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Après avoir frappé les Philippines et le Vietnam, Ketsana a atteint le Cambodge, tuant 11 personnes. Le passage du typhon a fait 295 morts au total dans les trois pays.

AFP - Le typhon Ketsana a fait au moins 11 morts au Cambodge après son passage dévastateur aux Philippines et au Vietnam, totalisant désormais 295 victimes dans les trois pays, a-t-on appris mercredi de sources officielles.

Au moins neuf personnes ont été tuées et 28 blessées dans le centre du pays dans l'effondrement de leurs maisons, a indiqué Chea Cheat, chef de la Croix-Rouge dans la province de Kampong Thom.

Deux autres personnes ont été tuées dans le nord-est, selon des responsables locaux. Les organisations internationales et les autorités ont commencé mercredi la distribution de tentes et de nourriture aux populations concernées, dans au moins cinq des 24 provinces du pays.

Après les Philippines, où il a fait au moins 246 morts et près de deux millions de sinistrés, Ketsana avait frappé mardi le Vietnam, où 38 personnes au moins sont décédées.

Au Laos, pays enclavé d'Asie du Sud-Est situé à l'ouest du Vietnam et au nord du Cambodge, les autorités centrales attendaient d'avantage d'informations de leurs provinces, mais n'avaient recensé aucune victime mercredi vers 09H30 locales (02H30 GMT).

Ketsana avait pris de la puissance après les Philippines et, de tempête tropicale, s'était transformé en typhon. Un deuxième cyclone en formation menace l'est de l'archipel dans les jours à venir, a averti l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

Aux Philippines, trois jours après la catastrophe, les autorités ont reconnu être débordées par l'afflux de sans-abri et ont lancé un appel à l'aide internationale.

Mardi, le plus haut responsable climat de l'ONU, Yvo de Boer avait rappelé à Bangkok que des mesures pour lutter contre le changement climatique étaient vitales pour la région Asie-Pacifique.

Les inondations meurtrières provoquées par la tempête tropicale sont "le dernier exemple le plus tragique" du changement climatique affectant la région, a souligné M. de Boer, à l'occasion des négociations sur le climat qui ont repris lundi pour deux semaines dans la capitale thaïlandaise.