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"L'Ukraine souhaite la paix", assure le président Volodymyr Zelensky

Les dirigeants occidentaux sont réunis depuis vendredi dans la capitale bavaroise, pour trois jours d’échanges sur les relations transatlantiques. En pleine montée des tensions avec Moscou sur le dossier ukrainien, le président Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à renforcer leur aide.

Alors que la tension est à son comble dans l'est de l'Ukraine, la conférence de sécurité de Munich continue, samedi 19 février, en Allemagne, en présence de la vice-présidente américaine, Kamala Harris, du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et du chancelier allemand, Olaf Scholz.

Les pays occidentaux affirment, depuis plusieurs semaines, vouloir trouver une solution diplomatique avec Moscou, accusé de masser des dizaines de milliers de soldats à la frontière avec l'Ukraine.

  • "Nous allons défendre notre pays avec ou sans nos alliés", assure Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a, de son côté, prononcé un discours offensif face à la menace russe. "Nous allons défendre notre pays avec ou sans nos alliés", a-t-il assuré, appelant l'Occident à cesser sa politique "d'apaisement" vis-à-vis de Moscou.

L'Ukraine est "le bouclier de l'Europe" contre l'armée russe, a-t-il estimé. "Nous apprécions toute aide, mais tout le monde doit comprendre : ce ne sont pas des contributions de charité que l'Ukraine doit demander (...) C'est votre contribution à la sécurité de l'Europe et du monde. Où l'Ukraine est le bouclier depuis huit ans", a-t-il dit. 

Le président ukrainien a, par ailleurs, proposé une rencontre avec son homologue russe, Vladimir Poutine. "Je ne sais pas ce que le président russe veut, voilà pourquoi je propose qu'on se rencontre", a-t-il déclaré 

"L'Ukraine souhaite la paix", assure le président Volodymyr Zelensky
  • Boris Johnson appelle ses alliés à "l'unité"

Le Premier ministre britannique a appelé les alliés à "l'unité" face aux risques d'invasion russe en Ukraine.

"Nous devons être unis contre la menace", a déclaré Boris Johnson lors de la Conférence sur la sécurité de Munich, soulignant le "choc" pour le monde que représenterait une invasion.

  • L'Otan se renforcera dans l'Est de l'Europe en cas d'attaque russe en Ukraine, assure Kamala Harris

La vice-présidente américaine, Kamala Harris, a menacé d'un renforcement des forces de l'Otan dans l'Est de l'Europe en cas d'attaque de l'Ukraine par la Russie, en plus de sanctions économiques "sévères et rapides" contre Moscou.

"Nous ne nous arrêterons pas aux mesures économiques. Nous renforcerons encore nos alliés de l'Otan sur le flanc oriental", a-t-elle déclaré.

"L'Ukraine souhaite la paix", assure le président Volodymyr Zelensky
  • Les accusations de Poutine de "génocide" au Donbass sont "ridicules", affirme Olaf Scholz

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a qualifié de "ridicules" les accusations de Vladimir Poutine sur un prétendu "génocide" perpétré contre les civils des territoires ukrainiens séparatistes prorusses.

"Il avance que dans le Donbass il y a une forme de génocide, ce qui est vraiment, pour être très clair sur ce point, ridicule, mais c'est son récit", a déclaré, à Munich, Olaf Scholz, qui a récemment rencontré le chef de l'État russe à Moscou.

  • La Russie veut "réécrire les règles de l'ordre international", accuse von der Leyen

La Russie a entrepris de "saper" l'architecture de sécurité européenne et mène "une tentative flagrante de réécrire les règles de l'ordre international", a accusé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

"Nous ne pouvons pas laisser cela se produire, nous sommes confrontés à une tentative flagrante de réécrire les règles de l'ordre international", a déclaré Ursula von der Leyen, qui a également dénoncé une alliance entre Chine et Russie pour imposer "la loi du plus fort".

  • La Russie aura "plus d'Otan", si elle cherche "moins d'Otan", prévient Stoltenberg

Le chef de l'Otan Jens Stoltenberg a réaffirmé l'engagement "indéfectible" des membres de l'alliance à se protéger mutuellement, prévenant la Russie qu'elle n'obtiendrait que "plus d'Otan" si elle cherche à avoir "moins d'Otan" à ses frontières .

"Moscou tente de faire reculer l'histoire et de recréer sa sphère d'influence", a accusé Jens Stoltenberg, mais "nous sommes tous des alliés de l'Otan, nous ne faisons qu'un et nous ferons toujours ce qui est nécessaire pour nous protéger et nous défendre mutuellement", a-t-il assuré.