
Conçus pour nous protéger de la crise sanitaire, le nombre de masques et de gants jetés dans l'espace public contribue à une autre épidémie : la pollution plastique. La France vient de doubler les amendes, de 68 à 135 euros, pour toute personne qui jetterait un masque dans la nature, sans doute une conséquence des images sous-marines de masques chirurgicaux et de gants en latex trouvés au fond de la Méditerranée... Comment contenir cette nouvelle pollution ? Peut-on rendre les masques à usage unique réutilisables ?
Que faire des "déchets Covid-19" ? En Chine, dans la région de Wuhan, épicentre de la pandémie de coronavirus, le volume des déchets médicaux a été multiplié par six au plus fort de la crise sanitaire. En France, ils ont presque doublé... Si les déchets des particulier commencent à polluer l'espace public, l’immense majorité sont cependant produits dans les hôpitaux et terminent dans des incinérateurs.
En Belgique, une entreprise a mis au point une technologie permettant de décontaminer les déchets et de les transformer en matériaux recyclables. Il est aujourd’hui possible de traiter les masques à usage unique par chaleur sèche, ce qui les rend réutilisables jusqu'à quatre fois. Une technologie qui a déjà attiré l'attention d'entreprises en dehors des établissements de santé.