A la Une la presse, ce mercredi 22 janvier, la propagation rapide d’un virus non identifié en Chine, où plus de 400 cas sont désormais répertoriés, et 9 malades décédés. La formation d’un nouveau gouvernement au Liban. La passe d’armes entre Greta Thunberg et Donald Trump à Davos. Et des Chinois en pyjama couverts de honte.
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A la Une de la presse, ce matin, la propagation d’un virus non identifié en Chine, où les autorités annoncent désormais plus de 400 contaminations et trois nouveaux morts, portant à 9 le nombre de victimes.
Ce virus, qui se transmet par les voies respiratoires, «pourrait muter et se propager plus facilement», indique aussi à présent la Commission nationale de la santé chinoise – qui confirme sa transmission humaine, d’après The Global Times. Le quotidien officiel répète que «les contrôles les plus stricts sont effectués pour empêcher la propagation de la pneumonie» en Chine, avec, à la Une, l’image d’employés des services sanitaires en train de désinfecter l’aéroport de Séoul, en Corée du sud, où un cas a été identifié chez une jeune femme arrivée par avion de la ville chinoise de Wuhan, où le virus est apparu le mois dernier. Alors que 5 autres cas ont aussi été détectés aux Etats-Unis, en Thaïlande, à Taïwan et au Japon, l’Australie annonce qu’un homme, lui aussi en provenance de Wuhan, a été placé en quarantaine, hier, après avoir présenté des signes de difficultés respiratoires. «La peur d’une pandémie du virus chinois touche la nation», titre The Australian. Aux Philippines, un cas suspect a également été identifié dans la ville de Cebu, celui d’un petit garçon de 5 ans, arrivé 10 jours auparavant de Chine, et dont les médecins cherchent encore à déterminer la pathologie. D’après The Philippine Star, des scientifiques préviennent que «l’épidémie (sera) bien plus large que ce qui a été annoncé officiellement».
Au Liban, le Premier ministre annonce être enfin parvenu à former un gouvernement, après des semaines d’atermoiements. Stabilité, amélioration de la situation économique et financière, «indépendance de la justice, recouvrement des fonds détournés, lutte contre l’enrichissement illégal»: Hassane Diab a fait beaucoup de promesses, hier, lors de la présentation de ce nouveau gouvernement, qui sera composé de 20 membres, issus du parti chiite Hezbollah et de ses alliés, d’après The Daily Star.Mais ni les promesses, ni la composition de ce nouvel exécutif ne satisfont les manifestants, selon L’Orient Le Jour, qui rapporte que ces derniers ont réagi «avec violence» à l’annonce du nouveau gouvernement. Si le quotidien libanais reconnaît qu’Hassane Diab «a su s’entourer de (nombreuses) compétences en tout point respectables», il regrette, néanmoins, qu’il n’ait pas réussi «à leur épargner l’encombrant boulet d’un parrainage partisan».
A la Une, également, la passe d’armes, hier, entre la militante écologiste Greta Thunberg et le président américain Donald Trump, à l’occasion du forum économique mondial de Davos. Reprenant la déclaration qu’elle avait déjà faite à Davos l’année dernière, la militante suédoise de 17 ans a répété: «Notre maison brûle toujours. Votre inaction alimente les flammes heure par heure. Nous vous disons à nouveau qu’il faut paniquer, et agir pour l’amour de vos enfants» - des propos cités, notamment, par le quotidien britannique The Independent, et adressés aux dirigeants mondiaux en général et au président américain en particulier. Celui-ci avait pris la parole quelques heures auparavant et fustigé «les éternels prophètes de malheur et leurs prédictions d'apocalypse» - une déclaration à la Une, cette fois, du Financial Times, qui rapporte que Donald Trump a aussi accusé les écologistes de vouloir «toujours dominer, transformer et contrôler tous les aspects (des) vies (des citoyens)». Le président américain leur a opposé les performances en termes de croissance économiques et de créations d’emplois aux Etats-Unis, en vantant la production d’hydrocarbures et l’indépendance énergétique américaines, et sans jamais évoquer les énergies renouvelables, note The I, qui réagit aux déclarations de Donald Trump en le présentant comme «le premier climatosceptique de la planète».
Un mot, enfin, de ces révélations du quotidien britannique The Guardian, qui affirme que l’Arabie saoudite a espionné le téléphone du patron d’Amazon. D’après le journal, qui cite des sources non identifiées, le téléphone du patron d’Amazon, qui est aussi celui du grand journal américain The Washington Post aurait été piraté en mai 2018, après que celui-ci a reçu un message Whatsapp, apparemment envoyé depuis un compte personnel du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salmane. The Guardian relève que cette tentative de piratage présumée serait intervenue cinq mois avant l’assassinat de Jamal Khashoggi, en octobre de la même année. Le journaliste saoudien, exilé aux Etats-Unis, était un contributeur régulier du Washington Post, et son assassinat a été attribué par les services de renseignement turcs et américains au prince héritier d’Arabie saoudite.
On termine par un coup d’œil à Slate, qui fait état de la dernière trouvaille des autorités chinoises pour mettre au pas leurs concitoyens. La municipalité de Suzhou, c’est près de Shanghai, a publié lundi sur internet, des photos de sept personnes portant leur pyjama dans la rue - un «comportement non civilisé», selon les autorités locales, qui n’ont pas hésité à diffuser des photos prises par des caméras de reconnaissance faciale, avec les noms des personnes photographiées, une image de leur carte d'identité et d'autres informations personnelles. But de la démarche : couvrir de honte les porteurs de pyjama…
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