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Coronavirus : Kinshasa isolée de la RD Congo, à Dakar les policiers accusés de violences

Au sommaire de ce journal de l’Afrique de mercredi 25 mars : la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, placée en quarantaine à cause de la pandémie de Covid-19, des policiers accusés de violence à Dakar pour faire respecter le couvre-feu, la solidarité en Tunisie pour aider les plus démunis à l’heure du confinement, et l’armée tchadienne ébranlée par une attaque jihadiste.

Face à la progression de la pandémie de coronavirus, la ville de Kinshasa est désormais isolée du reste de la République démocratique du Congo. L'état d'urgence est entré en vigueur et les frontières sont fermées, après les mesures prises par le président Félix Tshisekedi. Mais dans la capitale densément peuplée, les distances sont difficiles à respecter. Les précisions de notre correspondant à Kinshasa, Clément Bonnerot.

Le Sénégal a, lui, décrété un couvre-feu de 20 h et 6 h du matin, qui est entré en vigueur dès mardi soir. Les gendarmes et policiers étaient déployés dans les rues de Dakar et les habitants les accusent de violences à l'encontre des passants et des automobilistes. Reportage à Dakar de notre correspondante à Dakar, Sarah Sakho.

En Tunisie, les autorités craignent une augmentation rapide du nombre de malades victimes du Covid-19. La solidarité s'organise au sein de la population confinée pour aider les plus fragiles à mieux vivre l'isolement. Reportage auprès de bénévoles à Tunis de Lilia Blaise et Hamdi Tlili.

La crise sanitaire liée au Covid-19 a des conséquences sur l'économie des pays africains. Les commerces et industries sont désormais au point mort et de nombreux travailleurs se retrouvent au chômage. L'ONU a demandé un programme d'urgence pour le continent. Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l'Afrique de l'ONU, espère que cet appel sera entendu lors du G20 ce jeudi. Vous entendrez sa réaction dans ce journal. 

Dans ce journal, nous irons au Tchad, où 98 soldats ont péri lors d'un assaut mené par Boko Haram dans la province du Lac Tchad. Le président Idriss Déby s'est rendu sur place. 

Enfin, la cour d’appel de Paris a ordonné la libération sous contrôle judiciaire de la chanteuse franco-malienne Rokia Traoré, visée par un mandat d’arrêt européen émis par la Belgique. Notre correspondant Erwan Schiex a recueilli la réaction de Boubakar Boucoum, administrateur de la fondation de l’artiste à Bamako.