![Boris Johnson dans la tourmente : "Faites ce que je dis, pas ce que je fais!" Boris Johnson dans la tourmente : "Faites ce que je dis, pas ce que je fais!"](/data/posts/2022/07/27/1658929567_Boris-Johnson-dans-la-tourmente-Faites-ce-que-je-dis-pas-ce-que-je-fais.jpg)
A la Une de la presse, jeudi : Boris Johnson empêtré dans "l'Affaire de Noël du 10 Downing Street", les tentatives d'Anne Hidalgo pour sauver le Parti Socialiste et la querelle autour de la reconstruction de Notre-Dame-de-Paris.
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Boris Johnson, au cœur de la tourmente. La presse britannique a révélé la tenue, mercredi, en plein confinement, d'une fête clandestine qui s'est déroulée, en décembre 2020, au 10 Downing Street, résidence officielle du Premier ministre. Entre colère et consternation, les journaux sont unanimes. En Une du Daily Mail, "une règle pour eux, de nouvelles règles pour les autres". Alors que le Premier ministre vient d’annoncer la mise en place d’un plan de restrictions pour faire face à la 5e vague de Covid-19, cette affaire tombe au plus mal. Le Sun, pro-conservateur, n’y va pas avec le dos de la cuillère avec un titre accrocheur, "Faites ce que je dis, pas ce que je fais", et un Boris Johnson grimé en Grintch, l'épouvantail de Noël anglo-saxon.
Cette affaire suscite aussi la colère de l’opinion. À la Une du Edinburg Evening News : "Pendant qu’ils faisaient la fête, je transportais des personnes qui allaient mourir", témoigne un infirmier scandalisé par le manque de respect des collaborateurs du Premier ministre. Boris Johnson, qui n’était pas présent à cette fête, a promis des sanctions. Mais c’est déjà "trop tard" pour The Independent. Le quotidien se demande si on peut encore "prendre le Premier ministre au sérieux". "Son plan de restrictions ressemble à une vaine tentative d’étouffer l’affaire", écrit le quotidien. Moralité : le fantôme de Noël revient toujours vous hanter, quoi que vous fassiez.
En France, y a-t-il quelqu'un pour sauver Anne Hidalgo ? La candidate socialiste à l'élection présidentielle a lancé un appel pour organiser une grande primaire de toute la gauche. Pour Libération, pourtant classé à gauche, Anne Hidalgo effectue son "retour en primaire". D'après le quotidien, l’appel de la maire de Paris, au plus bas dans les intentions de vote – entre 4 et 5 % – est un aveu d’échec. En novembre, elle déclarait ne pas se retrouver dans le programme des Verts et encore moins dans de celui de Jean-Luc Mélenchon. Dès lors, comment espérer un rassemblement ?
La réponse des deux candidats cités ne s’est pas faite attendre. C’est non ! Circulez y'a rien à voir !
De son côté, le président sortant Emmanuel Macron ne s’est pas encore déclaré mais sa candidature ne fait aucun doute d’après les observateurs. Officiellement, il donne la priorité à l’Europe avec une conférence de presse, jeudi 9 décembre, pour présenter les enjeux de la présidence française de l’Union européenne à partir du 1er janvier. Mais présider l’Europe et faire campagne, est-ce vraiment possible ? s'interroge Le Figaro. D'après le quotidien, "cette présidence française ressemblerait plus à un poison" pour Emmanuel Macron.
C’est un peu l’éternel querelle très française des Anciens et des Modernes, nous raconte le journal La Croix. Une tribune, mercredi, d’une centaine de personnalités du monde culturel fustigeait les premières pistes de ce à quoi ressemblerait la partie accessible aux fidèles et aux visiteurs de Notre-Dame-de-Paris.
Extraits de la Bible projetés sur les murs, bancs lumineux, un vrai relooking osé mais l’important est que Notre-Dame revive, conclut l’éditorial. Mais ça ne plaît pas à tout le monde. "On n’est pas à Disneyland", écrit Le Parisien qui reprend l’expression d’un journal britannique. "Être moderne pour être moderne, ça vire parfois au grotesque", témoigne l’animateur Stéphane Bern, très remonté contre ce projet.