Alors que l'étau se resserre autour de Marioupol et qu'une grande offensive russe est attendue dans l'Est ukrainien, Kiev a estimé mardi que les négociations avec Moscou étaient "extrêmement difficiles", avant de proposer un nouvel échange de prisonniers. Le président américain Joe Biden a de son côté évoqué un "génocide" en Ukraine. Retrouvez les événements du mardi 12 avril.
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1 h 47 : la Russie se dit prête à vendre du pétrole aux "pays amis"
Le ministre russe de l'Énergie Nikolaï Choulginov a déclaré au journal russe Izvestia que Moscou était prête à vendre du pétrole et des produits pétroliers aux "pays amis dans n'importe quelle fourchette de prix", rapporte mardi l'agence de presse russe Interfax.
Nikolaï Choulginov a indiqué que des prix du brut compris entre 80 et 150 dollars le baril étaient en principe possibles, mais que Moscou se concentrait davantage sur le maintien du fonctionnement de l'industrie pétrolière, a précisé Interfax.
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0 h 45 : Joe Biden maintient ses déclarations sur un "génocide"
"J'ai appelé cela un génocide car il est de plus en plus évident que (Vladimir) Poutine tente simplement d'éradiquer l'idée qu'il est possible d'être Ukrainien et les preuves s'accumulent", a déclaré le président américain aux journalistes avant d'embarquer à bord d'Air Force One pour rentrer à Washington au terme d'un déplacement dans l'Iowa. "Nous laisserons les juristes décider au niveau international si cela est admissible ou pas, mais c'est en tout cas ce qu'il me semble", a ajouté Joe Biden.
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0 h 36 : V. Zelensky ne peut pas dire avec certitude si la Russie a utilisé des armes chimiques
Le président ukrainien a déclaré mercredi qu'il n'était pas possible de tirer des conclusions définitives sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques par les forces russes à Marioupol, notant qu'il n'était pas possible de mener une véritable enquête dans le port assiégé.
Dans une allocution, Volodymyr Zelensky a ajouté que ce qu'il a appelé les menaces répétées proférées par certains en Russie d'utiliser des armes chimiques signifiait que l'Occident devait agir maintenant pour empêcher le déploiement de telles armes. Il n'a pas donné de détails supplémentaires.
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23 h 53 : V. Zelensky propose un nouvel échange de prisonniers
Le président ukrainien a proposé mercredi un échange de prisonniers au cours duquel des prisonniers de guerre ukrainiens retenus par les forces russes seraient échangés contre l'homme politique pro-russe Viktor Medvedtchouk, arrêté mardi.
Lors d'une allocution, le président ukrainien a déclaré qu'il était "important pour nos forces de sécurité et notre armée d'envisager une telle possibilité".
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22 h 48 : Joe Biden évoque un "génocide" en Ukraine
Joe Biden a semblé accuser l'armée russe de "génocide" en Ukraine, utilisant pour la première fois ce terme afin de qualifier la situation dans le pays envahi par Moscou.
"Le budget de votre famille, votre capacité à faire votre plein d'essence, rien de tout cela ne devrait dépendre du fait qu'un dictateur déclare la guerre et commet un génocide à l'autre bout du monde", a déclaré le président américain lors d'un déplacement dans l'Iowa consacré à la lutte contre l'inflation.
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22 h 27 : la France a immobilisé 23,7 milliards d'euros d'actifs russes sur son territoire à ce jour
La France a immobilisé à ce jour 23,7 milliards d'euros d'actifs russes sur son territoire, dont des biens immobiliers pour une valeur d'acquisition de 573,6 millions d'euros, suite à la guerre en Ukraine, a appris l'AFP auprès du ministère français de l'Économie et des Finances.
Cette liste actualisée inclut en premier lieu 22,8 milliards d'euros qui ont été bloqués sur les comptes français de la Banque centrale de Russie, confirmant un article du journal Le Parisien. S'y ajoutent 178 millions d'euros d'avoirs bancaires divers, détaille le ministère.
La France a également immobilisé quatre cargos, quatre yachts, dont le dernier, mardi, à Marseille, pour une valeur supérieure à 125,2 millions d'euros ; six hélicoptères pour une valeur supérieure à 60 millions d'euros ; et pour 7 millions d'euros d'œuvres d'art.
Les autorités françaises ont mis la main sur 33 biens immobiliers, dont 19 sociétés civiles immobilières. Une dizaine de biens supplémentaires devraient prochainement s'ajouter à la liste, pour une valorisation totale qui flirtera avec les 24 milliards d'euros.
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21 h 21 : l'Ukraine annonce l'arrestation d'un proche de Vladimir Poutine en fuite
Le député et homme d'affaires ukrainien Viktor Medvedtchouk, proche du président russe et en fuite depuis l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février, a été arrêté à la suite d'une "opération spéciale", ont annoncé les autorités ukrainiennes.
"Une opération spéciale a été menée grâce au SBU (les services de sécurité ukrainiens, NDLR). Bravo !", a indiqué le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur sa chaîne Telegram, le SBU confirmant ensuite son arrestation.
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20 h 50 : l'OIAC "préoccupée" par des allégations d'utilisation d'armes chimiques à Marioupol
L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) s'est dite "préoccupée" par des allégations d'utilisation d'armes chimiques dans la ville ukrainienne de Marioupol, théâtre de violents combats.
"Le secrétariat (de l'OIAC) est préoccupé par les récentes informations non confirmées sur l'utilisation d'armes chimiques à Marioupol, relayées par les médias au cours des dernières 24 heures", a déclaré dans un communiqué l'organisation, qui siège à La Haye.
"Cela fait suite à des informations parues dans les médias au cours des dernières semaines sur des bombardements visant des usines chimiques situées en Ukraine, ainsi qu'à des accusations portées par les deux parties concernant une possible utilisation abusive de produits chimiques toxiques", a poursuivi l'OIAC, ajoutant qu'elle suivait "de près la situation en Ukraine".
"Les 193 États membres de l'OIAC, dont la Fédération de Russie et l'Ukraine, sont parties à la Convention sur les armes chimiques, un traité international d'importance majeure dans le domaine du désarmement qui est en vigueur depuis 1997", a précisé l'organisation.
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20 h 26 : Antony Blinken accuse la Russie d'envisager l'usage d'"agents chimiques" à Marioupol
Les États-Unis ont fait état d'"informations crédibles" sur la possibilité que la Russie fasse usage d'"agents chimiques" dans son offensive pour prendre la ville ukrainienne de Marioupol. Selon le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, "les forces russes pourraient utiliser différents agents anti-émeutes, notamment des gaz lacrymogènes mélangés avec des agents chimiques" face aux "combattants et civils ukrainiens dans le cadre de leur campagne agressive pour prendre Marioupol".
"Nous partageons ces informations avec l'Ukraine" et "sommes en contact direct avec nos partenaires pour déterminer ce qui se passe actuellement, c'est un vrai sujet de préoccupation", a-t-il déclaré devant la presse, tout en affirmant ne pas être "en mesure de confirmer" de récentes accusations, selon lesquelles les forces russes auraient déjà utilisé des armes chimiques à Marioupol.
"C'est une inquiétude que nous avions avant même le début de l'agression" de la Russie contre l'Ukraine, "j'avais mis en garde contre la possibilité d'un recours à ce type d'armes, et c'est quelque chose que nous suivons de très, très près", a insisté le secrétaire d'État.
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20 h 02 : 400 civils ont été enterrés à Severodonetsk depuis le début de la guerre en Ukraine
Environ 400 civils ont été enterrés depuis le début de la guerre en Ukraine à Severodonetsk, ville de l'est du pays où l'armée russe est actuellement à l'offensive, a annoncé Serguiï Gaïdaï, le gouverneur ukrainien de la région de Lougansk. "Pendant les 48 jours de guerre, il y a eu environ 400 enterrements" à Severodonetsk, a-t-il dit sur Telegram, sans indiquer la cause des décès mais en précisant qu'ils étaient enterrés dans des "tombes individuelles".
Dans la ville voisine de Lyssytchansk en revanche, "les morts sont enterrés dans des fosses communes", a ajouté Serguiï Gaïdaï.
"Les morgues dans les villes contrôlées (par l'Ukraine) débordent de corps de civils. L'électricité est intermittente ou inexistante. Des corps sont également dans les sous-sols" d'immeubles, a-t-il aussi déclaré, expliquant qu'ils étaient enterrés dès que possible, à la faveur de pauses dans les bombardements.
Serguiï Gaïdaï a ajouté que la situation était aussi très compliquée dans deux autres villes actuellement situées sur la ligne de front, Popasna et Roubijne, partiellement occupées et où "l'évacuation des corps est impossible". "En raison des bombardements, dans certaines zones, les corps restent étendus dans les rues", a-t-il affirmé.
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19 h 31 : "Poutine a décidé qu'il ne s'arrêterait pas", estime Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a estimé que Vladimir Poutine avait "décidé qu'il n'arrêterait pas" en Ukraine car "il a besoin pour lui-même d'une victoire militaire" même s'il "a pris conscience que l'Ukraine n'allait pas se soumettre". Dans ce contexte, la ville de Marioupol (est), sur laquelle se focalise l'armée russe, "est peut-être un point de fixation parce que c'est un symbole de l'Ukraine qui se refuse à lui", estime le président français dans un entretien publié par l'hebdomadaire Le Point.
En concentrant l'offensive sur le Donbass, le président russe cherche à "obtenir une victoire et viser un défilé militaire glorieux le 9 mai, date très importante pour lui et pour la Russie". Pour cela, "je crois assez peu à notre capacité collective à le mettre autour d'une table de négociation à court terme".
Emmanuel Macron justifie, par ailleurs, ses nombreux échanges téléphoniques avec le président russe : "S'il ne parle plus à personne, alors on ne sait pas jusqu'où il peut aller. C'est mon obsession avec lui, je lui dis à chaque fois. Quand on entre dans le cycle de la violence, le plus dur, c'est d'arrêter. Le danger, c'est la bascule dans l'irréversible".
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17 h 45 : environ 21 000 civils ont été tués à Marioupol depuis le début de la guerre en Ukraine, selon le maire
Le maire de Marioupol a déclaré qu'environ 21 000 civils ont été tués dans la ville portuaire du sud de l'Ukraine depuis le début de l'offensive russe, le 24 février, selon une dernière estimation.
S'exprimant à la télévision, Vadym Boichenko a ajouté que calculer un bilan précis était compliqué du fait des affrontements de rue dans la ville.
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17 h 39 : le président allemand indique que sa présence n'est "pas souhaitée à Kiev"
Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, critiqué pour les relations entretenues ces dernières années avec la Russie, a indiqué avoir proposé de se rendre en Ukraine avec d'autres chefs d'État, mais avoir essuyé une fin de non recevoir de la part de Kiev.
Ce voyage devait se dérouler avec les présidents de Pologne et des Pays baltes : "J'étais prêt à le faire mais apparemment, et je dois en prendre acte, ce n'était pas souhaité à Kiev", a affirmé Frank-Walter Steinmeier lors d'un déplacement à Varsovie.
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17 h 27 : la présidence ukrainienne qualifie d'"extrêmement difficiles" les négociations avec Moscou
Les négociations avec Moscou en vue d'un accord de paix sont "extrêmement difficiles", a déclaré un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, après que Vladimir Poutine a dénoncé "le manque de cohérence" des Ukrainiens qui, selon lui, "crée des difficultés".
Dans un message à la presse, Mykhaïlo Podoliak a déploré que "la partie russe s'en tienne à ses tactiques traditionnelles de pression publique sur le processus de négociations, notamment par le biais de certaines déclarations".
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17 h 18 : 403 corps de personnes tuées à Boutcha par les forces russes ont été retrouvés jusqu'à présent, selon le maire
Le maire de Boutcha, ville au nord-ouest de Kiev, a déclaré que les autorités avaient jusqu'à présent retrouvé les corps de 403 personnes tuées par les forces russes, selon elles. Anatoli Fedorouk a ajouté, lors d'un briefing, qu'il était trop tôt pour que les habitants retournent dans la ville, après le retrait des troupes russes fin mars.
Reuters n'a pu vérifier dans l'immédiat le nombre avancé par Anatoli Fedorouk.
Vladimir Poutine a qualifié le massacre de civils présumés dans la ville de Boutcha de "fake". La Russie nie toute exaction en Ukraine.
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16 h 34 : plus de 870 000 Ukrainiens sont rentrés chez eux depuis le début de la guerre
Plus de 870 000 Ukrainiens sont rentrés chez eux depuis le début de la guerre dont des femmes et des enfants, a annoncé le service des gardes-frontières ukrainiens
"Actuellement, 25 000 à 30 000 Ukrainiens par jour regagnent leur pays. Contrairement aux premiers jours quand il s'agissait essentiellement d'hommes, maintenant il y a aussi des femmes, des enfants et des personnes âgées", a déclaré le porte-parole des gardes-frontières ukrainiens Andriï Demtchenko.
Le 3 avril, le ministère de l'Intérieur a fait état de 537 000 Ukrainiens retournés chez eux, citant les données du Service national des gardes-frontières. "Ils disent qu'ils voient que la situation est plus sûre, surtout dans les régions occidentales et ils ne peuvent plus rester à l'étranger, ils sont prêts à retourner dans le pays et rester ici", a ajouté le porte-parole.
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16 h 28 : l'étau russe se resserre autour de Marioupol
L'étau s'est encore resserré sur les dernières troupes ukrainiennes qui défendent Marioupol, ville portuaire du sud-est du pays assiégée depuis plus de 40 jours par l'armée russe.
Selon le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak, sur Twitter, "les soldats ukrainiens sont encerclés et bloqués" dans la ville où "des dizaines de milliers" de personnes ont péri et "90 % des maisons" ont été détruites.
Les forces ukrainiennes "continuent de défendre Marioupol", avait assuré l'armée de terre ukrainienne, hier, sur Telegram, assurant être toujours en contact avec les unités qui "tiennent héroïquement la ville". L'armée russe avait affirmé, de son côté, avoir fait échouer une tentative de percée d'une centaine de militaires ukrainiens avec des blindés qui se trouvent dans une usine du nord de la ville, et qui tentaient de la fuir, selon elle.
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16 h 06 : "Le manque de cohérence" des Ukrainiens empêche un accord avec la Russie, estime Vladimir Poutine
Le président russe, Vladimir Poutine, a estimé que le "manque de cohérence" des négociateurs ukrainiens empêchait de parvenir à un accord entre Kiev et Moscou pour mettre fin à l'offensive russe en Ukraine.
"On m'a informé hier (lundi) soir que la partie ukrainienne avait encore changé quelque chose (...) Un tel manque de cohérence sur les points fondamentaux crée des difficultés", a déclaré Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse dans un cosmodrome de l'Extrême-Orient russe.
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15 h 34 : l'offensive russe se poursuit "calmement" en minimisant les pertes, selon Vladimir Poutine, et le massacre de Boutcha est "un fake"
Le président russe a assuré que l'offensive russe en Ukraine se poursuivait "calmement" et en minimisant les pertes, refusant de fixer un calendrier.
"Notre tâche est d'accomplir les objectifs fixés en minimisant les pertes, nous allons agir de manière harmonieuse, calmement, en conformité avec le plan proposé dès le départ par l'état-major", a dit Vladimir Poutine lors d'une conférence de presse dans un cosmodrome de l'Extrême-Orient russe.
Le président russe a ensuite qualifié le massacre de civils présumés dans la ville de Boutcha, près de Kiev, de "fake". La Russie nie toute exaction en Ukraine.
Comparant ces accusations à celles concernant l'utilisation d'armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad en Syrie, Vladimir Poutine a déclaré : "On a le même fake à Boutcha". Les autorités ukrainiennes ont dit avoir découvert des dizaines de corps dans cette ville après le retrait des forces russes fin mars.
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15 h 19 : la cheffe de l'OMC met en garde contre la division de l'économie mondiale
La cheffe de l'Organisation mondiale du commerce a mis en garde contre une division de l'économie mondiale en blocs rivaux dans le contexte de la guerre en Ukraine, appelant les pays à ne pas restreindre les échanges en cette période de crise.
"La guerre en Ukraine a engendré d'immenses souffrances humaines, mais elle a également endommagé l'économie mondiale à un moment critique", a déclaré Mme Ngozi Okonjo-IWeala, à l'occasion de la présentation annuelle des perspectives du commerce international.
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15 h 05 : Volodymyr Zelensky dénonce "des centaines de viols" en Ukraine
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a dénoncé "des centaines de cas de viol" constatés dans les zones précédemment occupées par l'armée russe.
"Des centaines de cas de viol ont été enregistrés, y compris ceux de jeunes filles mineures et de tout petits en enfants. Même d'un bébé ! Cela fait peur rien que d'en parler", a lancé le président ukrainien. Il a évoqué, sans entrer dans les détails, une vidéo envoyée, selon lui, par un parachutiste ou membre de services spéciaux russes, identifié, où l'on voit "ce qu'il fait à ce bébé, comment il le torture".
"Dans les zones libérées des occupants, l'enregistrement et l'enquête sur des crimes de guerre commis par la Russie se poursuivent. Presque quotidiennement, on retrouve de nouvelles fosses communes", a-t-il déclaré, s'adressant au parlement lituanien grâce à une liaison vidéo. "Des milliers et des milliers de victimes. Des centaines de cas de tortures. On continue de retrouver des corps dans les canalisations et les caves".
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14 h 46 : "La Russie n'avait pas le choix", déclare Poutine
L'"opération spéciale" de l'armée russe en Ukraine est une "tragédie", mais la Russie n'avait pas d'autre choix que d'intervenir militairement, a déclaré Vladimir Poutine, cité par les agences de presse russes. Reconnaissant pendant une conférence de presse que l'impact des sanctions imposées à son pays pourrait s'amplifier "à moyen et long termes", le président russe a prévenu les pays occidentaux qu'ils auraient à "subir les conséquences" d'une nouvelle aggravation de la situation.
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13 h 17 : Six personnes tuées par balles retrouvées dans un sous-sol dans la banlieue de Kiev
"Selon les premiers éléments de l'enquête, les militaires de la Fédération de Russie ont assassiné des civils dans le village de Chevtchenkovo, dans le district de Brovary, près de Kiev", a commenté le Parquet.
Plusieurs centaines de corps de civils, selon les autorités ukrainiennes, ont été retrouvés ces derniers jours dans des villes autour de Kiev, dont Boutcha et Irpin, après le retrait des troupes russes de cette région à la fin mars.
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13 h 15 : L'OMC met en garde contre la division de l'économie mondiale
"La guerre en Ukraine a engendré d'immenses souffrances humaines, mais elle a également endommagé l'économie mondiale à un moment critique", a déclaré Mme Ngozi Okonjo-IWeala, à l'occasion de la présentation annuelle des perspectives du commerce international.
La directrice générale de l'OMC a appelé à ne pas restreindre les échanges en cette période de crise.
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13 h 04 : Plus de 4,6 millions de personnes ont fui l'Ukraine
Le Haut commissariat aux réfugiés recensait exactement 4 615 830 réfugiés. Ce sont 68 095 de plus que lors du précédent pointage lundi. L'Europe n'a pas connu un tel flot de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale.
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12 h 07 : Une délégation de parlementaires allemands en route pour l'Ukraine
Trois hauts responsables allemands du Bundestag vont rencontrer des députés ukrainiens dans l'ouest du pays en guerre, ont indiqué des sources parlementaires, à un moment où le chancelier Olaf Scholz est lui-même sous pression pour se rendre en Ukraine.
Il s'agit du premier voyage de représentants politiques allemands depuis le début de l'invasion russe.
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10 h 41 : Vladimir Poutine affirme que l'opération militaire russe atteindra ses "nobles objectifs"
Le président russe a affirmé que la Russie ne pouvait plus tolérer davantage "le génocide" dans le Donbass et que l'opération protégeait ainsi son pays.
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10 h 21 : Toutes les options sont envisageables si la Russie utilise des armes chimiques
Toutes les options seraient envisageables en cas d'utilisation d'armes chimiques par l'armée russe en Ukraine, a déclaré mardi le sous-secrétaire d'État britannique aux Forces armées, James Heappey.
La ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, a déclaré lundi que Londres travaillait avec ses partenaires pour vérifier des informations selon lesquelles les forces russes auraient utilisé des agents chimiques lors d'une attaque à Marioupol.
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9 h 08 : L'équipementier télécoms finlandais Nokia se retire de Russie
Nokia va quitter la Russie, a annoncé l'équipementier télécoms finlandais, au lendemain de la décision de son concurrent Ericsson de suspendre indéfiniment ses activités dans le pays.
Le fournisseur de réseaux de télécoms mobiles, qui avait déjà suspendu ses livraisons dans le pays début mars, "peut désormais annoncer qu'il va quitter le marché russe", indique-t-il dans un communiqué.
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8 h 15 : Kiev se prépare à la chute de Marioupol
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6 h 30 : La bataille du Donbass se profile
Alors que Moscou a fait de la conquête totale du Donbass son objectif prioritaire, Kiev a annoncé s'attendre, à brève échéance, à une importante offensive dans cette région, frontalière de la Russie, et dont une partie est contrôlée depuis 2014 par des séparatistes prorusses.
"Selon nos informations, l'ennemi a presque terminé sa préparation pour un assaut sur l'est. L'attaque aura lieu très prochainement", a averti le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Oleksandr Motouzianik.
À Washington, un haut responsable du Pentagone a confirmé que les forces russes se renforcent autour du Donbass, et notamment près de la ville stratégique d'Izioum.
Des analystes estiment que Vladimir Poutine, embourbé face à la résistance acharnée des Ukrainiens, veut obtenir une victoire dans cette région avant le défilé militaire du 9 mai, marquant sur la Place Rouge la victoire soviétique sur les nazis.
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2 h 04 : Le Royaume-Uni vérifie des affirmations sur une attaque chimique à Marioupol
"Des informations indiquent que les forces russes pourraient avoir utilisé des agents chimiques lors d'une attaque contre la population de Marioupol. Nous travaillons de toute urgence avec nos partenaires pour vérifier les renseignements", a déclaré la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss sur son compte Twitter. Toute utilisation de ce type d'armes "constituerait une escalade brutale dans ce conflit et nous demanderons des comptes au [président russe Vladimir] Poutine et à son régime", a-t-elle ajouté.
Avec AFP et Reuters