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Cette revue de presse est largement consacrée à la guerre en Ukraine. Comment les médias locaux informent-ils ? Quelle est la censure en Russie ? Et une question sans réponse : où le conflit s'arrêtera-t-il ? Également à regarder : la déclaration de candidature d'Emmanuel Macron et le début des Jeux paralympiques d'hiver à Pékin.

Libération barre sa une avec le mot "liberté" écrit en ukrainien. Le journal ouvre ses pages à NV, un média ukrainien fondé en 2014 après la révolution de la place Maïdan, qui continue d'informer malgré l'invasion russe. Sur son site internet, NV traite notamment de l'incendie survenu dans la nuit de jeudi à vendredi dans la plus grande centrale nucléaire d'Europe. Depuis Moscou, Kommersant constate que plusieurs médias étrangers sont devenus difficilement accessibles en Russie. 

???????? Le média ukrainien NV est l'invité de @Libe. Nous allons publier certains de leurs articles en français, parce que l'information n'a pas de prix dans une guerre où les fake news sont une arme. #Ukraine https://t.co/VlwIffhpHc

— Libération (@libe) March 4, 2022

The Guardian s'inquiète en une, car "Poutine fait craindre que le pire est à venir en Ukraine". The Daily Mail, lui, s'interroge : "Qui débarrassera le monde de ce fou furieux ?" The Daily Mirror souligne que pendant ce temps-là, le président ukrainien Volodymyr Zelensky demande à parler avec Vladimir Poutine ("talk to me") affirmant "qu'il n'y a pas d'autres moyens d'arrêter la guerre."

C'est dans ce contexte de tensions internationales extrêmes qu'Emmanuel Macron a officialisé qu'il était candidat à un second mandat de chef de l'État. Une lettre publiée dans plusieurs journaux de la presse régionale comme Midi Libre qui titre : "Macron, saison 2". Pour l'Opinion, "entre virus et guerre, Macron se déclare enfin".

Et puis, presque dans l'anonymat, débutent les Jeux paralympiques à Pékin. The China Daily s'en fait naturellement l'écho.