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Reconnaissance faciale : la résistance s'organise

Vous connecter aux impôts, à la sécurité sociale ou encore à la caisse de retraite grâce à votre visage : en France, ce sera possible dès janvier 2020. Une première en Europe. Mais la reconnaissance faciale n'est pas du goût du tout le monde. De Paris à Hong Kong, en passant par San Francisco, associations, artistes et startups organisent la résistance. Quadrature du Net dénonce notamment une banalisation du recours à l'identification faciale. Son juriste, Martin Drago, nous en dit plus.

La France va donc devenir le premier pays européen à mettre en place la reconnaissance faciale pour accéder à ses portails administratifs en ligne.  Mais ce dispositif, qui aura coûté plus de 3 millions d'euros, pose la question des libertés individuelles. Comment fonctionne-t-il ailleurs ?  Reportage avec Julien Chehida. 

D’ores et déjà, des solutions anti reconnaissance faciale émergent. Lasers pour brouiller les caméras de surveillance, masques projetant d'autres visages animés à vitesses rapide, maquillages algorithmiques ou lunettes pour faire barrage aux écrans infrarouges : Guillaume Grallet nous dresse la liste de ces artistes et designers qui ont décidé de se mobiliser.

Après le visage, le mouvement  : la reconnaissance gestuelle s'invite dans vos appareils. D'un geste de la main, cette technologie permet de déverrouiller vos smartphones ou de "slider" entre les applications. Démonstration avec le dernier né de Google, Pixel 4.