![Canicule, le jour le plus chaud Canicule, le jour le plus chaud](/data/posts/2022/07/28/1658988641_Canicule-le-jour-le-plus-chaud.jpg)
À la une du lundi 18 juillet, la canicule en France avec des nouveaux records de température annoncés, la succession difficile de Boris Johnson au Royaume-Uni et l'Italie suspendue à un risque de chaos politique.
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La France s'attend à "48 heures infernales", titre Le Progrès. Ce 18 juillet, "le jour le plus chaud", va peut-être, rentrer, dans l’Histoire avec de nouveaux records de températures annoncés, indique Le Parisien. Le mercure va frôler, voir dépasser les 40 degrés dans certaines régions, notamment sur toute la façade atlantique. La "Bretagne va suffoquer", titre Le Télégramme. La conséquence de ces très fortes chaleurs, ce sont ces incendies qui ravagent la Gironde, où 14 000 hectares sont partis en fumée. "Alerte rouge", écrit L’Humanité.
Pour le quotidien La Croix ce doit être, enfin, l’occasion d’ouvrir les yeux. "Entre les canicules à répétition et les incendies catastrophiques en France et en Europe, il n’est plus question de faire comme si de rien n’était', écrit l’éditorial. Le temps est venu d’ouvrir les yeux et de prendre à bras le corps la question du réchauffement climatique.
Ces fortes chaleurs à répétition ont un impact sur la faune et la flore qui pourraient être irréversibles. Il n’y a pas besoin qu’une forêt brûle pour qu’elle disparaisse. D’après Le Parisien, 30 % des forêts françaises sont directement menacées par les fortes chaleurs. Certaines espèces, comme le chêne ou le hêtre, souffrent de déshydratation. Or, l'éditorial rappelle que les forêts reste un poumon vert précieux, puisqu’elles captent 15 % de des émissions françaises de gaz à effet de serre.
Le Royaume-Uni se prépare aussi à subir les effets de la canicule mais, hier soir, l'attention était portée vers le débat bouillant pour la succession de Boris Johnson. Le Parti conservateur est en campagne pour désigner le successeur de celui qui quittera, bientôt, le 10 Downing Street, après plusieurs scandales. Mais la presse britannique a vilipendé la prestation des cinq candidats, ne les jugeant "pas à la hauteur des attentes". "Que c’était embarrassant" écrit le Guardian. "De la vantardise, de la méchanceté et des égos alimentés par des vengeances personnelles et pas l’once d’une proposition pour le climat ou le pouvoir d’achat", analyse le quotidien. Rien qui permette d’apporter un peu d’air à la démocratie britannique.
La température monte aussi en Italie alors que le pays ne sait toujours pas s’il y aura un gouvernement d’ici la fin de la semaine. L'Italie est au bord du "chaos politique", titrent Les Échos. Mario Draghi, le président du Conseil avait remis sa démission, la semaine dernière, à la suite d'une crise de confiance au Parlement. Une démission aussitôt rejetée par le président de la République, Sergio Mattarella. Mario Draghi est attendu, mercredi, devant le Parlement pour voir s’il peut toujours compter sur la coalition d’union nationale qu’il dirige. Dans La Croix, on peut lire une petite phrase qui en dit beaucoup sur l’état d’esprit du dirigeant italien : "Il y a de bonnes raisons de partir et de bonnes raisons de rester".
En clair, Mario Draghi attend de voir si son allié principal, le Mouvement 5 étoiles, rentrera dans le rang, ou pas. Au-delà de l’Italie, c’est l’Europe qui tremble. Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Ursula Von den Leyen ont appelé Mario Draghi pour le convaincre de rester en poste quel que soit le scénario.
Dans un contexte de crise énergétique et économique, un départ du président du conseil italien serait un véritable coup de froid pour l’Union européenne. Depuis un et demi, l’Italie avait retrouvé une relative stabilité politique. De leur côté, les formations de droite ont tenu un meeting, hier soir, rappelle La Reppublica. Silvio Berslusconi et Matteo Salvini veulent provoquer la chute du gouvernement pour provoquer des élections anticipées à l’automne.
À l’occasion des commémorations de la rafle du Vel d’Hiv, le Président de la République a prononcé un discours à Pithiviers pour les 80 ans de ce qui représente l’un des plus sombres épisodes de l’histoire de France. Celui où l’Etat français a délibérément arrêté et livré 13 000 personnes de confession juive aux nazis. Emmanuel Macron a mis en garde sur la "montée de l’antisémitisme dans le pays", explique le Figaro. "80 ans après, il est, peut-être, plus que jamais urgent de scruter la haine de notre passé pour mieux scruter celle de notre présent."