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Loi sur la sécurité nationale à Hong-Kong : "Le principe un pays, deux systèmes est préservé"

Dans la presse, ce mercredi 1er juillet, la promulgation, hier, de la loi sur la sécurité nationale à Hong-Kong. L’Allemagne prend la présidence tournante de l’Union européenne à partir d’aujourd’hui. L’Ocean Viking de nouveau en détresse. Et le comportement des Français au volant.

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A la Une de la presse, la promulgation, hier, par le président chinoise Xi Jinping, de la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong.

«La loi sur la sécurité nationale cimente le principe d’un pays, deux systèmes», assène The Global Times, en ajoutant, néanmoins, que le gouvernement central aura désormais «le dernier mot». Le quotidien officiel chinois indique que le texte «définit les activités criminelles menaçant la sécurité nationale», mais qu’il «ne changera pas la façon dont les gens vivent à Hong Kong», et qu’il ne les privera de leurs droits légitimes, bien au contraire, puisque cette loi aurait pour but de «protéger la démocratie et la liberté» de Hong-Kong. L’opposition hong-kongaise, elle, perçoit cette loi comme la manifestation d’un recul «historique» des libertés. D’après le site Hong Kong Free Press, «depuis que le gouvernement chinois a repris l’exercice de sa souveraineté sur Hong Kong, l’affirmation et l’audace croissantes de (Pékin) sur la scène internationale se sont traduites par une érosion progressive des droits et des libertés, censés être garantis par les accords de 1997, entérinant la rétrocession de Hong-Kong à la Chine, par le Royaume-Uni». Cette analyse est partagée par les Etats-Unis et l’Union européenne, qui «condamnent la façon dont Pékin resserre son emprise sur Hong-Kong», en violation totale de ses engagements. The Financial Times cite notamment la réaction du président du Conseil européen, Charles Michel, pour qui la loi sur la sécurité nationale «risque de porter gravement atteinte au degré élevé d’autonomie de Hong Kong et d’avoir un effet préjudiciable sur l’indépendance du pouvoir judiciaire et de l’État de droit».

L’Union européenne, dont l’Allemagne prend aujourd’hui la présidence tournante, en pleine crise sanitaire et économique. Face au marasme, La Croix se demande s’il est encore possible d’espérer un sursaut européen. Le quotidien français se dit plutôt optimiste, parce qu’« à la tête du pays le plus puissant de l’Union, l’Allemagne, se trouve une chancelière en fin de parcours (et qui) n’a donc rien à perdre en termes politiques», parce qu’Angela Merkel «a visiblement pris la mesure de l’enjeu (à) relever et pris, avec Emmanuel Macron, l’initiative d’un fonds de relance pour aider les pays les plus déstabilisés par la pandémie», et parce qu’en prenant la tête de l’UE, la chancelière pourra mieux négocier avec les Etats réticents à faire preuve de solidarité. Un optimisme partagé par L’Opinion, qui estime qu’Angela Merkel «ne manque pas d’atouts pour trouver les compromis indispensables» - à commencer par sa formidable popularité outre-Rhin, à faire pâlir d’envie Emmanuel Macron. Mais les Français rêvent-ils un peu trop fort? C’est le sentiment du Tageespiegel : «Les immenses espoirs placés en Angela Merkel ne peuvent qu’être déçus», prévient le quotidien allemand, qui juge, lui, que la chancelière n’aura «ni l’énergie ni le temps» nécessaires pour résoudre à la fois le problème du budget européen, du Brexit, du différend avec la Chine, et bien d’autres dossiers encore.

Parmi ces dossiers épineux, il y a celui de l’accueil des migrants, qui divise toujours les Européens. Conséquence de l’incapacité de l’UE à aboutir à un accord, le navire humanitaire Ocean Viking, avec 117 migrants recueillis à son bord, attend toujours un port de débarquement, déjà réclamé trois fois auprès de Malte et de l’Italie. «Faites vite», presse Il Manifesto, en rappelant les conditions extrêmement précaires dans lesquelles se trouvent les passagers du navire.

On en se quitte pas là-dessus. Le Figaro fait état d’un baromètre sur le comportement des Français au volant. Il révèle que les automobilistes français sont les rois de l’agressivité, les champions d’Europe de l’impulsivité au volant, 20% des conducteurs interrogés disant même ne plus être les mêmes personnes» lorsqu’ils sont dans leur voiture. Ce qui n’empêche pas 96% d’entre eux de citer au moins un adjectif positif pour décrire leur conduite. Paradoxal.

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