A la Une de la presse, ce mercredi 26 mai, la destitution du président et du Premier ministre par l’armée malienne. La liste des sept candidats autorisés à se présenter à la présidentielle iranienne du 18 juin. La guerre des vaccins contre le Covid-19. Et LA bonne action de l’année.
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A la Une de la presse, la destitution du président et du Premier ministre du gouvernement de transition, par l’armée malienne.
"Le vice-président de la Transition, Assimi Goïta, éjecte le président Bah N’Daw et reprend les commandes du pays, pour manquements dans la gestion politique", annonce Le Journal du Mali. "Neuf mois seulement après avoir déposé le président Ibrahim Boubacar Keïta, le colonel Assimi Goïta vient de perpétrer son deuxième putsch", résume L’Observateur Paalga, extrêmement remonté contre les militaires maliens. "Quelle image de leur pays donnent-ils ainsi pendant que des soldats étrangers se font tuer dans les combats contre les groupes armés?", s’indigne le quotidien burkinabé.
"S’ils voulaient démontrer leur puissance, Assimi Goïta et le quarteron d’officiers félons, pour emprunter l’expression du général de Gaulle, auraient dû aller se frotter aux djihadistes plutôt que de terroriser de pauvres civils dont ils devraient assurer la sécurité et la quiétude. Il n’y a pas pire façon de déshonorer l’uniforme qu’ils arborent pourtant fièrement dans les rues de Bamako". "On connaissait Tombouctou, Gao, Djenné, Mopti qui sont autant de villes du Mali, célèbres par la force de leur histoire", écrit Le Pays. "Désormais, il y a aussi Kati, ville garnison (où ont été emmenés le président et le Premier ministre) et qui est en passe d’être pour le Mali, une véritable gangrène dont il a du mal à guérir. Ce Kati-là, poursuit le journal burkinabé, est en train d’entrer dans l’histoire comme un centre de fabrique de putschistes, d’où partent tous les mauvais coups contre la République".
A la Une, toujours, l’indignation provoquée par l’arrestation rocambolesque de l’opposant biélorusse Roman Protassevitch. Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, accusé d’avoir fait détourner un avion de ligne pour mettre la main sur Roman Protassevitch, est tourné en ridicule dans le journal suisse Le Temps, où le dessinateur Chapatte le montre en aiguilleur du ciel monumental donnant l’ordre à un avion d’atterrir à l’aéroport de Minsk. Alexandre Loukachenko, qu’on retrouve dans le dessin de Coco pour Libération, en compagnie de son ami Vladimir Poutine. "L’histoire de l’avion détourné, ça fait peur à tous mes opposants", se réjouit le Biélorusse. "Bon début. Maintenant, il faut faire peur au monde entier", répond son homologue russe.
La Russie, qui est soupçonnée d’avoir orchestré une campagne de dénigrement du vaccin Pfizer, auprès d’influenceurs français. Le Huffington Post rapporte qu’au moins trois influenceurs, ont assuré, ces derniers jours, avoir été contactés par une agence de communication, qui leur proposait, moyennant finance, de poster des messages mettant en cause le vaccin de Pfizer Bio NTech. Ces messages auraient repris une rhétorique complotiste habituelle, mais auraient aussi présenté beaucoup de similitudes avec la stratégie de la Russie sur les réseaux sociaux, pour promouvoir son propre vaccin, Spoutnik-V. La guerre des vaccins, ou plutôt contre les vaccins. Au Canada, cette fois, un élève-officier est poursuivi par la justice militaire pour "mutinerie", pour avoir appelé d’autres soldats à ne pas participer à la distribution des vaccins contre le Covid-19. D’après The Guardian, le jeune homme avait participé à un rassemblement anti-confinement en décembre dernier, vêtu de son uniforme, et déclaré, à cette occasion, que se faire vacciner était un acte "criminel".
On ne se quitte pas là-dessus. The Washington Post fait état de LA bonne action de l’année. Si je vous demande ce que vous feriez d’un ticket de loterie gagnant, à un million de dollars - ticket que vous auriez découvert par hasard -, que répondez-vous? Abhi Shah, un habitant du Massachussets, aux Etats-Unis, qui a découvert un billet de loterie gagnant en sortant ses poubelles, a d’abord envisagé d'acheter une Tesla, ou encore une maison. Mais ce jeune homme de 30 ans, gérant d’une épicerie avec ses parents, a pris une décision différente: il a rendu le billet gagnant à sa propriétaire, une cliente de longue date, qui l’avait jeté en croyant que c’était un ticket perdant. Celle-ci dit se sentir si reconnaissante, qu'elle lui aurait décidé de reverser une partie de son gain à Abhi Shah et sa famille, qui ont aussi reçu 10 000$ pour la vente du billet gagnant, selon la Loterie du Massachusetts.
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