En vigueur depuis le 30 juillet en raison d'une flambée des contaminations en Martinique, le confinement et le couvre-feu ont été prolongés de trois semaines supplémentaires, selon un communiqué de la préfecture de l'île.
Le confinement et le couvre-feu en vigueur depuis le 30 juillet en Martinique ont été prolongés de trois semaines supplémentaires, jusqu'au 19 septembre inclus, pour lutter contre la propagation du coronavirus, selon un communiqué de la préfecture de l'île rendu public mardi 24 août.
"La situation sanitaire actuelle ne permet pas la levée des mesures en cours", a expliqué le préfet Stanislas Cazelles.
Pour décider cette prolongation, il s'est appuyé sur le nombre de nouveaux cas de Covid-19 recensés entre les 16 et 22 août - soit 3 211 nouveaux cas - et sur la situation à l'hôpital qui reste préoccupante.
En effet, la liste d'attente pour une place en réanimation reste encore très longue malgré une capacité passée de 20 à une centaine de lits. Le taux d'incidence a reculé sur sept jours à 875 cas pour 100 000 habitants, contre 1 200 pour 100 000 habitants auparavant.
Un éventuel report de la rentrée des classes
Cette décision du préfet intervient au moment où Pascal Jean, le recteur de l'académie, a lancé des consultations sur l'opportunité de maintenir la rentrée des classes au 2 septembre.
Les organisations syndicales de l'enseignement comme celles des parents d'élèves ont déjà demandé un report de cette rentrée, quitte à réajuster le calendrier des vacances scolaires.
Serge Letchimy, président du conseil exécutif de la Martinique, a décidé la semaine dernière de repousser la rentrée des agents de la collectivité affectés aux collèges et aux lycées qui était prévue le 23 août.
"Sans le nettoyage de ces établissements, nous ne voyons pas comment les élèves pourront effectuer cette rentrée", ont relevé des parents d'élèves.
La Martinique a enregistré 405 décès à l'hôpital dus au Covid-19 depuis le début de la pandémie, dont 162 entre les 9 et 22 août.
Seulement 22,51 % des habitants de 12 ans et plus ont achevé leur parcours vaccinal.
Avec AFP