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Ligue des champions : Liverpool se fait peur, mais file en finale aux dépens de Villarreal

Dos au mur après la défaite concédée lors de la demi-finale aller de la Ligue des champions (0-2), Villarreal a cru, le temps de la première mi-temps, réaliser un exploit insensé. Mais, bien que mené par deux buts, Liverpool a fini par s'imposer pour se qualifier en finale grâce un sursaut salvateur (2-3).

Galvanisés par leurs supporters massés dans l'Estadio de la Cerámica, les hommes d'Unaï Emery ont entamé leur demi-finale retour de la Ligue des champions de la meilleure des manières, en ouvrant rapidement le score contre Liverpool, dès la 3e minute, par l'international sénégalais Boulaye Dia. L'ancien Rémois a marqué de près en reprenant du plat du pied un centre d'Étienne Capoue, qui s'était temporairement exilé sur le côté droit.

Malgré deux nouvelles occasions pour Dani Parejo, qui, des 25 mètres, tire à côté (12e) et pour Gerard Moreno dont la reprise de la tête est contrée à temps par Andrew Robertson (16e), les Reds ont gardé la tête froide.

Ils ont même essayé de reprendre le contrôle du match, en vain. Car le pressing, haut et constant des joueurs de Villarreal, et leurs raids offensifs répétés ont fini par les faire craquer une nouvelle fois avec un but 100 % made in France. Il est l'œuvre du milieu Francis Coquelin qui reprend de la tête, à la 41e minute, un nouveau centre de l'intenable Étienne Capoue. Deux tirs cadrés, deux buts.

Quelques instants plus tôt, le sous-marin jaune aurait pu bénéficier d'un penalty à la suite d'une sortie litigieuse du gardien Allisson dans les pieds de Giovani Lo Celso (37e), lancé vers le but

Décevants et inoffensifs lors du match aller, les Espagnols, convaincus de pouvoir réaliser l'exploit, ont montré un autre visage et sont revenus à hauteur de leurs adversaires au bout d'une seule mi-temps. Et ce, pour le plus grand bonheur d'Unaï Emery, en fusion devant son banc. Appliqués en défense, incisifs en attaque, ils ont réussi, collectivement, à faire déjouer et à secouer un Liverpool méconnaissable.

Décisif, Luis Diaz réveille les Reds

Revenus avec de meilleures intentions en deuxième période, et remobilisés par l'entrée en jeu de Luis Diaz en remplacement d'un Diogo Jota transparent, les Reds ont confisqué le ballon et se sont même installés dans le camp adverse.

Liverpool a même touché du bois sur une frappe contrée de Trent Alexander Arnold qui a fini sa course sur la barre transversale. Quelques minutes plus tard, Luis Diaz, seul devant le but, tente une reprise de volée acrobatique, mais envoie le ballon au-dessus du but de Geronimo Rulli.  

Patients, les hommes de Jürgen Klopp ont fini par trouver la faille, à la 62e, grâce à une frappe croisé de Fabinho, excentré sur le côté droit, qui passe entre les jambes du gardien de Villarreal.

Le remuant Luis Diaz, encore lui, a failli ajouter un deuxième but, mais sa frappe contrée qui frôle le poteau droit de Geronimo Rulli (65e). Ce n'était qu'une question de temps, car l'international colombien, recruté cet hiver en provenance du FC Porto, est parvenu à ses fins en inscrivant un but de la tête piquée (67e), à la suite d'un centre de l'arrière droit Trent Alexander Arnold. Là encore, le ballon s'est faufilé entre les jambes du malheureux portier argentin de Villarreal.

Condamné à reprendre le match en main pour espérer jouer la finale de la C1, le sous-marin jaune, en plein naufrage, est KO debout. Comme Geronimo Rulli qui, après une sortie hasardeuse loin de ses buts, offre à Sadio Mané, aux aguets, l'occasion d'inscrire le 3e but dans le but désert de Villarreal (74e).

Les Reds ont eu plusieurs occasions de corser le score, notamment après l'expulsion d'Étienne Capoue à la 85e, à la suite d'un second carton jaune. Toujours est-il qu'à l'arrivée, Liverpool s'est qualifiée pour la finale – qui sera disputée le 28 mai au Stade France , en ne jouant qu'une seule mi-temps. Elle défiera le Real Madrid ou Manchester City qui s'affrontent mercredi.