Invité de l’Entretien de France 24, le président de la Côte d'Ivoire revient notamment sur les difficultés du processus électoral après le sixième report depuis 2005 de l'élection présidentielle.
Après le rendez-vous manqué du 29 novembre et le sixième report d'un scrutin présidentiel destiné à clore la crise ouverte en 2002, les principaux dirigeants ivoiriens se retrouvent jeudi à Ouagadougou pour donner un nouvel horizon au processus électoral.
Dans un entretien à FRANCE 24, Laurent Gbagbo pointe du doigt l'opposition, qu'il qualifie de "maîtresse de la commission électorale indépendante".
Le président de la Côte d'Ivoire évoque également l'affaire Guy-André Kieffer. Il affirme que ce dossier ne constitue pas "un problème" entre les gouvernements français et ivoirien. "Si les juges [français Patrick Ramaël et Nicolas Blot ndlr] qui ont ce dossier entre les mains veulent l’utiliser comme un instrument politique alors je dis non et je me braque", tance Gbagbo.