
Les Allemands se sont rendus aux urnes, dimanche, pour désigner le successeur de la chancelière Angela Merkel et peut-être mettre fin à seize années de pouvoir conservateur. Revivez la soirée électorale avec France24.com.
Les électeurs allemands se sont rendus aux urnes, dimanche 26 septembre, pour tourner la longue page Merkel à l'occasion du scrutin législatif le plus indécis de leur histoire, opposant des sociaux-démocrates et des conservateurs au coude-à-coude.
- 2 h : les dernières estimations des chaînes de télévision allemandes
ZDF (1 h 18)
SPD : 25,8 % (+5,3)
CDU-CSU : 24,1 % (-8,8)
Verts : 14,6 % (+5,7)
FDP : 11,5 % (+0,8)
AfD : 10,4 % (-2,2)
Die Linke : 4,9 % (-4,3)
ARD (23 h 36)
SPD : 25,8 % (+5,3)
CDU-CSU : 24,1 % (-8,8)
Verts : 14,6 % (+5,7)
FDP : 11,5 % (+0,8)
AfD : 10,5 % (-2,1)
Die Linke : 4,9 % (-4,3)
- 22 h 50 : les estimations des chaînes de télévision allemandes
ZDF (21 h 48)
SPD : 26 % (+5,5)
CDU-CSU : 24,5 % (-8,4)
Verts : 13,9 % (+5)
FDP : 11,7 % (+1)
AfD : 10,5 % (-2,1)
Die Linke : 5 % (-4,2)
ARD (21 h 10)
SPD : 25,9 % (+5,4)
CDU-CSU : 24,1 % (-8,8)
Verts : 14,7 % (+5,8)
FDP : 11,5 % (+0,8)
AfD : 10,4 % (-2,2)
Die Linke : 5 % (-4,2)
- 22 h 40 : les Verts entre "satisfaction" et "déception"
Après avoir rêvé de conquérir la chancellerie, les Verts allemands devraient se contenter de la troisième position à l'issue des élections de dimanche, avec près de 14 % des voix. "C'est une grande satisfaction, le plus haut score jamais atteint par le parti des écologistes allemands", explique notre correspondante à Berlin, Emmanuelle Chaze, avant d'ajouter : "Il y a aussi de la déception (...) avec un score significativement moins important qu'espéré."
- 22 h 25 : les Allemands ont "continué à voter Angela Merkel"
Alors que les deux grands partis historiques allemands – la CDU et le SPD – sont au coude-à coude à l’issue de la soirée électorale de dimanche, le politologue Thomas Kleine-Brockhoff assure à France 24 que les Allemands ont avant tout voté au centre lors de ce scrutin. Il explique aussi les principaux enseignements pour les autres partis.
- 21 h 50 : le résultat du scrutin, "une catastrophe pour la CDU"
Pour les chrétiens-démocrates, les "pertes sont amères" dimanche soir, comme l'a admis Paul Ziemak, le numéro deux de la CDU. Jamais le parti n'était tombé sous le seuil de 30 %, réalisant encore 32,8 % des suffrages en 2017.
Le score estimé du parti (entre 24,2 % et 24,7 %) est "une catastrophe pour la CDU", explique notre correspondante à Berlin, Anne Mailliet.

- 21 h 30 : le SPD et la CDU disent vouloir que la future coalition soit formée "avant Noël"
Les sociaux-démocrates du SPD, légèrement en tête des premières estimations des législatives allemandes, et les chrétiens-démocrates de la CDU, crédités de la deuxième place, souhaitent voir aboutir "avant Noël" la formation de la future coalition.
"L'Allemagne a la présidence du G7 en 2022", a notamment plaidé le chef de file des conservateurs, Armin Laschet. Son adversaire, Olaf Scholz, a lui jugé que "nous devons tout faire pour que cela soit possible avant Noël, et un peu plus tôt serait également bien".
- 21 h 20 : les dernières estimations des chaînes de télévision allemandes
ZDF (21 h 15)
SPD : 26 % (+5,5)
CDU-CSU : 24,5 % (-8,4)
Verts : 13,9 % (+5)
FDP : 11,7 % (+1)
AfD : 10,5 % (-2,1)
Die Linke : 5 % (-4,2)
ARD (21 h 10)
SPD : 25,7 % (+5,2)
CDU-CSU : 24,5 % (-8,4)
Verts : 14,3 % (+5,4)
FDP : 11,5 % (+0,8)
AfD : 10,5 % (-2,1)
Die Linke : 5 % (-4,2)
- 21 h : des Verts en progression qui joueront un rôle dans le futur gouvernement de coalition
Après avoir rêvé de conquérir la chancellerie, les Verts allemands ne devraient finalement arriver qu'en troisième position à l'issue des élections de dimanche, une performance décevante, même s'ils devraient jouer un rôle clé dans le prochain gouvernement.
Les écologistes ont obtenu entre 13,8 % et 14,1 % des voix, selon des estimations diffusées par les chaînes de télévision publiques, loin derrière les sociaux-démocrates (25,5 % à 25,9 %) et les conservateurs (24,5 %). Paradoxalement, il s'agit d'un score historiquement élevé aux législatives pour ce parti fondé dans les années 1980, alors que la protection du climat est au cœur des préoccupations des électeurs allemands, notamment des jeunes.
Les "Grünen", qui pourraient conquérir la capitale Berlin où l'on votait aussi dimanche pour désigner un nouveau maire, ont en outre largement amélioré leur résultat de 2017, où ils étaient restés sous la barre des 9 %.
- 20 h 40 : comment former une coalition après les élections générales ?
Même si le scrutin de dimanche n'a pas encore livré les résultats définitifs, le SPD semble être le grand gagnant au détriment de la CDU-CSU. Charge maintenant aux principales forces politiques de s'entendre sur un gouvernement de coalition pour désigner le chancelier qui succèdera à Angela Merkel.
Ce processus pourrait prendre des semaines, voire des mois, comme suit :
Des discussions préliminaires ont lieu entre les formations politiques qui pourraient former une coalition. Le SPD, donné avec une dizaine de sièges d'avance sur la CDU-CSU, veut mener les discussions, a revendiqué Olaf Scholz dimanche soir.
Les rendez-vous s'enchaînent. Les états-majors des partis multiplient les rencontres, ponctuées par plusieurs échéances : les instances dirigeantes se réunissent (lundi), les nouveaux députés tiennent leurs premières réunions de groupe (mardi pour le SPD et la CDU-CSU).
En cas de volonté d'alliance entre deux ou trois partis, de véritables négociations de coalition sont entamées avec des groupes de travail thématiques.
Au terme des négociations, les partis se répartissent les portefeuilles et signent un contrat de coalition. Il est alors précisé, dans un épais document et en détail, la feuille de route de la coalition formalisée.
Les partis appelés à gouverner ensemble se mettent d'accord sur le nom du futur chancelier. Ce dernier se présente, enfin, devant le nouveau Bundestag, qui doit l'élire officiellement.
En cas d'échec de ce processus, l'article 63 de la Constitution allemande charge le chef de l'État de proposer au Bundestag un candidat à la chancellerie.
- 20 h : les projections de sièges par parti au Bundestag, basées sur les résultats partiels du scrutin
#btw21 seat projections in German parliament based on votes counted: pic.twitter.com/1xLluNewG3
— DW News (@dwnews) September 26, 2021- 19 h 50 : les dernières estimations des chaînes de télévision allemandes
ZDF (19 h 32)
SPD : 25,7 % (+5,2)
CDU-CSU : 24,6 % (-8,3)
Verts : 14,4 % (+5,5)
FDP : 11,7 % (+1)
AfD : 10,7 % (-1,9)
Die Linke : 5 % (-4,2)
ARD (19 h 40)
SPD : 25,2 % (+4,7)
CDU-CSU : 24,6 % (-8,3)
Verts : 14,3 % (+5,4)
FDP : 11,6 % (+0,9)
AfD : 10,8 % (-1,8)
Die Linke : 5 % (-4,2)
Selon les chaînes de télévision allemandes, deux coalitions peuvent voir le jour après ce scrutin. Une coalition "Jamaïque" regroupant les conservateurs de la CDU/CSU, les libéraux du FDP et les Verts ou une coalition "Feu tricolore" regroupant les sociaux-démocrates du SPD, les libéraux du FDP et les Verts.
- 19 h 20 : Olaf Scholz (SPD) estime que les électeurs le veulent comme "prochain chancelier"
Alors que les conservateurs de la CDU-CSU connaissent, dimanche, un revers historique aux élections générales, le SPD semble au contraire le grand gagnant de cette journée d'élections.
Son chef, Olaf Scholz, s'est "réjoui de ce résultat électoral", estimant que les électeurs allemands le veulent comme le "prochain chancelier" pour succéder à Angela Merkel.
Retrouvez ci-dessous le discours intégral d'Olaf Scholz.

- 19 h 10 : Armin Laschet veut "former un gouvernement sous la direction" de la CDU
Les conservateurs d'Angela Merkel veulent former le prochain gouvernement malgré leur recul aux élections législatives de dimanche, a affirmé leur chef de file, Armin Laschet, alors que les sociaux-démocrates ont eux aussi revendiqué de mener les négociations.
"Nous ferons tout notre possible pour former un gouvernement sous la direction de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et chrétienne-sociale (CSU)", a-t-il affirmé, soulignant toutefois que le camp conservateur ne pouvait "pas être satisfait" du recul enregistré lors du scrutin.
Retrouvez ci-dessous le discours intégral d'Armin Laschet.

- 19 h : de nouvelles estimations donnent le SPD en légère avance sur la CDU
Les sociaux-démocrates allemands du SPD disposent d'une légère avance sur les conservateurs, selon des projections basées sur de premiers résultats.
Emmenés par le ministre des Finances et vice-chancelier sortant, Olaf Scholz, ils recueillent entre 24,9 % et 25,8 % des voix, contre 24,2 % à 24,7 % pour l'Union chrétienne-démocrate (CDU) d'Angela Merkel et son alliée bavaroise CSU. Les Verts s'adjugent la troisième position avec 14,7 % et 14,8 % des suffrages, devant le Parti libéral FDP à 11,2 % et 11,8 %.
- 18 h 45 : "Pas grand monde n'aurait parié sur cette victoire" du SPD
Le SPD, qui estime avoir un mandat pour gouverner après les premières estimations de résultats, semble être le grand gagnant de cette journée électorale à la différence de la CDU. "Il s'est passé quelque chose pour le SPD, qui était encore, il n'y a pas si longtemps, dans les choux", explique Gauthier Rybinski, envoyé spécial de France 24 à Berlin. Et d'ajouter : "Pas grand monde n'aurait parié sur cette victoire" des sociaux-démocrates.
- 18 h 35 : la CSU à son plus bas historique
La CSU, l’influente alliée bavaroise de la CDU, n’a obtenu que 32,5 % des votes en Bavière, d’après les premières estimations. Ce score, en baisse de 6 % par rapport à 2017, serait le pire de l’histoire du parti conservateur bavarois depuis 1949 s’il venait à se confirmer.
- 18 h 10 : le SPD revendique la formation du prochain gouvernement, les "pertes amères" de la CDU
Le secrétaire général du parti social-démocrate allemand (SPD), Lars Klingbeil, a revendiqué, dimanche, la formation du prochain gouvernement peu après l'annonce des premières estimations des résultats aux élections générales. "Nous avons le mandat pour former un gouvernement. Olaf Scholz va devenir chancelier", a-t-il estimé.
Le secrétaire général de la CDU, Paul Ziemiak, a, quant à lui, déclaré à la ZDF qu'il voulait négocier un gouvernement de coalition entre son parti, les Verts allemands (Grünen) et le parti libéral-démocrate (FDP). Les conservateurs ont reconnu "des pertes amères" de suffrages dans leur résultat aux législatives.
- 18 h : les sociaux-démocrates et les conservateurs donnés au coude-à-coude
Les premières estimations de la ZDF, deuxième chaîne de télévision généraliste publique fédérale allemande, donnent le SPD à 26 %, la CDU à 24 %, les Verts à 14,5 %, le FDP à 12 %, l'AfD à 10 % et Die Linke à 5 %.
L'ARD, première chaîne de télévision en Allemagne, donne quant à elle le SPD et la CDU au coude-à-coude à 25 %, les Verts à 15 %, l'AfD et le FDP à 11 %, et Die Linke à 5 %.
- 17 h 45 : le candidat d'un petit parti relaie illégalement des sondages à la sortie des urnes
Hubert Aiwanger, le chef des “Freie Wähler” (Les Électeurs libres, un petit parti qui flirte avec l’extrême droite allemande), s’est mis dans un pétrin électoral en postant sur Twitter ce qui ressemble à des sondages à la sortie des urnes. Il est illégal de diffuser de tels chiffres avant 18 h en Allemagne.
Hubert Aiwanger a rapidement effacé son message, mais le mal était fait et ces estimations de vote ont largement été reprises sur les réseaux sociaux. Cette infraction au code électoral allemand peut lui valoir jusqu’à 50 000 euros d’amende.
- 17 h 40 : des problèmes pour voter à Berlin
Plusieurs bureaux de vote berlinois ont connu des couacs depuis le début de la journée électorale, rapportent dimanche des médias allemands. Des mauvais bulletins de vote ont été livrés à certains bureaux qui ont dû fermer leurs portes, le temps de récupérer les bons. Il manquait aussi des assesseurs dans d’autres bureaux.
En outre, le marathon de Berlin – qui avait lieu dimanche – a causé des problèmes supplémentaires. Ainsi, certains bureaux de vote n’ont pas pu être réapprovisionnés à temps en bulletins parce que les mesures de sécurité autour du tracé de la course rendaient l’accès à ces bureaux de vote plus compliqué.
Plusieurs médias rapportent ainsi que les files d’attente étaient anormalement longues en cette journée électorale. Mais les électeurs devraient avoir le temps de voter : les autorités ont décidé de laisser cette possibilité à tous ceux qui attendent, même si les bureaux doivent de ce fait rester ouverts après 18 h – l'heure légale de la fin du scrutin.
- 17 h 30 : les partis en course, le mode de scrutin...
Avant l'annonce des premiers résultats des élections générales allemandes, à 18 h, retour sur tout ce qu'il faut savoir au sujet de ce scrutin. L'enjeu principal sera de savoir qui succèdera à Angela Merkel, mais il faudra patienter avant de connaître le résultat final et le nom du futur chef de gouvernement de la première puissance économique européenne.
- 14 h : le candidat Armin Laschet commet une bourde en votant
Le chef de file des conservateurs d'Angela Merkel a commis une grosse bourde, dimanche, lors du vote pour les législatives à Aix-la-Chapelle, en omettant de dissimuler son bulletin de vote face aux caméras comme le stipule pourtant le code électoral.
Armin Laschet, qui a déjà multiplié les faux pas durant la campagne électorale, n'a pas replié comme il le fallait son bulletin sur lequel chaque électeur allemand doit apposer deux croix pour les deux voix dont il dispose.
Résultat : au moment où il l'a inséré dans l'urne, ostensiblement devant les caméras, chacun a pu voir qu'il avait inscrit deux croix pour son parti, l'Union chrétienne-démocrate (CDU) alors que le vote doit être tenu secret, selon la législation allemande.
L'électeur doit "plier son bulletin de telle sorte que son vote ne soit pas reconnaissable", prévoit ainsi le code électoral.
- 11 h : affluence moyenne dans les bureaux de vote
Les Allemands se relaient depuis ce matin dans les bureaux de vote. "Pour l'instant, l'affluence est plutôt moyenne, mais cela ne présage en rien du taux de participation", indique Anne Mailliet, la correspondante de France 24 à Berlin, car de très nombreux Allemands devraient voter cette année par correspondance en raison de la pandémie de Covid-19. En 2017 déjà, un tiers des électeurs avaient choisi le vote par courrier.
- 8 h : l'ouverture des bureaux de vote
Les bureaux de vote ont ouvert et quelque 60,4 millions d'électeurs ont jusqu'à 18 h (16 h GMT) pour élire leurs députés. Le pays compte environ 40 % d'indécis d'après les sondages.
Nombre d'électeurs, dont Angela Merkel, ont choisi le vote par correspondance pour élire leur représentants.
En 2017, les élections législatives avaient mobilisé un peu plus de 76 % du corps électoral. "C'est un chiffre qui pourrait augmenter cette année, notamment en raison des enjeux du scrutin et du départ d'Angela Merkel. Les instituts de sondage prédisent un taux de participation très élevé de 87 %", indique Anne Mailliet à Berlin.
Les sociaux-démocrates de l'actuel ministre des Finances Olaf Scholz devancent légèrement, avec 25 %, les conservateurs d'Armin Laschet, crédités de 22 à 23 %, un score historiquement bas, selon d'ultimes sondages. Mais cet écart est trop ténu entre le centre-gauche et le centre-droit de la chancelière pour oser un vrai pronostic.
Les Verts allemands, eux, devraient se contenter de la troisième place, avec environ 17 % des voix. Un score qui, s'il est confirmé dans les urnes, leur laisserait un goût amer car ils étaient en avril encore en tête des sondages, dans une Allemagne inquiète du changement climatique.
Quant à l'extrême droite AfD, entrée pour la première fois au Bundestag il y a quatre ans, elle devrait confirmer son ancrage parlementaire avec environ 10 % mais reste exclue de toute coalition éventuelle.
La publication des premières estimations à la sortie des urnes à 16 h GMT (19 h, heure de Paris) ne devrait pas forcément permettre d'y voir plus clair car le vote par correspondance n'est pas pris en compte dans cette première photographie du scrutin.
Le nom du futur chancelier et la composition de sa probable majorité risquent ainsi de pas être connus dès dimanche soir. De longues tractations seront quoi qu'il arrive nécessaires dans les prochains mois pour former le futur attelage au pouvoir, au risque d'entraîner une paralysie européenne jusqu'au premier trimestre 2022.
Lors de son dernier meeting en tant que chancelière samedi, Angela Merkel a livré un vibrant plaidoyer pour le son candidat, le conservateur Armin Laschet.
Ces élections tournent la page de ses 16 années de règne à la tête de la première économie européenne. Elles marquent aussi la fin de sa carrière en politique car la chancelière s'apprête à se retirer de la vie politique. Toutefois, Angela Merkel pourrait devoir rester aux commandes d'ici la fin de l'année pour expédier les affaires courantes.
Angela Merkel, qui a incarné durant toutes ses années valeurs et sens du compromis, a aussi été vivement critiquée pour son manque de vision. Mais déjà se fait sentir un vent de "Merkel nostalgie" en Allemagne, où les jeunes qui vont voter pour la première fois dimanche n'ont connu qu'elle à la tête du gouvernement. On les appelle la "génération Merkel". Celle qui aura été élue 31 années durant au Bundestag se voit affublée en retour du surnom de "Mutti" (Maman) par l'opinion, avec une popularité au firmament.
Avec AFP et Reuters