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Confronté à une "mutinerie" au sein de son gouvernement et du Parti conservateur, le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui s'accrochait jusqu'ici au pouvoir, a fini par quitter la tête du parti. Il renonce par là à Downing Street et quittera ses fonctions lorsque les Tories se seront entendus sur un nouveau chef. 

C'est la fin de ce direct, merci à toutes et à tous de l'avoir suivi. L'actualité continue sur France 24.

  • 19 h 12 : l'ancien négociateur de l'UE sur le Brexit espère des relations "plus constructives" avec le Royaume-Uni

Pour l'ancien négociateur de l'UE sur le Brexit, Michel Barnier, le départ de Boris Johnson "ouvre une nouvelle page dans les relations avec le Royaume-Uni". 

"Qu'elle soit plus constructive, plus respectueuse des engagements pris, notamment en matière de paix et de stabilité en Irlande du Nord, et plus amicale avec les partenaires de l'Union européenne, car il y a encore beaucoup à faire ensemble", a-t-il exhorté.

  • 18 h 45 : le prochain Premier ministre devra prendre des "décisions budgétaires majeures"

Boris Johnson a assuré qu'il laisserait à son successeur les "décisions budgétaires majeures", a annoncé Downing Street quelques heures après l'annonce qu'il allait quitter ses fonctions.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres, Boris Johnson a souligné qu'il ne chercherait pas d'ici son départ à mettre en œuvre de nouvelles politiques ou des changements de cap majeurs.

Entre l'inflation à des niveaux records, les aides au coût de la vie, les risques de récession ou encore les conséquence à n'en plus finir du Brexit, le successeur de Boris Johnson héritera de dossiers économiques épineux.

Il devra aussi faire face aux appels, émanant de son propre camp conservateur, à baisser les impôts pour les particuliers comme pour les entreprises, après une récente hausse des prélèvement sociaux et une augmentation de l'impôt sur les sociétés prévue l'an prochain.

  • 17 h 20 : derrière la démission de Boris Johnson, "la situation très difficile" du Parti conservateur

Discrédité par les scandales, celui qui s'accrochait coûte que coûte au pouvoir a fini par démissionner de la tête du Parti conservateur, poussé vers la sortie par son propre camp. Pour Yves Sintomer, professeur de sciences politiques, la démission de Boris Johnson reflète la grave crise qui agite le parti conservateur britannique.

Boris Johnson démissionne comme chef du parti conservateur mais reste Premier ministre
  • 16 h 51 : Volodymyr Zelensky exprime "sa tristesse"

Le chef de l'État ukrainien a appelé Boris Johnson au téléphone pour lui dire sa "tristesse" face à son départ de la présidence du parti conservateur britannique, a indiqué la présidence ukrainienne dans un communiqué.

"Nous tous avons accueilli cette nouvelle avec tristesse. Pas seulement moi, mais aussi toute la société ukrainienne qui sympathise beaucoup avec vous", a déclaré Volodymyr Zelensky, avant d'insister sur la reconnaissance des Ukrainiens pour le soutien du Premier ministre britannique dans le contexte de l'invasion russe.

"Nous ne doutons pas que le soutien de la Grande-Bretagne continuera, mais votre leadership personnel et votre charisme l'ont rendu spécial", a encore écrit le président ukrainien.

L'entretien téléphonique a porté également sur la coopération militaire et politique entre les deux pays et sur les négociations en vue de débloquer les exportations des céréales à partir des ports ukrainiens, a précisé la présidence. 

  • 16 h 25 : Partygate, les dates du scandale qui a  affaibli Boris Johnson

Il avait avoué, il s'était excusé, mais il avait refusé de quitter le pouvoir. Le scandale du Partygate, qui a révélé que des fêtes avaient été organisées à Downing Street en plein confinement, a poursuivi Boris Johnson pendant des mois. Début juin, France 24 revenait sur la chronologie de ce scandale.

  • 16 h : quel calendrier pour remplacer Boris Johnson ?

La démission de Boris Johnson de la tête du parti conservateur ouvre la voie à son remplacement aux fonctions de Premier ministre. Le nouveau chef de gouvernement sera en poste au mois d'octobre, explique le correspondant de France 24 à Londres, Hervé Amoric.

Boris Johnson démissionne comme chef du parti conservateur mais reste Premier ministre
  • 15 h 04 : Boris Johnson "a construit sa carrière sur un certain nombre de mensonges"

Arrivé triomphant au pouvoir à l'été 2019, Boris Johnson a passé trois ans à la tête du gouvernement britannique. Discrédité par les scandales, celui qui s'accrochait coûte que coûte au pouvoir a fini par démissionner de la tête du parti conservateur, poussé vers la sortie par son propre camp. Le chroniqueur international de France 24 Gauthier Rybinski revient sur les scandales qui ont marqué la carrière du Premier ministre.

Boris Johnson démissionne comme chef du parti conservateur mais reste Premier ministre
  • 14 h 33 : l'UE reste déterminée à "chercher des solutions" sur l'Irlande du Nord

La perspective du départ de Boris Johnson ne change pas la détermination de l'UE à "chercher des solutions" au différend autour des dispositions douanières post-Brexit en Irlande du Nord, a déclaré la Commission européenne.

Boris Johnson a offert en 2019 aux conservateurs une majorité historique à la Chambre des communes et conduit la réalisation du Brexit, le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Mais sa volonté de revenir sur un texte clé de l'accord de Brexit, le protocole nord-irlandais, signé et ratifié par les deux parties, a suscité des menaces de guerre commerciale et de fortes tensions avec Bruxelles, où il a été critiqué pour avoir manqué à ses engagements.

  • 14 h 26 : Kiev remercie Boris Johnson pour son soutien "dans les moments les plus difficiles"

La présidence ukrainienne a remercié jeudi le Premier ministre britannique Boris Johnson pour son soutien "dans les moments les plus difficiles" de l'invasion russe.

"Merci à Boris Johnson pour avoir compris la menace du monstre russe et avoir toujours été à l'avant-garde du soutien à l'Ukraine" et d'avoir "pris ses responsabilités dans les moments les plus difficiles", a écrit sur Twitter le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak.

  • 14 h 20 : la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss appelle "au calme et à l'unité"

"Le Premier ministre a pris la bonne décision (...). Nous avons besoin de calme et d'unité maintenant et de continuer à gouverner jusqu'à ce qu'un nouveau chef du parti soit désigné", a déclaré la cheffe de la diplomatie britannique, Liz Truss, dans un tweet envoyé depuis Bali, en Indonésie, où elle doit assister vendredi à une réunion ministérielle du G20.

The PM has made the right decision.

The Government under Boris's leadership had many achievements - delivering Brexit, vaccines and backing Ukraine.

We need calmness and unity now and to keep governing while a new leader is found.

— Liz Truss (@trussliz) July 7, 2022
  • 14 h : Boris Johnson "s'est accroché" au pouvoir

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, usé par les scandales et affaibli par une série de démissions sans précédent, a annoncé jeudi sa démission de chef du Parti conservateur, ouvrant la voie à son remplacement à la tête du gouvernement. Une décision devenue inévitable, que le Premier ministre britannique aurait dû prendre plus tôt, estime Catherine Coron, maîtresse de conférence en civilisation britannique à l'Université Paris II.

Boris Johnson démissionne comme chef du parti conservateur mais reste Premier ministre
  • 13 h 32 : Boris Johnson annonce sa démission comme chef du Parti conservateur

Le Premier ministre britannique a annoncé sa démission comme chef du Parti conservateur et, par conséquent, sa future démission comme chef du gouvernement. "Je resterai en place jusqu'à ce qu'un nouveau dirigeant soit désigné", a-t-il déclaré lors d'une allocution devant le 10 Downing Street.

"C'est clairement la volonté du Parti conservateur qu'il y ait un nouveau leader et donc un nouveau Premier ministre", a-t-il reconnu, se disant "triste d'abandonner le meilleur travail au monde".

Il a ajouté que le calendrier pour l'élection d'un nouveau leader conservateur serait précisé la semaine prochaine. Trois ans après son accession à Downing Street, Boris Johnson, 58 ans, s'est trouvé poussé vers la sortie par une avalanche de démissions au sein de son gouvernement après une succession de scandales, dont le Partygate.

  • 13 h 08 : le départ annoncé de Boris Johnson requinque une livre en difficulté

La perspective d'une démission du Premier ministre britannique Boris Johnson profitait à la livre dans un marché soulagé de ne pas voir la crise politique se gangrener.

Loin d'être désarçonnée par une énième crise politique à Westminster, la devise britannique prenait 0,63 % à 1,2002 dollar vers 10 h 50 GMT. Face à l'euro, elle a même atteint un sommet en un mois, à 84,96 pence. La Bourse de Londres suivait la même tendance, alors que le FTSE 100, son principal indice, était en hausse de 1,27 % à 7 197,92 points peu après 10 h 50 GMT.

  • 12 h 22 : le Kremlin espère que des "gens plus professionnels" arriveront au pouvoir au Royaume-Uni

Le Kremlin a dit jeudi espérer l'arrivée au pouvoir au Royaume-Uni de "gens plus professionnels".

"Nous espérons qu'un jour, des gens plus professionnels et en mesure de prendre des décisions à travers le dialogue arriveront au pouvoir au Royaume-Uni", a jugé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, interrogé sur la crise politique qui semble en passe d'emporter Boris Johnson. Avant d'ajouter que le Premier ministre britannique "ne nous aime pas beaucoup et nous non plus".

  • 11 h 07 : le départ annoncé de Boris Johnson, une "bonne nouvelle" pour le travailliste Keir Starmer

Le chef de l'opposition britannique, le travailliste Keir Starmer, a qualifié de "bonne nouvelle" la perspective du départ du Premier ministre Boris Johnson, appelant à un "vrai changement de gouvernement".

"Nous n'avons pas besoin d'un changement à la tête des Tories. Nous avons besoin d'un vrai changement de gouvernement", a souligné Keir Starmer dans un communiqué.

The Conservatives have overseen 12 years of economic stagnation, declining public services and empty promises.

We don’t need to change the Tory at the top – we need a proper change of government.

We need a fresh start for Britain. pic.twitter.com/uMxRTomXX9

— Keir Starmer (@Keir_Starmer) July 7, 2022
  • 10 h 15 : Boris Johnson a accepté le principe d'une démission, selon plusieurs médias britanniques

Le Premier ministre du Royaume-Uni, Boris Johnson, va annoncer sa démission dans la journée lors d'une adresse au pays, rapportent plusieurs médias britanniques, dont la BBC, le Guardian ou Sky News. Il quitterait la présidence du Parti conservateur, mais souhaiterait rester en poste au 10 Downing Street jusqu'à la nomination de son successeur chez les Tories à l'automne.

  • 9 h 50 : nommé mardi, le nouveau ministre des Finances Nadhim Zahawi appelle Boris Johnson à "partir"

Le nouveau ministre britannique des Finances, Nadhim Zahawi, nommé mardi soir pour succéder à Rishi Sunak, démissionnaire, a appelé jeudi à la démission du Premier ministre Boris Johnson, sous peine de voir l'actuelle crise gouvernementale empirer.

"Ce n'est pas tenable et cela ne va qu'empirer, pour vous, pour le Parti conservateur, et, plus important encore, pour tout le pays", a écrit Nadhim Zahawi sur son compte Twitter après le départ d'une cinquantaine de membres du gouvernement. "Vous devez faire ce qu'il faut et partir maintenant."

Prime Minister: this is not sustainable and it will only get worse: for you, for the Conservative Party and most importantly of all the country. You must do the right thing and go now. pic.twitter.com/F2iKT1PhvC

— Nadhim Zahawi (@nadhimzahawi) July 7, 2022
  • 9 h 41 : plus d'une cinquantaine de ministres ont démissionné

Le compteur de Sky News indique 53 démissions de ministres de Boris Johnson. Un chiffre impressionnant qui appelle une question : combien y a-t-il de ministres dans ce gouvernement pléthorique ? Selon l'Institute for Government, il y avait en mai 122 ministres au total. Ils n'ont cependant pas tous les mêmes prérogatives : il y a les ministres de premier plan, mais aussi des ministres délégués et des secrétaires d'État, ainsi que des parlementaires exerçant des fonctions officielles liées au gouvernement.

Boris Johnson démissionne comme chef du parti conservateur mais reste Premier ministre
  • 8 h 36 : le ministre chargé de l'Irlande du Nord quitte à son tour le gouvernement Johnson

Le ministre britannique chargé de l'Irlande du Nord, Brandon Lewis, a annoncé qu'il démissionnait lui aussi du gouvernement Johnson, qui a perdu cinquante membres depuis mardi soir.

"Un gouvernement décent et responsable repose sur l'honnêteté, l'intégrité et le respect mutuel. C'est avec un profond regret personnel que je dois quitter le gouvernement, étant donné que j'estime que ces valeurs ne sont plus défendues", a-t-il écrit dans une lettre publiée sur Twitter et adressée au Premier ministre Boris Johnson.

A decent and responsible Government relies on honesty, integrity and mutual respect - it is a matter of profound personal regret that I must leave Government as I no longer believe those values are being upheld.

I have submitted my letter of resignation to the Prime Minister. pic.twitter.com/EG6u52BdDc

— Brandon Lewis (@BrandonLewis) July 7, 2022

Avec AFP