logo

En 1802, Napoléon rétablissait l’esclavage dans les colonies françaises

Ce 5 mai, la France commémore le bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte. Faut-il ou pas le commémorer? Beaucoup lui reprochent le rétablissement de l'esclavage en 1802 dans les colonies françaises. "Napoléon Bonaparte est une part de nous" estime le président Emmanuel Macron, qui a dressé mercredi un portrait "en clair-obscur" de cette figure controversée, dénonçant ses "fautes", comme le rétablissement de l'esclavage, mais aussi célébrant ses qualités de "bâtisseur et législateur" et de défenseur de la souveraineté nationale.

Pour en parler, nous recevons Frédéric Régent, historien, maître de conférences en Histoire à l'Université Paris Panthéon-Sorbonne, au sein de l'Institut d'Histoire de la Révolution française.

Également au sommaire de cette édition :

- Un journaliste français, Olivier Dubois, collaborateur de divers médias, a été enlevé début avril au Mali par des jihadistes affiliés à Al-Qaïda, une information qu'il a annoncée lui-même dans une vidéo diffusée mercredi sur les réseau sociaux, déclenchant l'ouverture d'une enquête antiterroriste en France.

- L'ANC, parti historique au pouvoir en Afrique du Sud, a suspendu son secrétaire général Ace Magashule accusé de corruption, un succès pour le président Cyril Ramaphosa, qui jouait gros sur ce dossier, au sein d'un parti fractionné.

Le Congrès national africain (ANC), parti de Nelson Mandela, empêtré jusqu'au cou dans des affaires de corruption depuis plusieurs années, cherche à se refaire une virginité face à des électeurs écoeurés. Mais les soutiens internes d'Elias Magashule, surnommé "Ace", sont nombreux, notamment parmi les partisans de l'ancien président Jacob Zuma.