RrOTYx48HR

— NEXTA (@nexta_tv) October 4, 2022
  • 17 h 35 : les violations des droits humains encore exacerbées par les annexions, assure l'ONU

L'annexion de territoires ukrainiens par la Russie ne fera qu'exacerber les violations des droits de l'homme commises par Moscou, et ajouter aux "souffrances et à la dévastation indicibles" infligées aux Ukrainiens, a dénoncé l'ONU mardi.

Christian Salazar Volkmann, qui présentait un rapport sur la situation des droits de l'homme en Ukraine au Conseil des droits de l'homme à Genève, a souligné que le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme avait les preuves d'"une série de violations des droits à la vie, à la liberté et à la sécurité". 

L'invasion de l'Ukraine par les forces armées russes "a entraîné une situation désastreuse des droits de l'homme dans toute l'Ukraine", a noté le responsable des opérations du Haut commissariat sur le terrain. "Le peuple ukrainien a connu des souffrances et une destruction indicibles, car le conflit armé a entraîné un large éventail de violations des droits de l'homme et du droit international humanitaire affectant à la fois les civils et les combattants", a-t-il insisté.

  • 17 h 05 : le PIB ukrainien s'effondre de 35 % sous l'effet de la guerre, selon la Banque mondiale

L'économie ukrainienne souffre énormément des effets de la guerre avec la Russie, avec une contraction de son PIB de 35 % attendue pour 2022, a estimé mardi la Banque mondiale (BM).

Un effet dévastateur qui devrait durer du fait "de la destruction de la capacité industrielle, des dommages sur les terres agricoles et de la baisse de la main-d'oeuvre alors que plus de 14 millions de personnes ont été déplacées", détaille la BM dans un communiqué.

  • 13 h 15 : un décret de Kiev entérine l'impossibilité de négocier avec Vladimir Poutine

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a signé un décret formalisant l'impossibilité de négocier avec Vladimir Poutine, tout en laissant la porte ouverte à des pourparlers avec la Russie.

Le texte officialise ainsi les propos que le président ukrainien a tenus vendredi après la proclamation par le chef du Kremlin de l'annexion par la Russie de quatre régions ukrainiennes.

  • 12 h 40 : la contre-offensive ukrainienne gagne du terrain dans le Sud

Les forces russes sont en difficulté dans le nord de la région ukrainienne de Kherson, où l'armée de Kiev mène une contre-offensive depuis plusieurs semaines, selon des représentants de l'occupation et des blogueurs spécialisés suivant les mouvements militaires russes.

Le chef de l'occupation russe de Kherson, Vladimir Saldo, a admis une "percée" ukrainienne et notamment la perte du village de Doudtchany, avant d'assurer que l'aviation russe avait "stoppé" l'avancée ukrainienne, selon un entretien réalisé lundi après-midi et publié mardi sur la page Telegram de l'intéressé.

La chaîne Telegram russe Rybar, qui suit les mouvements des forces russes, a relevé pour sa part que les Ukrainiens progressaient dans les zones d'Arkhanguelské et Doudtchany afin de "couper les approvisionnements du groupement russe se trouvant sur la rive droite du Dniepr".

De leur côté, les forces ukrainiennes gardent le silence sur leurs avancées dans le sud du pays. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est borné à dire dans son adresse du soir lundi que "de nouvelles localités ont été libérées dans plusieurs régions".

  • 12 h 29 : plus de 200 000 personnes mobilisées dans l'armée russe en deux semaines

"À ce jour, plus de 200 000 personnes ont rejoint l'armée", a déclaré lors d'une réunion gouvernementale le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, cité par les agences de presse russes.

"L'entraînement du personnel des (nouvelles) unités formées est réalisé sur 80 terrains militaires et dans six centres de formation", a ajouté Sergueï Choïgou, assurant que ces recrues seront envoyées au front avec d'autres unités ayant déjà combattu en Ukraine.

Officiellement, cette mobilisation "partielle", ordonnée par le président Vladimir Poutine, doit permettre de recruter 300 000 réservistes ayant une expérience militaire ou des compétences utiles, alors que l'armée russe est en difficulté sur le front ukrainien.

  • 4 h 47 : un responsable russe dit "espérer" que Moscou continuera de participer à l'ISS après 2024

Un responsable de l'agence spatiale russe Roscosmos a déclaré lundi "espérer" que Moscou continuera de participer à la Station spatiale internationale (ISS) après 2024, malgré des déclarations ayant provoqué des inquiétudes cet été sur un possible retrait rapide de la Russie après cette date.

"Nous commençons à discuter de l'extension de notre participation au programme de l'ISS avec notre gouvernement et espérons obtenir la permission de continuer cette année", a déclaré lors d'une conférence de presse le directeur des vols habités chez Roscosmos, Sergueï Krikaliov.

"Nous commençons à réfléchir à la conception et à la construction d'une nouvelle station, mais nous savons que cela ne va pas arriver très rapidement", a-t-il également dit.  "Donc probablement que nous allons continuer à voler jusqu'à ce que nous ayons une nouvelle infrastructure qui nous permette d'avoir une présence humaine permanente en orbite basse au moins", a ajouté cet ancien cosmonaute.

  • 0 h 42 : la Corée du Nord soutient l'annexion par la Russie de territoires ukrainiens

La Corée du Nord a exprimé mardi son soutien à l'annexion par la Russie de territoires ukrainiens occupées par ses troupes, et dénoncé les démarches auprès de l'ONU initiées contre Moscou par les États-Unis et leurs alliés.

Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Jo Chol Su, a défendu les référendums d'annexion comme étant parfaitement légitimes et "organisés conformément à la Charte des Nations unies établissant les principes de l'égalité des peuples", a indiqué l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.

La Corée du Nord est un allié de la Russie. "Une majorité écrasante des électeurs a soutenu l'intégration à la Russie", a déclaré Jo Chol Su.

  • 0 h 17 : le Royaume-Uni soutiendra l'Ukraine jusqu'à ce qu'elle remporte la guerre

La Grande-Bretagne dispose de l'"endurance stratégique" pour se tenir au côté de l'Ukraine jusqu'à ce que soit remportée la guerre contre la Russie, va déclarer ce mardi le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, selon les extraits d'un discours communiqués en avance par ses services.

Avec Reuters et AFP