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Ouverture d'une enquête sur la fausse arrestation de Dupont de Ligonnès

Le procureur de Nantes a ouvert une enquête jeudi sur les fuites policières intervenues lors de l'annonce de la fausse arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès à Glasgow.

Comment ont fuité les informations policières intervenues lors de l'annonce de la fausse arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès à Glasgow ? Une enquête a été ouverte, jeudi 17 octobre, par le procureur de Nantes pour déterminer les ciconstances de cet imbroglio policier et médiatique, et confiée à l'inspection générale de police nationale (IGPN).

Vendredi soir, des sources policières françaises avaient rapporté à plusieurs médias que la police écossaise avait informé la France de l'arrestation de Xavier Dupont de Ligonnès, à son arrivée à Glasgow dans un vol en provenance de Paris. Selon les informations de la police écossaise relayées par la police française, les empreintes de l'homme interpellé correspondaient à l'homme recherché après le meurtre de sa femme et ses quatre enfants en 2011 à Nantes. Un test ADN a ensuite montré samedi qu'il ne s'agissait pas de la même personne.

Lundi, la police écossaise a assuré n'avoir "jamais confirmé, ni en public ni en privé" que l'homme interpellé à l'aéroport de Glasgow était Xavier Dupont de Ligonnès. Une source française proche de l'enquête a,elle, assuré que la police écossaise avait affirmé "à quatre reprises" à ses homologues français ainsi qu'au "magistrat de liaison" avoir arrêté Xavier Dupont de Ligonnès.

L'information confirmée par différentes sources

De nombreux autres médias - dont l'AFP, les quotidiens Le Monde, Le Figaro, Libération et la chaîne de télévision BFMTV - ont publié, dans un souci de transparence, une chronologie détaillant la façon dont sont sorties les informations en provenance de différentes sources, qui les ont conduits à diffuser vendredi cette nouvelle.

Xavier Dupont de Ligonnès, qui a disparu depuis le quintuple meurtre, est activement recherché depuis cette date. Il a été aperçu pour la dernière fois en avril 2011 : le 14 avril, il a été filmé par la caméra d'un distributeur de billets, et, le 15, il a quitté à pied un hôtel de Roquebrune-sur-Argens (dans le Var, sud-est de la France) avec, sur le dos, un étui pouvant contenir une carabine.

Six jours plus tard, les corps de sa femme et de ses quatre enfants étaient découverts, enterrés sous la terrasse de la maison familiale, enroulés dans des draps et de la chaux.

Avec AFP