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Plusieurs dizaines de patients devaient être transférés dimanche de la région Île-de-France vers la Bretagne, tandis que les contrôles routiers, en ce premier week-end de vacances scolaires, devaient se poursuivre tout au long de la journée.
Face à un bilan qui a bondi à plus de 7 500 morts en France, les évacuations pour soulager les hôpitaux d'Île-de-France devaient se poursuivre, dimanche 5 avril, comme les contrôles pour maintenir l'effort de confinement malgré les vacances et le week-end.
Des patients franciliens atteints du Covid-19 devaient ainsi être transférés à bord de deux trains médicalisés en Bretagne, selon l'Agence régionale de santé de Bretagne.
"Après avoir accueilli le 25 mars six patients du Haut-Rhin et le 1er avril, 36 patients d'Île-de-France, plusieurs dizaines de patients franciliens seront transférés en Bretagne", explique l'ARS.
Au total, selon la DGS, plus de 550 patients dans un état critique ont été évacués depuis le 18 mars.
Alors que le pic de l'épidémie "se rapproche", selon le directeur général de la Santé, Jérôme Salmon, les Français, confinés depuis le 17 mars, sont invités à ne pas relâcher leurs efforts et à passer à la maison les congés de Pâques, qui ont débuté ce week-end dans certaines régions.
"Pas de relâchement, restez chez vous"
"Pas de relâchement, restez chez vous", a exhorté le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch, en déplorant la présence de "trop de monde dans les rues, trop de flâneurs, trop de promeneurs" à Paris, croisés par les soignants se rendant à leur travail.
Lors de la réunion de crise du soir @aphp , inquietude partagée par tous ceux qui étaient allés dans les hôpitaux parisiens : ils avaient croisé trop de monde dans les rues, trop de promeneurs, trop de flâneurs . Pas de relâchement #RestezChezVous @prefpolice @Anne_Hidalgo
— Martin Hirsch (@MartinHirsch) April 4, 2020Le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, a indiqué de son côté samedi qu'il était "impossible" de savoir quand les élèves pourraient retourner en classe. Une fois le confinement levé, il faudra "plusieurs jours" pour organiser un retour progressif à l'école, après un nettoyage complet des établissements, et "peut-être pas partout en même temps", a souligné le ministre.
Depuis vendredi, début des vacances scolaires dans la zone C qui regroupe les académies d'Île-de-France et d'Occitanie, plus de 160 000 policiers et gendarmes sont mobilisés, et pour tout le week-end, afin de faire appliquer les mesures de confinement.
"Les départs en vacances, qui étaient un peu redoutés, sont globalement reportés à une date ultérieure", a constaté le capitaine Sylvain Guilhon, qui participait au dispositif de surveillance de la gendarmerie autour de Bordeaux, en hélicoptère.
Avec AFP