À moins de 15 jours de la présidentielle, la Côte d'Ivoire est confrontée à de nouvelles tensions. Des manifestations de l'opposition ont dégénéré, au moins trois personnes sont mortes depuis ce week-end. La ville de Bonoua, fief de Simone Gbagbo, a été particulièrement touchée. Bongouanou, fief de Pascal Affi N'Guessan a aussi été secoué par des violences. Le domicile du candidat du FPI a été incendié. La mission de la Cédéao qui a rencontré pouvoir et opposition, exhorte candidats et partis politiques à faire des efforts pour parvenir à un accord concernant l'élection.
En Guinée, le pouvoir et l’opposition sont en désaccord sur la compilation et la publication des résultats de la présidentielle. L'opposant Cellou Dalein Diallo, principal adversaire du président sortant Alpha Condé, a revendiqué avoir remporté la présidentielle "dès la premier tour", sans attendre les résultats officiels, au risque de déclencher des troubles dans un pays où les nerfs sont à vif depuis des mois.
La commission électoral a fustigé cette annonce : "Il n'appartient ni à un candidat, ni à une personne de s'autoproclamer vainqueur en dehors des instances définies par la loi", estime l'institution. Nous serons à Conakry.
Enfin, nous irons au Cameroun, où les autorités sanitaires lancent la deuxième phase de vaccination contre la poliomyélite. Une décision qui fait suite à l'apparition du virus dans certaines régions du pays. Mais un certain nombre de Camerounais se méfient de ces campagne de vaccinations, dans un contexte sanitaire marqué par le Covid-19