Dans le 20e arrondissement de Paris, un collège vit au cœur de l’une des plus grandes fermes urbaines de la capitale. L’établissement, situé dans un quartier populaire, fait partie du réseau d’éducation prioritaire. Depuis 2014, arbres fruitiers, fleurs et légumes, couvrent 4 500 m2 du collège. Un environnement végétalisé qui sensibilise les élèves à l’écologie et permet à certains d’éviter les exclusions.
En plein Paris, à quelques mètres du périphérique, ce collège a vue sur jardin. L’établissement d’éducation prioritaire, situé dans un quartier populaire de la capitale française, abrite 4 500 m2 d’arbres, de fleurs, de fruits et de légumes. Une production agricole démarrée en 2014.
Après la cantine ou entre les cours, les élèves cultivent leurs petites parcelles de terre dans la cour de récréation. Ils jardinent ce qu’ils ont choisi eux-mêmes de semer. Comme la plupart des Parisiens, les collégiens de Pierre Mendès-France ont grandi entourés de béton, et chérissent ces jardinets 100 % bio.
Toute l’année, ils sont guidés par des professionnels de l’association Veni Verdi. Ce sont eux qui ont revalorisé les anciennes friches en espaces verts. Beaucoup de ces collégiens sont issus de milieux défavorisés. Sur 700 élèves, 50 sont volontaires pour jardiner. Pour d’autres, en grandes difficultés sociales et scolaires, c’est une alternative à l’exclusion du collège. Les sanctions relèvent généralement de 15 à 20 heures de travaux généraux au jardin avec les équipes de Veni Verdi. Plusieurs dizaines d’élèves auraient ainsi évité l’exclusion et repris une scolarité normale.