Selon une source de l'Élysée, le chef de l'État français a admis avoir "commis une erreur" en laissant son fils Jean briguer la tête de l'Établissement public d'aménagement de la Défense (Épad).
AFP - Le président Nicolas Sarkozy a reconnu avoir commis une "erreur" en laissant son fils cadet Jean se présenter à la présidence de l'Epad, le quartier d'affaires le plus important d'Europe, a-t-on appris mercredi auprès de l'Elysée.
"A partir du moment où il y a eu une polémique" autour de la candidature du jeune homme, le chef de l'Etat a reconnu que "c'était sans doute une erreur", a-t-on déclaré à l'Elysée.
Selon la même source, M. Sarkozy ne s'était pas opposé à la candidature de son fils cadet parce qu'il ne s'agissait pas d'une fonction "rémunérée". "Le président de l'Epad n'a pas de salaire, pas de bureau, pas de secrétaire, pas de voiture, pas de chauffeur", a-t-on ajouté.
Le chef de l'Etat, qui avait lui-même présidé l'Epad lorsqu'il était élu des Hauts-de-Seine, a considéré qu'il avait "mal raisonné", selon cette source.
Le 22 octobre, Jean Sarkozy avait renoncé à briguer la présidence de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense, après deux semaines d'intense polémique.
Le président Sarkozy avait notamment été accusé de "népotisme" par l'opposition.