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Reconnaissance de l'assassinat d’Ali Boumendjel : son petit-fils salue une "avancée"

Emmanuel Macron a reconnu "au nom de la France", que l'avocat et dirigeant nationaliste Ali Boumendjel avait été "torturé et assassiné" par l'armée française pendant la guerre d'Algérie en 1957, un geste d'apaisement recommandé par le rapport de l'historien Benjamin Stora. Le président français a lui-même annoncé cette reconnaissance aux petits-enfants d'Ali Boumendjel. A l'époque l'assassinat de l'avocat avait été maquillé en suicide. 

"C'est un grand pas pour notre famille et pour les milliers (de personnes NDLR) qui ont vécu les mêmes atrocités" pendant la guerre d'Algérie. C'est ainsi que Mehdi Ali Boumendjel, petit-fils du dirigeant nationaliste assassiné salue une  "avancée" vers la "vérité". Vous entendrez son témoignage

Également au sommaire du Journal de l'Afrique du 3 mars 2021 : 

Au Sénégal, le leader principal de l'opposition Ousmane Sonko a été arrêté mercredi alors que des centaines de ses sympathisants s'opposaient à la police dans les rues de Dakar. 

Au Mali, le parquet général de Bamako a déclaré s'opposer à l'abandon des poursuites intentées contre sept personnalités accusées d'avoir préparé un coup d'Etat, dont l'ancien Premier ministre Boubou Cissé et un animateur radio vedette, Ras Bath.

Neuf candidats s'affronteront le 11 avril pour la présidentielle au Tchad, a annoncé mercredi la Cour suprême, dont le sortant Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 30 ans, ultra-favori face à une opposition morcelée et muselée, selon elle, par l'usage de la force.

Enfin en Côte d'Ivoire, la branche "Gbagbo ou rien" du Front Populaire Ivoirien revient dans le jeu politique, après 10 ans de boycott des élections, à l'occasion des législatives du 6 mars. Les pro-Gbagbo font alliance avec le PDCI d'Henri Konan Bedié. Bien que le retour de l'ex-président en Côte d'Ivoire ne soit pas encore à l'ordre du jour, ses partisans espèrent inquiéter le RHDP d'Alassane Ouattara. Reportage dans cette édition.