A la Une de la presse, ce jeudi 17 septembre, les réactions au discours, hier, d’Ursula von der Leyen sur l’état de l’Union européenne. La mise à pied de 29 policiers allemands, accusés d’avoir échangé des contenus d’extrême-droite sur internet. Et un débat crucial : où les girafes doivent-elles porter leur nœud papillon : en haut ou en bas du cou ?...
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A la Une de la presse, les réactions au discours, hier, d’Ursula von der Leyen sur l’état de l’Union européenne.
Malgré la crise sanitaire et économique, la présidente de la Commission européenne affiche son optimisme et son volontarisme - une attitude jugée «salutaire» par Le Soir, même si le quotidien belge fait état de «gros doutes» sur la capacité des 27 «à accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre, à revoir le pacte migratoire, ou encore à créer une agence capable d’éviter les pénuries de matériel médical, alors que les mêmes sont aujourd’hui incapables de gérer en commun les zones rouges, orange et vertes du Covid... Incapables aussi de se répartir les 12 000 migrants du camp incendié de Moria autrement que comme des apothicaires».
«Nouveau départ pour l’Europe» : le Rheinische Post souligne, lui, les annonces ambitieuses en matière de réduction des gaz à effet de serre, qui risquent toutefois de mettre encore un peu plus sous pression une industrie automobile allemande, déjà très impactée par la conversion à l’électrique et la crise du Covid-19. Le journal italien La Repubblica insiste, lui, sur la volonté d’Ursula von der Leyen d’abolir le pacte de Dublin pour le remplacer par un nouveau règlement européen sur la migration - un système plus solidaire, pour soulager davantage les pays en première ligne d’arrivée des migrants : l’Italie, la Grèce et Malte.
En Allemagne, le ministre de l’intérieur de Rhénanie-du-nord-Westphalie a annoncé hier la mise à pied de 29 policiers, pour avoir diffusé de la propagande d’extrême-droite sur internet. «Y a-t-il un problème d’extrême-droite dans la police?» : Der Taggesspiegel fait état des «pressions croissantes», en Allemagne, pour «examiner de plus près la police dans tout le pays». Le journal, qui précise que les messages échangés sur Whatsapp par les policiers mis à pied montraient des portraits d'Adolf Hitler, des images de réfugiés dans des chambres à gaz et des fusillades de personnes à la peau noire, rappelle que près de 170 enquêtes ont été ouvertes en Allemagne, depuis cinq ans, contre des policiers accusés de liens avec l’extrême droite, plus de 80 d’entre elles mettant en cause des policiers berlinois.
En France, trois syndicats appellent à la grève aujourd’hui pour défendre «les salaires, l’emploi, et les conditions de travail». D’après L’Humanité, la mobilisation entend aussi dénoncer «les entreprises qui accélèrent leurs plans sociaux au prétexte de la pandémie». «On connaissait les licenciements boursiers, où le malheur des salariés sert à faire monter en flèche les avoirs des actionnaires. Voilà désormais les licenciements Covid, où le virus sert de paravent pour licencier à tour de bras». «Les suppressions d’effectifs des grands groupes retiennent l’attention politique et médiatique. Pourtant, les licenciements dans les dans les petites entreprises risquent de faire des dégâts encore plus lourd», met en garde L’Opinion, où le dessin de Kak montre la passagère d’un bus se plaindre de ce que «les services sont à nouveau engorgés», et qu’ils «frôlent la panique». «Vous bossez à l’hôpital?», lui demande son voisin. «A pôle emploi», corrige-t-elle…
En France, toujours, la Cour de cassation a débouté hier une femme transgenre, qui cherche à être reconnue comme mère de sa fille. Le Huffington Post détaille le parcours de cette femme, née homme il y a 51 ans, avant d’être officiellement reconnue comme femme sur son état civil en 2011. Cette femme a eu une fille naturellement avec son épouse, trois ans plus tard, en 2014, car à l’époque, elle n’avait pas encore été opérée et possédait donc encore ses organes masculins… cette femme réclame depuis à être reconnue comme mère de sa fille, ce qui lui a toujours été refusé - une situation jugée incohérente» par sa défense, qui souligne que la plaignante est «reconnue comme père sur l’acte d’état civil de sa fille… alors qu’elle est une femme pour l’état civil». Ses avocats ont annoncé hier leur intention de déposer un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme.
Le Huffington Post fait état d’un autre débat très épineux, mais nettement moins dramatique. Si je vous demande où la girafe, l’animal, doit porter son nœud papillon, vous serez sans doute bien en peine de me répondre et je vous comprends. Car la réponse à cette question est très délicate et agite, en tout cas, les réseaux sociaux, très adeptes ds questions tout à fait capitales, comme le fait de savoir «comment un chien devrait porter des pantalons» ou «comment un requin devrait jouer de l’harmonica» - pas facile avec toutes ces dents. S’agissant du nœud papillon de la girafe, chacun a sa petite idée, un internaute expliquant par exemple sur Twitter que pour lui le noeud papillon est plus «esthétique» lorsqu’il est en haut, même si la vraie réponse, selon lui, est plutôt en bas, parce qu’il « faut imaginer la girafe avec un col de chemise». Et vous, qu’en pensez-vous ?
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