Vos quotidiens s'intéressent ce matin à un voyage majeur et inédit, celui du souverain pontife en Irak. Également dans cette revue de presse: l'Italie bloque les exportations du vaccin AstraZeneca hors d'Europe et Bahreïn annonce qu'il y aura du public pour le premier Grand Prix de Formule 1 de la saison dans des conditions pour le moins inédites.
"Après quinze mois d’interruption, le pape François reprend ses voyages apostoliques en se rendant en Irak […] Cette destination a une forte dimension symbolique. L’Irak, pays à majorité musulmane, est considéré comme un des berceaux du christianisme [avec] l’Église chaldéenne [ qui] a beaucoup souffert ces dernières années" , explique La Croix.
"Le pape en Irak, toute première foi", écrit sous forme de jeu de mots Libération. Samedi, il va notamment rencontrer l’ayatollah Ali al-Sistani, personnalité chiite très importante dans la région. Pour L’Orient-Le Jour, "cette rencontre va créer un environnement favorable à une ouverture vers les chrétiens". Quant à la jeunesse irakienne, qu’attend-t-elle de cette visite ? Réponse dans L’Osservatore Romano : "nous avons trop souffert, nous voulons la paix."
Restons avec la presse italienne qui s'intéresse à la décision du gouvernement Draghi de bloquer l’exportation de vaccins AstraZeneca hors d’Europe. La Reppublica annonce que 250 000 doses destinées à l’Australie sont ainsi bloquées. C’est la conséquence de la décision du laboratoire anglo-suédois de réduire ses livraisons promises à l’UE. The Sydney Morning Herald rapporte, sans surprise, que l’Australie a demandé à l’Union Européenne de revenir sur cette décision.
Enfin, cette information ne manquera pas de faire réagir : le premier grand prix de la saison de formule 1, à Bahreïn, va se tenir avec du public à la fin du mois. Mais, comme le rapporte le Gulf Daily News, les spectateurs ne pourront venir que s’ils sont vaccinés ou alors s’ils sont… guéris !