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À la une de la presse ce vendredi 1er novembre : la crise politique au Liban, un changement à enjeux à la tête de la SNCF et un appel aux Kurdes.

La presse libanaise évoque une nouvelle fois les tractations politiques pour former un nouveau gouvernement. L'Orient-Le jour relaie la proposition du président Aoun. Ce dernier se dit prêt à un "gouvernement de compétences". Pourtant, à en croire Aujourd'hui en France, les clés de ce remaniement pourraient bien être dans les mains du Hezbollah. Le parti chiite n'est pas disposé à relâcher son emprise sur le pouvoir.

Libération de son côté évoque le changement de direction à la tête de la SNCF. Guillaume Pepy quitte l'entreprise, remplacé par Jean-Pierre Farandou. Et ce dernier devra gérer l'épineuse question de la réforme des retraites. Les cheminots ont annoncé une journée de grève générale le 5 décembre – une illustration du corporatisme syndical pour Le Figaro. Dans son éditorial, le quotidien conservateur voit dans cette mobilisation la "grèviculture" de la SNCF.

Enfin, une lettre poignante est à lire dans Aujourd'hui en France, celle des rescapés des attentats de Paris aux Kurdes. L'association dénonce l'inaction de la France face aux difficultés d'un peuple qui s'est battu pour la paix des Français .