La côte est de l’Australie a été balayée samedi par une tempête qui a provoqué des inondations, des coupures de courant et la fermeture de certains grands axes routiers par précaution. Le reste du pays fait toujours face à de nombreux incendies.
Après les incendies, la tempête. Certaines zones de la côte est de l’Australie ont été balayées samedi 18 janvier par des orages, provoquant des inondations. Le reste du pays reste néanmoins très sec et de nombreux incendies sont toujours actifs à travers le pays.
Les États de Victoria, Nouvelle-Galles du Sud et Queensland, les plus touchés par les flammes, font désormais face à des pluies battantes qui ont provoqué des inondations, des coupures de courant et la fermeture par précaution de certains axes routiers majeurs.
Aucun dégât important n'a été rapporté pour le moment, alors que les autorités du Queensland ont prévenu que les précipitations, les plus importantes depuis plusieurs mois, devraient se poursuivre au fil du week-end.
Il reste samedi 75 feux contre 100 quelques jours plus tôt, a indiqué le Service rural de lutte contre les incendies de l'État de Nouvelle-Galles du Sud, le plus peuplé d'Australie et le plus durement touché par la crise environnementale.
"La pluie continue de tomber sur un certain nombre de zones incendiées", a-t-il ajouté, précisant que des "conditions favorables" de pluie et de températures plus fraîches aidaient à contenir les flammes restantes.
Possible aggravation de la crise
Un incendie se poursuit notamment dans le parc national de l'île Kangourou, un véritable sanctuaire pour une faune et une flore d'exception. Les flammes y ont déjà tué une grande partie des koalas, oiseaux et marsupiaux endémiques de cette île située au sud, au large d'Adélaïde.
Aggravée par le réchauffement climatique, cette crise des feux de forêts a été alimentée par un temps particulièrement chaud et sec au cours des derniers mois sur l'immense île-continent.
Les feux de forêt qui ravagent le pays ont jusqu'à présent fait 29 morts, détruit plus de 2 500 habitations et brûlé des millions d'hectares. Les autorités ont cependant averti que la crise pourrait à nouveau s'aggraver, l'Australie n'étant qu'au milieu de son été.
Avec AFP et Reuters