
Le ministère britannique de la Défense a annoncé la fermeture de l'un de ses services historiques qui recueillait depuis 59 ans les témoignages concernant l'apparition d'ovnis. Shocking !
L’Afghanistan aura donc eu raison de la chasse aux ovnis au Royaume-Uni. Depuis 59 ans, un employé du ministère britannique de la Défense recueillait par téléphone les témoignages de citoyens ayant cru apercevoir des soucoupes volantes. Depuis le début de décembre, cette institution historique n’est plus, a annoncé, vendredi, le ministère. Le fonctionnaire qui répondait à la "hotline" a été affecté à un autre service.
Chaque année, l’unité d’observation des objets volants non identifiés se voyait attribuer une enveloppe d'environ 50 000 livres sterlings (plus de 55 000 euros). "L’argent octroyé à ce service sera désormais utilisé pour l'équipement des soldats engagés en Afghanistan", a expliqué, au quotidien britannique The Guardian, le service de presse du ministère de la Défense.
Depuis sa mise en place en 1950, la "hotline" a enregistré plus de 12 000 témoignages. Or aucun des phénomènes décrits "ne représentait un danger pour la sécurité nationale", précise le ministère de la Défense sur son site Web. L’année 2009 aura pourtant été particulièrement faste pour les traqueurs de petites soucoupes volantes : quelques 394 témoignages sont parvenus au service ces 12 derniers mois. Un record absolu. Il faut remonter en 1997 pour retrouver une pareille déferlante d’observations d’ovnis. L’an passé, 117 coups de fils ont été passés à la "hotline".
Sur plusieurs sites britanniques convaincus de l’existence des extraterrestres, la déception est de taille. Sur alien-ufos.com, un fil entier de commentaires impute la fermeture de ce service à l’augmentation de témoignages cette année. Dans le très populaire tabloïd The Sun, l'un des anciens responsables de cette unité, Nick Pope, se dit quant à lui "outragé par une décision qui nous rend vulnérable".
De son côté, le ministère de la Défense note que seuls 5 % des phénomènes rapportés durant ces 59 ans restent aujourd’hui inexpliqués. Cette zone d’ombre risque de faire encore couler beaucoup d’encre sur les sites des "spécialistes" de la chasse aux ovnis.