Suspendues en hauteur dans les rues, les jupes traditionnelles birmanes sont devenues un décor courant depuis le coup d’État militaire. Car selon une superstition locale, les soldats risquent de perdre leur virilité en passant en-dessous. Au-delà de cette anecdote, les femmes sont particulièrement mobilisées contre l’armée en Birmanie. Elles représentent 60 % des manifestants d’après la FIDH. Et pour cause, leurs droits risquent d’être remis en cause par ce régime patriarcal.