En Asie, les violences sexuelles et sexistes sont encore largement taboues. Les voix s'élèvent peu à peu mais les autorités locales, notamment en Chine, ont du mal à s'attaquer aux racines du problème. Reportage.
En Asie, les violences sexuelles et sexistes sont encore largement taboues. Les voix s'élèvent peu à peu mais les autorités locales, notamment en Chine, ont du mal à s'attaquer aux racines du problème.
Pour les défenseurs des droits des femmes chinois, la lutte contre les violences conjugales est difficile. Les lois existent mais peinent à être appliquées. Selon une étude, près de la moitié des demandes d'ordonnances de protection faites à Shanghai n'aboutissent pas.
Depuis 2016, les victimes de violences peuvent demander une ordonnance de protection aux autorités, mais leurs demandes restent souvent sans réponse.
Face à ces lacunes, certaines victimes se tournent vers les réseaux sociaux pour partager leur peine. Mais dans la plupart des cas, elles se tournent vers des bénévoles.