Après deux mois de fermeture, la Grande Muraille et le zoo de Pékin ont partiellement rouvert au public, mardi. Et dans la province du Hubei, épicentre de la pandémie de coronavirus, les restrictions s’assouplissent progressivement. Une situation qui contraste avec le reste du monde contraint de durcir ses mesures de confinement.
Après avoir été fermé deux mois en raison de la pandémie de coronavirus, une partie de la Grande Muraille, située près de Pékin, a de nouveau accueilli des visiteurs, mardi 24 mars. Même chose au zoo de la capitale chinoise, où des familles ont pu se rendre, après avoir été soumis à un contrôle drastique à l’entrée.
Les autorités chinoises ont également levé, mercredi, les restrictions imposées depuis plusieurs mois dans la province du Hubei, épicentre de la pandémie de coronavirus, qui a fait plus de 18 000 morts dans le monde depuis décembre.
Aucun cas de contamination locale n'a été détecté en 24 heures dans le pays, mais 47 cas "importés" de l'étranger ont été identifiés sur cette période, ont indiqué les autorités sanitaires nationales. Il s'agit pour la plupart de Chinois rentrant chez eux, d'après le ministère des Affaires étrangères.
En Hubei, réouverture de certains aéroports et gares
Quatre décès supplémentaires ont été signalés en 24 heures, dont trois dans le Hubei, province du centre de la Chine où se trouve la ville de Wuhan qui a été la première affectée par le nouveau coronavirus.
Pékin avait fait savoir mardi que le bouclage de plus de 50 millions de personnes du Hubei en vigueur depuis janvier serait supprimé, leur donnant la possibilité de se déplacer si elles sont en bonne santé. Certains aéroports et gares ont rouvert. Mais les écoles restent encore fermées à ce stade. En revanche, il faudra aux habitants de Wuhan attendre jusqu'au 8 avril pour pouvoir quitter leur ville.
Il y a eu plus de 81 200 cas de Covid-19 en Chine et 3 281 personnes y ont succombé, selon Pékin. Le nombre de nouveaux cas a considérablement diminué au cours du mois écoulé.
La crainte d'une seconde vague
Une situation qui contraste avec le reste du monde où le coronavirus est en pleine expansion, contraignant de plus en plus de pays à prendre des mesures de confinement, de couvre-feu, de fermeture des lieux publics, etc.
Plus de 400 000 cas ont été confirmés dans 175 pays et territoires. Ce qui fait craindre une seconde vague de contamination en Chine par des cas "importés". De nombreuses villes chinoises ont donc mis en place des règles strictes de mise en quarantaine des nouveaux arrivants et tous les vols pour Pékin arrivant de l'étranger sont dirigés vers d'autres villes où les passagers sont testés.
Avec AFP