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Roland-Garros : Djokovic s'impose sans traîner, Clara Burel crée la surprise

Novac Djokovic a expédié son match face à Ricardas Berankis en trois petits sets (6-1, 6-2, 6-2), jeudi, lors du tournoi de Roland Garros. Chez les dames, deux des trois Françaises engagées se sont qualifiées pour le 3e tour, dont l'ex-numéro 1 mondiale juniors, Clara Burel, 19 ans.

Clara Burel, 19 ans et 357e mondiale, a atteint jeudi 1er octobre le troisième tour de Roland-Garros, où la présence tricolore est historiquement raréfiée, alors que Novak Djokovic a poursuivi son bonhomme de chemin. Le grand favori du tableau masculin n'a de nouveau laissé échapper que cinq jeux face au Lituanien Ricardas Berankis (66e), touché au dos et effacé 6-1, 6-2, 6-2 en seulement 1 h 23.

Pour sa première participation au tableau principal des Internationaux de France, Clara Burel a écarté avec autorité la Slovène Kaja Juvan (19 ans aussi, mais 103e à la WTA), 7-6 (8-6), 6-2.

Ex-numéro un mondiale juniors, Burel revient d'une blessure au poignet gauche et franchit donc un nouveau cap dans la foulée de sa première victoire sur le circuit principal, obtenue à Strasbourg, juste avant Roland-Garros, sur l'Ukrainienne Kateryna Bondarenko.

Autre réussite tricolore du jour, Fiona Ferro (49e, 23 ans) a contenu sur le Central la puissance de la Kazakhe Elena Rybakina (18e) pour s'imposer 6-3, 4-6, 6-2 en un peu plus de deux heures. 

Trois Françaises au 3e tour

Si bien que les Françaises seront trois au rendez-vous du 3e tour, après la qualification de Caroline Garcia la veille. Dans le tableau messieurs, seul Hugo Gaston (239e) défendra les chances françaises, alors qu'ils étaient 18 au premier tour. Le jeune Toulousain de 20 ans affrontera vendredi le premier cador de sa carrière, en l'occurrence le lauréat de Roland-Garros 2015, le Suisse Stan Wawrinka.

Clara Burel aurait pu être confrontée à Alizé Cornet (52e) pour assurer une présence tricolore en huitièmes de finale, mais la Niçoise de 30 ans n'a pas su passer l'obstacle Shuai Zhang (39e) : la Chinoise s'est imposée 6-4, 7-6 (7/3) et c'est elle qui affrontera la Bretonne.

La journée porte d'Auteuil avait débuté par l'élimination précoce de la tête de série N.2, Karolina Pliskova. Il faut dire qu'elle était opposée à la reine de la surprise Jelena Ostapenko. Jusqu'à cette édition 2020, la Lettone (43e) a joué quatre tournois de Roland-Garros depuis 2016 : elle a perdu à chaque fois au premier tour, sauf en 2017... où elle a remporté le titre, son seul trophée du Grand Chelem à ce jour.

"C'est difficile de comparer parce que c'était il y a trois ans et que je n'avais peur de rien et que personne ne me connaissait. Maintenant, les joueuses savent de quoi je suis capable", a commenté la Lettone.

Tsitsipas rattrape le temps

En revanche, la facile victoire de Stefanos Tsitsipas (6e) aux dépens de l'Uruguayen Pablo Cuevas (60e) était moins prévisible. Le Grec de 22 ans, qui ne s'en était sorti que de justesse au premier tour après avoir été mené 2 sets à 0 par Jaume Munar (109e), n'a mis qu'une heure et demie à peine à balayer Cuevas 6-1, 6-4, 6-2.

"Je suis très satisfait de mon jeu, j'ai été très agressif dès le début, je voulais être à 100 % présent. Je suis content d'avoir gagné en trois sets après mon premier tour très compliqué", a commenté le finaliste de Hambourg dimanche.

Le gros match du jour, à faire applaudir les milliers de sièges vides du court Suzanne-Lenglen, a opposé le grand espoir canadien Denis Shapovalov (11e) à l'Espagnol Roberto Carballes (101e). Contre toute attente, c'est le second qui s'est imposé 7-5, 6-7 (5/7), 6-3, 3-6, 8-6 au terme d'un bras de fer de cinq heures.

"C'est dingue, pour moi, de gagner un match comme ça sur ce court", a reconnu l'Espagnol. Carballes a ainsi signé à 27 ans sa première victoire en cinq sets, sa première victoire contre un joueur aussi bien classé (Shapovalov était 10e à l'ATP la semaine qui a précédé Roland-Garros) et obtient sa première participation au troisième tour d'un tournoi du Grand Chelem.

Avec AFP