Après plus d’une décennie de pressions sur la junte au pouvoir en Birmanie, Washington tente une nouvelle stratégie. Barack Obama tend la main aux généraux de Rangoun et suscite la controverse dans les milieux d’opposition en exil.
A la frontière birmano-thaïlandaise, dans les bastions traditionnels de la dissidence politique en exil, plus de 120 000 réfugiés birmans croupissent dans des camps. Depuis plus de 25 ans, ils ont été poussés à la fuite par les offensives successives de l’armée birmane.
Des politiciens exilés, des rebelles mais aussi des moines ayant échappé aux répressions de l'après-révolution de safran de septembre 2007 - révolution qui a fait plusieurs centaines de victimes - se cachent. Ils vivent là dans la précarité et dans la clandestinité. Ces communautés dissidentes luttent pour l’instauration de la démocratie en Birmanie.
Ici, la nouvelle politique de l’engagement et du dialogue prônée par la nouvelle administration américaine vis-à-vis de la junte militaire de Rangoun a pris tout le monde par surprise. Entre dépit, rejet et espoir…