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Au Liban, le Hezbollah fragilisé après ses prises de position sur la contestation

Accusé de corruption et d’autoritarisme, le puissant parti chiite a voulu réagir. Hassan Nasrallah a pris la parole, vendredi, pour saluer l’engagement des manifestants mais certains Libanais sont lassés des discours politiques sans résultats.

Dans le sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, l’assistance écoute avec attention le discours du secrétaire général du parti chiite, Hassan Nasrallah, vendredi 1er novembre.

Accusé de corruption et d'autoritarisme par les manifestants, le parti chiite a changé de discours. La semaine dernière, Hassan Nasrallah avait insinué que le mouvement de contestation était manipulé pour servir des agendas politiques régionaux et internationaux.

De nombreux manifestants, même chiites, reprochent au Hezbollah d'abuser de son pouvoir économique. Alors, face aux critiques de la population libanaise, Hassan Nasrallah s'en tient à sa stratégie : se montrer compréhensif, tout en brandissant la menace du chaos.