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Le don de moelle osseuse, une cause nationale

Le don de moelle osseuse peut sauver des vies, à condition que donneur et receveur soient parfaitement compatibles. Grand dossier de rentrée, nous aborderons aussi la réforme Obama et l'augmentation du forfait hospitalier.


Chaque année dans le monde, plusieurs milliers de personnes, enfants et adultes, atteints de maladies graves du sang ont besoin d'être soignées grâce à une greffe de moelle osseuse. Mais cette greffe n'est possible que lorsque le malade et le donneur ont des caractéristiques biologiques parfaitement compatibles.


Une simple prise de sang suffit pour établir sa carte d'identité biologique et s'inscrire sur le fichier des donneurs de moelle osseuse. Globalement, nous avons une chance sur un million d'être compatible avec un patient en attente de greffe. La moelle osseuse est présente dans l'ensemble du squelette et plus particulièrement au niveau des os du bassin, c'est elle qui produit toutes les cellules sanguines et les lymphocites qui assurent notre immunité. Pour donner sa moelle, il faut souvent subir une anesthesie. La moelle est alors ponctionnée dans les os supérieurs du bassin.

Dans cette émission, nous avons aussi rencontré l'association SOS don de moelle osseuse. Car au Moyen Orient, il n'y a pas de structure, pas de registre pour les donneurs. En France, cette association cherche à encourager toutes les personnes issues de la diversité à donner leur moelle pour permettre aux malades d'avoir plus de chance de trouver un donneur compatible.

Nous aborderons les dossiers brulants de la rentrée: Aux Etats Unis, ce n'est pas le don du sang qui est une cause nationale, mais la réforme du sytème de santé! Depuis plusieurs semaines, le bras de fer s'intensifie. Le projet de Barack Obama consite à élargir la couverture maladie aux 46 millions d'américains qui en sont toujours privés. Pour cele, le gouvernement a proposé de créer une assurance publique...il n'en fallait pas plus pour s'attirer les foudres de la classe politique

Enfin, le système de santé francais a beau avoir été souvent cité en exemple, pas question de laisser filer les dépenses. A chaque rentrée, c'est le même refrain: Il faut réduire le déficit de la sécurité sociale.Pour cela plusieurs pistes sont explorées comme l'augmentation du forfait hospitalier.