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Trêve de l'offensive turque en Syrie : Erdogan arrête ses "bêtises"

Dans cette seconde revue de presse du vendredi 18 octobre : la trêve obtenue par les États-Unis dans l’offensive turque contre les Kurdes en Syrie, le vote du Parlement britannique sur l'accord de Brexit négocié par Boris Johnson, et quart de finale de la Coupe du monde de rugby qui opposera la France dans la peau du challenger au pays de Galles.

Sous la pression des États-Unis, la Turquie a accepté hier, jeudi, de suspendre son offensive contre les forces kurdes dans le nord de la Syrie. Al-Arab, journal panarabe, utilise un langage très familier, expliquant que le vice-président américain Mike Pence a réussi à faire cesser les "conneries" de Recep Tayyip Erdogan. Le Daily Sabah, quotidien pro-gouvernemental turc, estime au contraire que les États-Unis "entravent les opérations antiterroristes de la Turquie". Tout est une question de point de vue... Pour The Wall Street Journal, ce sont surtout les lourdes sanctions économiques que veut prendre le Congrès américain qui ont fait fléchir le président turc. En France, Libération préfère retenir qu’alors qu’Ankara et Washington s’accordent sur un cessez-le-feu, "c’est encore Poutine qui gagne", "le président russe s’impose en maître du jeu syrien".

À la veille du la réunion extraordinaire de la Chambre des communes britanniques, The Times prévient : "Les Brexiteers seraient stupides de rejeter l’accord" conclu jeudi entre Boris Johnson et les Européens. Mais il va pourtant falloir que cet accord soit voté au Parlement, où le Premier ministre n’a plus de majorité. Il y a même "un risque élevé de rejet par les députés", alerte Les Echos. Le journal belge Le Soir publie quant à lui un dessin illustrant le chemin encore semé d’embuches qui attend Boris Johnson.

Les quarts de finale de la Coupe du monde de rugby se déroulent ce week-end au Japon. "Avec les Bleus, nourrir une illusion", écrit La Croix. Le XV de France aborde sa rencontre dimanche contre les Gallois "avec toujours le même manque de certitudes sur son jeu et ses capacités à réaliser un match plein". Les Gallois, favoris, se souviennent des leçons de 2011 lorsqu’ils avaient perdu d’un rien en demi-finale. Le Western Mail conseille donc au pays de Galles "de ne pas trop lire les comptes-rendus selon lesquels la France version 2019 est au bord du chaos."