Vladimir Poutine a annoncé une mobilisation militaire partielle. Cette décision intervient alors que les séparatistes prorusses en Ukraine ont décidé d'organiser des référendums à la fin de la semaine, en vue d'une annexion à la Russie. Sur le terrain, la centrale de Zaporijjia a de nouveau été bombardée, selon l'opérateur nucléaire ukrainien. Suivez en direct les derniers développements.
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8 h 37 : la Russie est prête à utiliser "tous ses moyens" pour se "protéger", dit Vladimir Poutine
La Russie est prête à utiliser "tous ses moyens" de défense, y compris nucléaires, pour se "protéger", a averti le président russe Vladimir Poutine.
"Nous utiliserons certainement tous les moyens à notre disposition pour protéger la Russie et notre peuple", a affirmé le président russe dans une allocution télévisée enregistrée. "Ce n'est pas du bluff", a-t-il mis en garde, après avoir accusé l'Occident de vouloir "détruire" la Russie.
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8 h 23 : l'Ukraine accuse la Russie d'avoir à nouveau bombardé sa centrale de Zaporijjia
L'opérateur nucléaire ukrainien Energoatom a accusé la Russie d'avoir à nouveau bombardé le site de la centrale de Zaporijjia, la plus grande d'Europe.
"Les terroristes russes ont bombardé à nouveau la centrale nucléaire de Zaporijjia pendant la nuit", a indiqué Energoatom sur Telegram.
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8 h 06 : Vladimir Poutine annonce une mobilisation militaire partielle
Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé avoir signé un décret de "mobilisation partielle" des réservistes pour remplir les objectifs de son "opération militaire spéciale" en Ukraine, dont il a assuré que les objectifs n'avaient pas changé. "J'estime nécessaire de soutenir la proposition (du ministère de la Défense) de mobilisation partielle des citoyens en réserve, ceux qui ont déjà servi (...) et qui ont une expérience pertinente", a-t-il déclaré dans une allocution télévisée enregistrée.
Dans une adresse à la Nation au ton martial, Vladimir Poutine a dit soutenir les référendums d'annexion qui vont être organisés dans les territoires ukrainiens occupés par la Russie, en disant qu'il est de son "devoir moral" de protéger leurs habitants des "néo-nazis" au pouvoir à Kiev.
Le président russe a affirmé que son pays ne faisait que répondre à l'agression de l'Occident, qui soumet, selon lui, Moscou à un "chantage nucléaire".
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2 h 49 : Washington fustige les "simulacres" de référendums prévus par la Russie
"La Russie organise hâtivement des simulacres de référendums" en Ukraine, a dénoncé le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche. "Les États-Unis ne reconnaîtront jamais les prétentions de la Russie sur des parties prétendument annexées de l'Ukraine", a ajouté Jake Sullivan lors d'un point presse.
Pour Jake Sullivan, ces référendums et l'intention de Moscou de mobiliser davantage de forces en Ukraine témoignent des revers militaires des forces russes qui ont dû se retirer de plusieurs régions qu'elles occupaient depuis février. "Ce ne sont pas des mesures que prendrait un pays sûr de lui", a-t-il noté. "Ce n'est pas montrer sa force, c'est le contraire."
De son côté, le porte-parole du Pentagone, le général Pat Ryder, a souligné que même si Moscou annexait formellement des territoires ukrainiens sur la base de ces scrutins, Washington poursuivrait son soutien militaire à l'Ukraine. "De mon point de vue, c'est juste une opération médiatique destinée à détourner l'attention de la situation difficile dans laquelle l'armée russe se trouve actuellement", a-t-il dit. "Nous continuerons à coopérer avec l'Ukraine et nos partenaires internationaux pour lui apporter le soutien dont elle a besoin pour défendre son territoire", a-t-il conclu.
Avec AFP et Reuters