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Guerre en Ukraine : les évacuations de civils de la ville de Marioupol retardées

Des convois de civils, dont celui transportant les rescapés de l'usine d'Azovstal, ont quitté Marioupol. Mais ils se faisaient attendre à Zaporijjia, lundi soir. De leur côté, les États-Unis ont fait état d'informations "très crédibles" selon lesquelles Moscou entend organiser des référendums pour "tenter d'annexer" Donetsk et Lougansk. Retrouvez les points forts de la journée du 2 mai.

  • 4 h 01 : Josep Borrell évoque de nouvelles sanctions de l'UE contre la Russie

L'Union européenne prévoit de valider un sixième cycle de sanctions contre la Russie lors d'une réunion à venir du Conseil des Affaires étrangères (les prochaines sont programmées le 10 mai et le 16 mai), a déclaré lundi le chef de la diplomatie, Josep Borrell, lors d'une visite officielle au Panama.

Il est attendu que la Commission européenne propose cette semaine un nouvel ensemble de sanctions contre la Russie, dont un possible embargo sur son pétrole - une mesure qui priverait Moscou de recettes importantes mais qui fait l'objet de divergences parmi les Vingt-Sept.

"J'ai confiance que, au moins s'agissant des importations de pétrole, un accord sera possible entre aujourd'hui et la prochaine réunion" du Conseil des Affaires étrangères, a déclaré Josep Borrell.

  • 3 h 50 : à Lyman, les habitants fuient les bombardements

Les bombardements sont "constants" à Lyman, dans le Donbass, rapportent des habitants. Ils tentent alors de fuir les combats, dans la terreur. 

La ville, en partie détruite, est importante pour la stratégie russe : c'est le dernier bastion à prendre avant d'arriver à Sloviansk, l'une des principales agglomérations de la région de l'Est de l'Ukraine. 

  • 23 h 30 : Boris Johnson va s'adresser au parlement ukrainien

Le Premier ministre britannique va s'adresser, mardi, par visioconférence au parlement ukrainien, une première pour un dirigeant occidental depuis le début de l'invasion russe.

  • 23 h 12 : aucun convoi de civils n'est arrivé à Zaporijjia

Toute la journée de lundi, les autorités ukrainiennes ont espéré pouvoir reprendre les évacuations de civils depuis Marioupol, entamées ce week-end. En vain.

La logistique pour les accueillir avait été mise en place à Zaporijjia avec des véhicules de l'Unicef et d'ONG internationales qui les attendaient sur un parking transformé en point d'accueil pour les réfugiés, a constaté l'AFP.

Mais aucun convoi n'est arrivé à Zaporijjia lundi. Sur Telegram, le régiment Azov, qui participe à la défense de l'aciérie, a affirmé lundi soir "qu'après l'évacuation partielle des civils du territoire d'Azovstal, l'ennemi continue de tirer sur le territoire de l'usine, y compris des bâtiments où se cachent des civils". Le commandant-adjoint du régiment, Sviatoslav Palamar, a précisé que les véhicules chargés d'évacuer les civils n'étaient arrivés qu'en toute fin d'après-midi. Des propos confirmés par notre envoyé spécial, Bastien Renouil. 

  • 20 h 54 : Washington accuse Moscou de prévoir des référendums pour annexer le Donbass

Les États-Unis ont fait état lundi d'informations "très crédibles" selon lesquelles la Russie entend organiser "mi-mai" des référendums pour "tenter d'annexer" les territoires séparatistes prorusses de Donetsk et Louhansk, situés dans la région du Donbass.

"Selon les informations les plus récentes, nous pensons que la Russie va tenter d'annexer la 'république populaire de Donetsk' et la 'république populaire de Louhansk'", a déclaré à Washington l'ambassadeur américain auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, Michael Carpenter.

"Ces informations montrent que la Russie entend fabriquer de toutes pièces des référendums" en ce sens "vers la mi-mai", a-t-il précisé. "Moscou envisage un projet similaire pour Kherson", ville du sud dont l'administration russe a pris le contrôle à la faveur de l'invasion russe de l'Ukraine lancée le 24 février.

  • 20 h 35 : seul un accord de paix pourra entraîner la levée des sanctions, affirme Berlin 

Les sanctions économiques imposées par l'Union européenne à la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine ne seront pas levées tant qu'un accord de paix n'aura pas été conclu entre Moscou et Kiev, a déclaré lundi le chancelier allemand Olaf Scholz.

"Notre objectif est que la Russie mette fin à la guerre et retire ses troupes du territoire ukrainien", a déclaré le dirigeant allemand lors d'un entretien accordé à la chaîne publique ZDF.

"Nous ne lèverons les sanctions que si (le président russe Vladimir Poutine) parvient à un accord avec l'Ukraine, et il ne l'obtiendra pas en dictant les conditions de la paix", a poursuivi Olaf Scholz. L'UE n'acceptera jamais le fait accompli de l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, a-t-il ajouté.

  • 20 h 25 : un adolescent tué dans une frappe russe sur Odessa

Un adolescent de 15 ans a été tué et une mineure blessée dans une frappe russe sur Odessa, ont annoncé lundi les autorités municipales de cette ville portuaire du sud de l'Ukraine.

"Une frappe de missile sur Odessa a endommagé un immeuble dans lequel se trouvaient cinq personnes. Un garçon de 15 ans est mort, un autre enfant mineur a été transporté à l'hôpital", a annoncé le conseil municipal de la ville sur Telegram, sans donner de détails sur le sort des trois autres occupants de l'édifice.

"L'ennemi a tiré un missile sur l'infrastructure d'Odessa", avait annoncé plus tôt le gouverneur de la région d'Odessa, Maxim Martchenko, sans préciser quel lieu a été touché.

  • 18 h 57 : Bruxelles s'oppose au paiement du gaz russe en roubles

Le recours au système de paiement mis en place par la Russie pour convertir le règlement des importations de gaz russe en roubles représenterait une violation des sanctions imposées par l'Union européenne à Moscou, a répété lundi la commissaire européenne à l'Énergie.

Lors d'une réunion à Bruxelles, les ministres de l'Énergie des 27 pays membres de l'UE ont convenu lundi que l'ouverture d'un compte en roubles auprès de la banque Gazprombank, exigence du Kremlin, contrevenait aux contrats signés en euros ou en dollars, a indiqué Kadri Simson.

"Payer en roubles grâce au mécanisme de conversion géré par les autorités étatiques russes et au moyen d'un compte dédié chez Gazprombank constitue une violation des sanctions et ne peut pas être accepté", a-t-elle dit pendant une conférence de presse.

La commissaire européenne à l'Énergie n'a pas précisé comment les États membres et les entreprises importatrices entendaient régler leurs prochaines factures de gaz russe. Gazprom a déjà coupé le robinet à la Pologne et à la Bulgarie, invoquant le refus par ces pays de payer en roubles.

  • 18 h 40 : les clubs de foot russes privés de Ligue des champions et d'autres compétitions européennes 

Les clubs russes ne disputeront pas les compétitions européennes en 2022-2023, dont la lucrative Ligue des champions, a annoncé lundi l'UEFA, qui a par ailleurs décidé de remplacer la Russie par le Portugal pour l'Euro-2022 féminin cet été (6-31 juillet) en Angleterre.

Dans un long communiqué, l'instance européenne dresse la liste des mesures prises par son Comité exécutif à l'encontre de la Russie à la suite de l'invasion de l'Ukraine, qui a mis le sport russe au ban du sport international, en passant en revue toutes ses compétitions, des épreuves de clubs masculines, féminines, de jeunes en passant par le football de sélection.

"Aucun club russe ne participera à la saison 2022-2023 des compétitions interclubs de l'UEFA" dont les tours de qualification démarrent en juillet, à savoir la Ligue des champions, la Ligue Europa ou encore la Ligue Europa Conférence, a écrit l'UEFA.

  • 18 h 37 : le Danemark et la Suède rouvrent leurs ambassades à Kiev

Le Danemark et la Suède ont annoncé lundi la réouverture de leurs ambassades à Kiev, en signe de soutien à l'Ukraine contre l'invasion russe.

"Mercredi, l'ambassade de Suède rouvrira à Kiev (...) La Suède continuera à être aux côtés de l'Ukraine", a écrit la ministre des Affaires étrangères suédoise Ann Linde sur Twitter, en remerciant la Pologne qui a accueilli la représentation suédoise pendant près de deux mois.

Lundi matin, le ministre danois des Affaires étrangères Jeppe Kofod a, lui, rouvert l'ambassade de son pays dans la capitale ukrainienne, à l'occasion d'une visite surprise dans le pays en guerre.

"C'est un symbole très fort du soutien danois à l'Ukraine et au peuple ukrainien que de rouvrir les portes de l'ambassade du Danemark aujourd'hui", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Avec la concentration de l'armée russe sur le front est de l'Ukraine et son retrait des abords de Kiev depuis la fin mars, la situation sécuritaire s'est améliorée dans la capitale ukrainienne.

  • 17 h 56 : le Bolchoï annule des spectacles de metteurs en scène opposés à l'invasion russe

Le théâtre du Bolchoï a retiré de sa programmation mensuelle les spectacles de deux metteurs en scène ayant quitté la Russie et ayant exprimé publiquement leur opposition à l'offensive menée en Ukraine.

Dans un message publié sur Telegram lundi soir, le plus grand théâtre de Moscou a annoncé que le ballet "Noureev" et l'opéra "Don Pasquale", respectivement mis en scène par Kirill Serebrennikov et Timoféï Kouliabine, seraient remplacés par d'autres spectacles pour les six représentations prévues lors des jours fériés de mai.

Les raisons de ce changement ne sont pas connues. Joint par l'AFP, le Bolchoï n'a pas commenté dans l'immédiat.

Metteur en scène et cinéaste respecté, Kirill Serebrennikov a critiqué durement l'offensive russe en Ukraine et a quitté son pays en mars pour une question de "conscience". Il est aujourd'hui installé à Berlin. 

Timoféï Kouliabine, jeune metteur en scène innovant dont les spectacles sont notamment joués à Novossibirsk (Sibérie), a lui aussi quitté la Russie et publié plusieurs messages critiques du conflit sur les réseaux sociaux.

  • 17 h 30 : les civils évacués de l'usine d'Azovstal attendus à Zaporijjia

Une centaine de personnes ont déjà été évacuées ce week-end depuis l'immense aciérie Azovstal, dernière poche de résistance ukrainienne de Marioupol, port stratégique du sud du Donbass sous contrôle russe. Elles étaient attendues lundi soir à Zaporijjia, ville située à quelque 200 km au nord-ouest et toujours sous contrôle ukrainien. 

Guerre en Ukraine : les évacuations de civils de la ville de Marioupol retardées
  • 16 h 47 : l'Allemagne prête à soutenir "une interdiction du pétrole russe" dans l'UE

L'Allemagne est prête à soutenir un embargo européen sur le pétrole russe, a déclaré lundi le ministre allemand de l'Économie Robert Habeck. Il a ajouté que les nouvelles sanctions devraient tenir compte de la dépendance des autres pays de l'UE à des approvisionnements russes.

"L'Allemagne n'est pas contre une interdiction du pétrole russe. Bien sûr, c'est une charge lourde à porter, mais nous serions prêts à le faire", a déclaré Robert Habeck, précisant que la plus grande économie d'Europe avait réduit la part du pétrole russe à 12 %, contre 35 % avant le début de l'offensive russe en Ukraine.

"Il serait utile d'avoir des semaines ou des mois pour effectuer tous les préparatifs techniques. Nous devrions trouver des navires qui transportent le pétrole d'ouest en est, nous devons préparer les ports, nous devons préparer les oléoducs. Disposer de temps serait donc utile, mais je pense que d'autres pays ont des problèmes plus importants", a-t-il ajouté.

  • 16 h 14 : plus de 3 000 civils tués en Ukraine depuis le 24 février

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme a indiqué lundi que plus de 3 000 civils avaient été tués en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

Le dernier bilan établit à 3 153 le nombre de personnes ayant perdu la vie – une augmentation de 254 par rapport à vendredi. L'organe onusien s'attend toutefois à ce que le bilan réel soit beaucoup plus élevé en raison des difficultés d'accès et des vérifications en cours.

La plupart des victimes ont été tuées par des armes explosives ayant une large zone d'impact, telles que des frappes de missiles et des frappes aériennes, a indiqué le Haut-Commissariat, sans en attribuer les responsabilités.

  • 15 h 36 : l'armée ukrainienne affirme avoir détruit deux navires russes en mer Noire 

L'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir détruit deux patrouilleurs russes, près de l'île aux Serpents, en mer Noire, devenue symbole de la résistance ukrainienne depuis le début de l'invasion des forces de Moscou le 24 février.

"Deux bateaux russes de classe Raptor ont été détruits aujourd'hui près de l'île aux Serpents", a écrit sur Facebook le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, dans un message accompagné d'une vidéo où l'on aperçoit deux bateaux touchés par deux missiles distincts. 

"Bayraktar fonctionne", s'est-il félicité, révélant donc l'usage dans ces deux frappes de ce drone de combat développé en Turquie. Moscou n'a pas confirmé l'information de son côté.

  • 14 h 33 : Washington espère le retour de ses diplomates à Kiev "d'ici la fin du mois"

Le retour des diplomates américains à Kiev, la capitale ukrainienne qu'ils avaient quittée mi-février quelques jours avant le début de l'invasion russe, est espéré "d'ici la fin du mois" de mai, a annoncé lundi la chargée d'affaires américaine Kristina Kvien.

"Nous espérons fortement que les conditions nous permettront de revenir à Kiev d'ici la fin du mois", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse à Lviv, principale ville de l'ouest de l'Ukraine.

  • 14 h 12 : l'Europe va continuer à payer le gaz russe en euros et en dollars, a annoncé Barbara Pompili 

Les pays de l'Union européenne continueront à payer les approvisionnements en gaz russe en euros et en dollars conformément aux contrats signés, a déclaré lundi la ministre française de la Transition écologique Barbara Pompili.

"Nous sommes tous d'accord pour continuer à payer en euros et à ne pas nous laisser imposer des contrats qui seraient modifiés unilatéralement", a-t-elle indiqué avant une réunion de crise avec les ministres de l'Énergie de l'Union européenne à Bruxelles.

La Commission européenne doit finaliser mardi une sixième salve de sanctions contre la Russie à la suite de à l'invasion de l'Ukraine. Ce nouvel ensemble de sanctions doit notamment inclure l'interdiction d'achat de gaz russe.

  • 11 h 30 : "Il y a un besoin d’information indépendante en Russie"

Denis Kataev est un journaliste russe qui a fui son pays après la fermeture par le Kremlin de la chaîne pour laquelle il travaillait. Il dénonce la propagande des autorités russes et explique comment il tente, depuis Paris, d’informer les Russes sur ce qu'il se passe en Ukraine. Pour lui, les minorités progressistes existent en Russie et il est possible de peser sur l'opinion publique.

Guerre en Ukraine : les évacuations de civils de la ville de Marioupol retardées
  • 11 h 23 : la Russie a repris les bombardements sur le site Azovstal à Marioupol

La Russie a repris les bombardements sur le site sidérurgique Azovstal dans la ville ukrainienne de Marioupol, dimanche, dès que les bus évacuant les civils ont quitté les lieux, a déclaré un assistant du maire de la ville.

Marioupol, qui a connu les combats les plus intenses de la guerre en Ukraine jusqu'à présent, est maintenant en grande partie aux mains des forces russes, mais un nombre inconnu de civils et de combattants restent piégés à Azovstal, dont le réseau de bunkers et de tunnels a fourni un abri contre des semaines de bombardements russes.

  •  11 h 10 : à Marioupol les civils se préparent à évacuer

Les opérations militaires autour de Marioupol doivent s’arrêter quelques heures aujourd’hui pour permettre l’évacuation de civils depuis l’usine d’Azovstal, mais également depuis d’autres parties de la ville, selon le conseil municipal. Les évacuations se feront par des convois mis à disposition par la Croix-Rouge mais il devrait également être possible de quitter la ville à bord de son véhicule personnel, explique l’envoyé spécial de France 24 à Kiev, Bastien Renouil. Les soldats russes fouilleraient alors ces véhicules pour s’assurer qu’il n’y a pas de militaires ukrainiens infiltrés parmi eux.

Guerre en Ukraine : les évacuations de civils de la ville de Marioupol retardées
  • 10 h 03 : la Finlande annule un contrat avec le russe Rosatom 

Un contrat avec le groupe russe Rosatom pour construire un réacteur nucléaire dans le nord de la Finlande a été annulé en raison des "risques" supplémentaires liés à l'invasion russe de l'Ukraine, a annoncé le consortium à majorité finlandaise pilotant le projet.

"La guerre en Ukraine a aggravé les risques du projet" situé au bord de la mer Baltique, justifie le consortium Fennovoima dans un communiqué, soulignant que la filiale de Rosatom impliquée dans le projet, RAOS Project, "a été incapable d'atténuer ces risques".

  • 9 h 51 : vers des pertes de dizaines de millions de tonnes de céréales

Le président ukrainien a prévenu que le blocus russe imposé aux ports du pays sur la mer Noire risque d'entraîner la perte de dizaines de millions de tonnes de céréales, ce qui pourrait déclencher une crise alimentaire susceptible d'affecter l'Europe, l'Afrique et l'Asie.

L'Ukraine est l'un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux de produits agricoles, en particulier de céréales.

  • 9 h 45 : à Marioupol les civils face à "un terrible dilemme"

À Marioupol, les civils et les combattants toujours sur place font face à un terrible dilemme, explique le chroniqueur international de France 24 Bruno Daroux : rester et risquer de mourir de faim ou sortir et se rendre aux forces russes.

  • 8 h 20 : la solidarité s'organise à Mykolaïv

Mykolaïv, dans le sud de l'Ukraine, est la première grande ville derrière la ligne de front, à quelques kilomètres de la ville de Kherson occupée par l’armée russe. La ville a connu des bombardements réguliers et des combats à proximité qui ont conduit, vers la mi-avril, à la coupure de son approvisionnement en eau. Face à cette situation, de nombreuses initiatives d’entraide et de solidarité sont apparues. Reportage de nos envoyés spéciaux Tarek Kai et Luke Shrago.

Guerre en Ukraine : les évacuations de civils de la ville de Marioupol retardées
  • 5 h 27 : les autorités ukrainiennes espèrent la poursuite des évacuations à Marioupol

 "Le 2 mai, l'évacuation à Marioupol commence à 7 h. Point de collecte - Centre commercial 'Port City'", a annoncé sur Telegram Pavlo Kirilenko, gouverneur régional de Donetsk, dans la nuit de dimanche à lundi.

  • 4 h 51 : la Russie ne vise pas la fin de la guerre le 9 mai

La Russie ne cherche pas à terminer la guerre en Ukraine le 9 mai, célébré comme le Jour de la Victoire, a déclaré son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, alors que des analystes estimaient une fin possible du conflit à cette date.

"Nos militaires n’ajusteront pas artificiellement leurs actions à une date quelconque, y compris le Jour de la Victoire", a déclaré Sergueï Lavrov dans un entretien avec la télévision italienne Mediaset diffusé dimanche, en référence à cette date commémorant le 9 mai 1945 et la reddition des nazis face aux Alliés, dont l’Union soviétique. 

  • 3 h 26 : réunion de crise des ministres de l'Énergie de l'UE sur le pétrole russe

Les ministres de l'Énergie des pays de l'Union européenne tiennent ce lundi une réunion en urgence dans le but de s'accorder sur un embargo contre le pétrole Russe. Les dirigeants doivent également discuter de l'exigence de Moscou d'être payée en roubles pour ses livraisons de gaz.

Guerre en Ukraine : les évacuations de civils de la ville de Marioupol retardées
  • 2 h 12 : explosions dans une ville russe proche de l'Ukraine

Deux explosions sont survenues aux premières heures de la journée de lundi à Belgorod, ville du sud de la Russie proche de l'Ukraine, a déclaré sur les réseaux sociaux le gouverneur de la région. "Il n'y a pas eu de victime ni de dégât", a écrit Vyacheslav Gladkov.

  • 1 h 19 : "Tout va bien !" Les Russes ouvrent les portes de la centrale nucléaire de Zaporijjia

Un bâtiment administratif est calciné, mais ceux des réacteurs semblent intacts : l'AFP a pu visiter, dimanche, la centrale nucléaire de Zaporijjia, la plus grande d'Ukraine et d'Europe.

Les forces de Moscou ont pris le contrôle début mars de cette centrale située dans la ville d'Energodar (écrit Enerhodar, en ukrainien) dans le sud de l'Ukraine, séparée par les eaux du Dniepr de la capitale régionale Zaporijjia, sous contrôle ukrainien.

Avec AFP et Reuters

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