
Tourisme sexuel : Fréderic Mitterrand s’est expliqué hier devant les français. Si certains journaux sont convaincus, d’autre le considèrent « hors sujet ». Revue de presse française, par Stanislas de Saint Hippolyte.
Le ministre de la culture Fréderic Mitterrand a été contraint à s’expliquer hier au journal de TF1. A-t-il convaincu ? En faisant la revue des éditoriaux de la presse ce matin, c’est selon.
Libération prend clairement sa défense : « Tout tient a un mot : « apologie », celui qu’a employé Marine le Pen, (…) puis Benoit Hamon. Le texte de Fréderic Mitterrand eut il été une apologie du tourisme sexuel que la faute eut été patente (…). Frédéric Mitterrand n’a pas écrit une «apologie » mais une confession. Nuance décisive. En politique comme en littérature, les mots ont un sens. (…) On confesse une erreur ou une faute: c’est ce qu’a fait Frédéric Mitterrand dans son texte comme dans son intervention. Pour le reste, il nie tout abus de mineur et déclare avoir tourné la page. (…) Un homme, disait Malraux, c’est un misérable petit tas de secrets. Veut-on les mettre au jour? Veut-on une société de la totale transparence, c’est-à-dire une société de l’inquisition? »
La Croix est plus mitigée : « A-t-il admis avoir, dans ce temps de sa vie, commis « une faute contre la dignité humaine ». L’homme a livré « sa part de vérité », mais comment ne pas s’interroger plus avant ? (…) Du fait des désordres de sa vie personnelle, un tel homme, aussi talentueux soit-il, est-il à sa place comme ministre de la République ? Les Italiens ne cessent de s’interroger, de même, sur Silvio Berlusconi. »
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Le plan de bataille de l’opération « Il faut sauver le soldat Mitterrand » s’est dessiné dès 8 h 30 hier à l’Elysée, lors d’une très discrète réunion. Le Parisien
Un syndicat de police, a demandé, hier, l’ouverture d’une « enquête préliminaire à l’encontre » de Frédéric Mitterrand, Le Figaro.