À la Une la presse, ce mardi 4 février : le caucus de l’Iowa aux États-Unis, coup d’envoi de la course à la présidentielle américaine. Les combats violents entre soldats syriens et turcs dans la nord-ouest de la Syrie. L’onde de choc des témoignages sur les abus sexuels dans le patinage artistique français. Et la vie fabuleuse des super-riches.
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À la Une de la presse : le caucus de l’Iowa, hier, aux Etats-Unis. Un vote qui donne le coup d’envoi des primaires démocrates, et donc de la course à la présidentielle américaine.
Ce premier «test» pour les dix candidats démocrates fait la Une de USA Today, qui montre les visages des sept principaux d’entre eux, dont Joe Biden, Pete Buttigieg, Amy Klobuchar, Bernie Sanders et Elizabeth Warren. Sept personnalités parmi lesquelles se trouve peut-être le futur candidat du parti démocrate à la présidentielle, puisque depuis 2000, le vainqueur du caucus de l’Iowa a toujours été celui qui a finalement été désigné par les démocrates, selon le quotidien.
En 2016, Bernie Sanders était au coude-à-coude avec Hillary Clinton, qui était finalement arrivée en tête. Parviendra-t-il, cette fois, à se hisser à la première place? D’après Time Magazine, le parti démocrate serait une nouvelle fois passé totalement à côté de «l’effet Sanders». Le candidat de 78 ans est présenté par le magazine comme l’incarnation de la «colère» de la base démocrate, extrêmement frustrée par l’ère Obama, qu’elle percevrait comme ayant été trop arrangeante avec Wall Street.
Si le caucus de l’Iowa est jugé déterminant pour la suite de la campagne, The Washington Post, lui, met en garde les candidats contre la tentation de jeter l’éponge sur la simple foi d’un vote organisé dans un État représentant moins d’1% de la population américaine : «Les candidats ne doivent pas abandonner la course au simple motif qu’il devient difficile pour eux d’être soutenus une fois que les médias ont commencé à écrire leur nécrologie».
À la Une également : les combats qui ont opposé, hier, les soldats trucs et syriens dans le nord-ouest de la Syrie. D’après Türkiye, qui parle de «représailles» à des tirs du régime syrien sur des positions turques, Ankara aurait ciblé 57 cibles du régime de Bachar el-Assad dans la province d’Idleb, et «neutralisé» 76 soldats syriens, après avoir informé la Russie de son intervention.
L’Orient Le Jour évoque, lui, des combats «d’une violence inédite» entre soldats turcs et syriens, «l’une des plus graves confrontations entre les deux camps», qui aurait fait plus de 20 morts. D’après le quotidien libanais, cette «escalade» fait monter la tension entre la Turquie et la Russie et met «en péril» la coopération russo-turque en Syrie. Les civils syriens, eux, se retrouvent comme toujours pris au piège des combats. Le quotidien émirati The National rappelle que plus de 150—000 d’entre eux ont fui la province d’Idleb, depuis le début du mois de janvier.
En France, les réactions se multiplient depuis la publication, la semaine dernière, de plusieurs témoignages sur des agressions sexuelles dans le patinage artistique. Le Monde rapporte que la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, demande la démission du président de la Fédération française des sports de glace, Didier Gailhaguet. Elle demande aussi à ce que la FFSG ne soit plus autorisée à gérer le patinage artistique de haut niveau en France, car elle est accusée d’avoir continué à employer, jusqu’en 2018, un entraîneur suspendu par le ministère en 2001 après un signalement pour des agressions sexuelles présumées. Les témoignages, la semaine dernière, de quatre anciennes patineuses évoquant trois agresseurs différents, tous entraîneurs de haut niveau dans les années 70 à 90, ont mis en lumière les mœurs et l’omerta du patinage artistique français, provoquant une onde de choc qui pourrait ébranler d’autres fédérations que celle des sports de glace, d’après Le Parisien.
On ne se quitte pas là-dessus. Rien de tel qu’un coup d’œil au fabuleux univers des super-riches pour se changer les idées. The Guardian nous apprend que la somptueuse fête organisée par la star de la télé-réalité américaine Kylie Jenner pour l’anniversaire de sa fille de deux ans, le week-end dernier, était tellement démesurée qu’un plan des lieux avait été fourni aux invités pour éviter de se perdre sur les lieux. Le journal ne connaît pas le coût de cette fête, mais affirme que ce type d’extravagance est monnaie courante chez les super-riches, lorsqu’il s’agit de l’anniversaire de leurs chers enfants, quel que soit leur âge. The Guardian cite notamment la somme à 6 chiffres déboursée par un couple de Washington pour faire reconstituer de toutes pièces une scène de la vie parisienne… pour le premier anniversaire de son enfant.
Vous trouvez cela obscène? Que direz-vous alors de cette bouteille d’eau empaquetée dans un sac, commercialisée par une marque de luxe pour la modique somme de 5—000 euros ? D’après The Guardian, toujours, le modèle connaît un succès tel qu’il est presque déjà en rupture de stock…
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