C’est un baptême d'envergure pour Ursula von der Leyen. Pour la première fois, la présidente de la Commission européenne, nommée en décembre dernier, se livre à l'exercice annuel du discours sur l'état de l'Union, un exercice mis en place en 2010. Un discours un peu particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Cette première année de présidence aura été très particulière pour Ursula von der Leyen, mais l'Europe aura finalement été au rendez-vous, avec un plan de relance économique historique de 750 milliards d'euros. Pour la première fois, les États membres acceptent de s'endetter en commun pour aider les pays les plus en difficulté. La présidente de la Commission européenne appellera les parlements nationaux à ratifier ce plan.
Dans son discours, Ursula von der Leyen devrait également revoir à la hausse ses ambitions sur le climat : passer de 40% à 55% de réduction des émissions de CO2 d'ici 2030 et ainsi atteindre l'objectif de zéro émission carbone d'ici vingt ans.
À l'issue du discours, les députés européens débattront et approuveront, ou non, cette ligne de conduite lors d’un vote non contraignant.